La Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) envisage d'envoyer une délégation à Zurich (Suisse), siège de la Fédération internationale de football association (FIFA), pour plaider la cause des Panthères du Gabon, lourdement sanctionnés, mardi dernier, par l’instance dirigeante du football mondial, a appris APA de source fédérale.
Non seulement la FIFA a donné match perdu sur tapis vert (3-0) à l’équipe nationale du Gabon, mais elle lui a également infligé une amende de 3.249.726 FCFA payable dans les 30 jours suivant la notification de sa sanction qui a été faite à la FEGAFOOT.
La sanction provient de ce que les Panthères ont évolué avec le défenseur latéral Charly Moussono, un joueur à la nationalité douteuse, lors de leur confrontation avec le Mena national du Niger (0-0), le 3 juin dernier à Niamey, pour le compte du match aller du groupe E des éliminatoires de la zone Afrique de la Coupe du monde de football prévue au Brésil en 2014.
En dépit des appels renouvelés de la FIFA, le Gabon n’a toujours pas produit les documents exigés sur la naturalisation en bonne et due forme de Charly Moussono, un ressortissant camerounais disposant néanmoins d’un passeport gabonais.
La FEGAFOOT a fait savoir qu'elle allait faire appel de la décision de la FIFA, en envoyant une délégation au siège de l’instance mondiale ainsi qu’un dossier sur le joueur incriminé, qui évolue actuellement au Tuks Pretoria University, club de première division sud-africaine.
Dans un rapport, la FIFA accuse la FEGAFOOT d’avoir enfreint l’article 55 alinéa 1 du Code disciplinaire de la FIFA (CDF) qui stipule que si un joueur prend part à une rencontre officielle alors qu’il n’est pas qualifiable, son équipe sera sanctionnée d’un forfait (art. 31) et paiera une amende de 6000 CHF (franc Suisse) au moins.
D’origine camerounaise, Charly Moussono est arrivé en 2005 au Gabon pour évoluer avec Franceville FC, un club basé dans le sud-est du pays, qui lui a permis d’acquérir la nationalité gabonaise. En 2006, en vacances dans son Cameroun natal, Moussono est intégré dans l’équipe nationale du Cameroun de Beach soccer.
Avec cette formation, dirigée à l’époque par Joseph Antoine Bell, il se rend à Rio de Janeiro (Brésil) pour disputer la Coupe du monde. Ce sont les traces de son passage dans une équipe nationale étrangère qui ont été retrouvées sur le logiciel de la FIFA qui, d’ailleurs, aurait pris le soin d’alerter la FEGAFOOT pour que ce joueur ne fût pas aligné contre le Niger.
Par ailleurs, Moussono aurait également brandi son passeport camerounais, lors des négociations de son contrat avec le club sud-africain de Tuks Pretoria University, pénalisant davantage les Panthères du Gabon, qui faisaient la course en tête du groupe E avec les diables Rouges du Congo (4 pts).
Après la décision de la FIFA, la sélection gabonaise a été rétrogradée à la 3ème place avec 3 points (-1), derrière le Niger (3 pts, -1) et le Burkina Faso (1 pt, -1). Après deux journées de compétition dans ce groupe, le Congo est désormais seul en tête avec 4 points.
Source: APAnews
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Non seulement la FIFA a donné match perdu sur tapis vert (3-0) à l’équipe nationale du Gabon, mais elle lui a également infligé une amende de 3.249.726 FCFA payable dans les 30 jours suivant la notification