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Pour d’autres, nos techniciens du ballon rond sont à la hauteur mais c’est l’environnement et les conditions de travail qui ne leur permettent pas de mieux s’exprimer.

Mais comment juger, surtout dans un contexte où les initiés se comptent du bout des doigts, et où le niveau d’un encadreur de football, sa compétence ou capacité ne sont pas toujours connus et certifiés ? C’est toute la problématique qui s’en dégage . Pour la décortiquer, nous sommes allé à la rencontre de certains acteurs-clés du football national.

Profession : entraîneur. Oui, le métier d’entraîneur, surtout de football, est de nos jours devenu sous nos cieux, une profession comme celle de journaliste, de médecin, d’architecte, ... Ce n’est plus comme à l’époque où l’encadreur de joueurs de football travaillait dans une entreprise privée ou à la Fonction publique, où il ne faisait pas grand-chose, et attendait les heures de descente pour entraîner .

A cette époque, les premiers acteurs de l’entraînement, à savoir les footballeurs, étaient soit des élèves et des étudiants, soit des travailleurs ou des chômeurs. De plus en plus aujourd’hui, on ne dira pas que notre football est professionnel mais les footballeurs sont disponibles, puisqu’ils n’ont que pour seule activité professionnelle, jouer au football.

Il faut donc des entraîneurs disponibles, pour s’occuper des entraînements. C’est ce qui explique aussi qu’aujourd’hui les relations entre l’employeur (le club) et l’employé (l’entraîneur) se font de plus en plus sur la base de contrats écrits. Quoi qu’on dise, ils sont nombreux à vivre de leur métier d’entraîneur et certains y gagnent bien leur vie, même si la durée d’un entraîneur à la tête de l’encadrement d’une équipe est toujours fonction des résultats sur le terrain.

Aussi, bon nombre d’observateurs s’interrogent-ils sur la valeur des entraîneurs burkinabè . Ont-ils le niveau requis, les compétences nécessaires ou les capacités pour entraîner des clubs ? Difficile d’y répondre pour un profane du football.

On ne s’improvise pas entraîneur

"Le niveau du football burkinabè est le reflet du niveau de nos entraîneurs", nous a confié le technicien Daouda Sanou Famozo. Une phrase qui en dit long par rapport aux différentes supputations que suscite le sport roi dans notre pays.

Ce qui pourrait bien signifier : si nous sommes tous unanimes à reconnaître que le niveau du football burkinabè est bon, c’est que le niveau des entraîneurs est bon et inversement ; s’il ne l’est pas, il en va de même pour les encadreurs locaux. Disons - le, s’il n’est pas facile d’apprécier nos entraîneurs de football, il faut tout de même reconnaître qu’ils font face à beaucoup de difficultés, ce qui ne leur permet pas toujours de s’exprimer convenablement.

Cela dit, comment devons-nous les juger sur leur travail ?

Pour une équipe senior, ce qui importe, ce sont les résultats et un entraîneur doit le savoir. Et pour les atteindre, il doit à sa prise de fonction connaître le niveau de l’équipe, ses conditions techniques, financières, et humaines, cela en accord avec les objectifs de ses dirigeants. Ce sont certes des questions internes mais nécessaires pour juger objectivement un entraîneur sur ses résultats. Ce n’est qu’à partir de ces éléments de base que l’on peut affirmer qu’il est bon parce qu’il est parvenu à maintenir le club en première division comme cela lui avait été demandé au départ. Cela signifie aussi que ne devient pas bon entraîneur qui veut.

En effet, un entraîneur de football est d’abord une personne qui exerce une responsabilité et intervient sur les paramètres et les facteurs de la performance. C’est dans cette logique que le Directeur technique national (DTN) de la Fédération burkinabè de football (FBF), Jean Macagno, indique qu’un entraîneur est un technicien qui prend un groupe de joueurs pour l’amener au niveau de performance le plus élevé possible.

Selon Daouda Sanou Famozo, il y a au moins cinq critères pour être un entraîneur. Il faut être un excellent théoricien, un bon pratiquant, un fin psychologue, un bon pédagogue, un leader c’est-à-dire avoir une personnalité capable de mener un groupe. Avec tous ces paramètres, on note qu’il y a des entraîneurs qui ont des profils pour diriger des seniors, d’autres les plus jeunes, puisque ce ne sont pas les mêmes difficultés, ni les mêmes objectifs.

Il y a aussi un volet formation, parce qu’on ne devient pas entraîneur par improvisation et il y a à mettre en application, un vécu de footballeur. Ce qui permet de mettre en pratique les données que l’on a, tout ce qu’on peut recevoir par la formation et l’expérience. Le vécu de footballeur est des fois un atout pour certains, puisqu’il leur permet de comprendre ce qui se passe sur le terrain.

Des anciens internationaux arrivent ainsi à faire passer des messages tout comme à l’inverse, il y en a qui ne l’ont pas été mais arrivent à être de bons meneurs d’hommes. Nous constatons au Burkina que nous avons des entraîneurs qui réunissent les paramètres de la performance, mais est-ce que les dirigeants tiennent compte de tout cela, avant de recruter un entraîneur ?

Ce n’est pas toujours évident, parce que c’est selon les moyens et les ambitions des clubs. Pendant que certains s’attachent les services du premier venu, d’autres comme l’ASFA-Y, le RCK ou encore l’EFO, l’USO, le RCB, l’ASFB cherchent celui qui va leur donner le titre de champion ou la coupe du Faso, voire les amener le plus loin possible en compétitions africaines.

L’environnement dans les clubs ne s’y prête pas souvent quelle que soit la bonne volonté de l’entraîneur. Ce dernier est parfois à la merci des clans d’une même famille, subit la pression des dirigeants, lesquels, à la veille d’un match, montent au créneau, en demandant à l’entraîneur de ne pas aligner tel joueur, parce qu’il ne sera pas à la hauteur du derby ou que ce joueur-ci doit figurer dans le onze de départ.

Autant de situations qui se vivent dans nos clubs. Disons-le, dans notre football, tout le monde agit en amateur. C’est pourquoi, l’on ne doit pas toujours reprocher à l’entraîneur d’être subjectif, si le football lui-même n’est pas professionnalisé. La seule façon de mettre l’entraîneur face à ses responsabilités, c’est de le recruter de façon professionnelle, le mettre dans un contexte professionnel, et le laisser s’exprimer de façon professionnelle.

Entraîneurs made in Burkina

Pour être recrutés, les entraîneurs mettent de plus en plus en valeur leur CV (curriculum vitae) où il est fait mention des formations reçues. Certains d’entre eux sont formés au Burkina, notamment à l’INJEPS.

La formation à l’Institut national de la jeunesse, de l’éducation physique et sportive (INJEPS) est générale. Elle concerne toutes les disciplines sportives et s’étale sur 3 et 4 ans en fonction du niveau. L’institut est actuellement en pleine mutation et met à la disposition du ministère des Enseignements et celui des Sports et des Loisirs, des enseignants d’éducation physique et sportive (EPS). Cet établissement assure aussi la formation de spécialistes en sport.

La formation des enseignants d’EPS intéresse ceux qui apprennent toutes les disciplines sportives, et à partir de la 2e année pour ceux qui finissent en 3 ans. Il y a également ce que l’on appelle l’option. Elle consiste à avoir plus de temps pour la spécialisation (en football, basket-ball, handball, ...), afin d’approfondir ses connaissances d’encadreur d’équipe dans les différentes catégories (minimes, cadets, ...).

Ainsi, les enseignants reçoivent tout ce qui concerne l’entraînement au niveau technique, tactique, physique. C’est ce que font également les optionnaires en football qui abordent aussi les aspects sur la psychologie de l’entraînement, le coaching (comment préparer et gérer une équipe pendant une compétition). Ils ont un quota horaire de 60 heures par année de formation.

En faisant un calcul par rapport à la formation des entraîneurs de football dans des centres spécialisés, selon des spécialistes, on peut les classer au niveau 2, soit le 2e degré. Il faut souligner que dans le cadre de leur formation, les étudiants doivent trouver des clubs ou des équipes pour pratiquer ce qu’ils ont appris.

"Nos entraîneurs ne sont pas bons". C’est une expression entendue très souvent dans les tribunes de nos stades où autres lieux de discussions. Il ne faut pas être aussi catégorique, puisqu’au Burkina, nous avons des entraîneurs de référence qui ont fait et continuent de faire leur preuve. La plupart d’entre eux ont été anciens footballeurs.

Nous pouvons évoquer en premier, le nom de Malo Idrissa Traoré dit Saboteur. C’est lui qui, pour la première fois, a qualifié sur le terrain les Etalons pour une phase finale de la CAN (Afrique du Sud 96). Il a aussi dirigé les équipes nationales du Niger et de la Centrafrique, avant de se retrouver présentement et une fois de plus à la tête des Etalons pour un nouveau challenge. Saboteur a conduit le Kadiogo en 1978 aux demi-finales de la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe.

L’homme a bourlingué sur le continent avec en Côte d’Ivoire, les clubs de l’ASEC Mimosas, du Sporting club de Gagnoa, du Sabé sports de Bouna et du Stade d’Abidjan. Il s’est occupé du Djoliba du Mali, de la JS Ténéré du Niger, du M’Bilinga du Gabon, de l’AS cheminots de Pointe-Noire du Congo, du FC Medenine de la Tunisie. Notons aussi le mérite de Bernard Bayala d’avoir qualifié, en 1973, les Etalons pour les Jeux africains de Lagos.

Outre ces deux, d’autres techniciens pétris de talent ont également su apporter leur touche à la bonne marche du football burkinabè. Grâce à Sidiki Diarra qui encadre actuellement les Etalons juniors et espoirs, les Etalons ont participé à la CAN 2002 au Mali. Diarra a été deux fois champion du Burkina avec l’USFRAN et l’USFA et a eu à prendre en charge l’encadrement du Djoliba du Mali.

Sidiki Diarra est depuis l’année 2006, le premier entraîneur à qualifier, sur le terrain, le Burkina pour une CAN juniors, celle qui se déroule présentement au Congo. L’on ne saurait par ailleurs oublier cette belle page écrite par les Etalons cadets deux fois vice-champions d’Afrique (1999 et 2001) et auteurs de deux participations à la coupe du monde aux mêmes années avec en prime une 3e place en 2003. Cela s’est passé sous la houlette du fameux duo Jacques Yaméogo-Pihouri Webonga.

D’ailleurs, Pihouri vient de réussir une autre qualification à la CAN 2007 au Togo. Si certains d’entre eux sont encore en activité, d’autres techniciens ont commencé à mettre en exergue leurs qualités d’entraîneur. Nous pouvons citer Brama Traoré qui fut déjà champion avec le RCB, Séraphin Dargani qui a réussi en deux années consécutives à remporter le titre de champion avec le RCK (2005) et l’ASFA-Y (2006), Ousmane Compaoré dit Lato, Gualbert Kaboré, Seydou Zerbo dit Krol, Zaïdi Compaoré, Lassinan Savadogo. Mais, il faut avouer que le Burkina reste attaché aux techniciens expatriés.

Le mythe de l’entraîneur étranger

Sous nos cieux, l’entraîneur européen pour ne pas dire étranger, a toujours eu une place de choix. Selon certaines personnes, le Burkinabè dans le temps avait le complexe de ce qui vient de l’étranger, en attribuant cette situation au fait que "cela nous a été imposé peut-être par le colonisateur". Elles font savoir qu’il faut aussi prendre en compte des facteurs subjectifs, de pauvreté et d’ignorance.

Pour d’autres, "on ne s’aime pas entre nous Burkinabè", parce que l’un ne veut pas voir l’autre faire mieux que lui ou réussir là où il a échoué. Il y a également le respect de l’étranger mais le constat qui est fait souvent, c’est que le Burkinabè prend du plaisir à découvrir l’étranger.

Il y a un malin plaisir à admirer celui qui arrive d’un autre pays, précédé de la marque de ce technicien qui vient révolutionner notre sport-roi et nous conduire là où nous ne sommes jamais arrivés. Cela se vit aussi avec les joueurs, lesquels sont précédés de leur qualité de grand joueur, de leur talent de meilleur buteur, ou encore de leur efficacité de défenseur.

Et c’est un rêve pour beaucoup de supporters, avec la complicité des dirigeants. Un complexe qui habite tout ce beau monde mais nous notons que ce sont les dirigeants qui entretiennent cet état de fait. Il ressort par exemple des propos tels que "nos entraîneurs ne connaissent pas grand-chose de l’évolution du football", "ils ne maîtrisent pas la science et l’art du football", "on se connaît tous ici et qu’est-ce qu’ils peuvent bien nous apprendre en plus".

Il est vrai que des entraîneurs se compromettent parfois, pour pouvoir conserver leur poste, ou trouver un club à entraîner. Il faut avouer que lorsqu’ils recrutent des entraîneurs nationaux, les dirigeants ne font pas assez d’efforts pour les mettre dans de bonnes conditions de travail, mais pour l’Européen ou l’étranger, on est prêt à tous les sacrifices possibles, afin qu’il réussisse sa mission.

Par Antoine BATTIONO


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Cette dernière conclusion tient t'elle avec ce que l'on a vu avec le juniors? je ne le pense pas
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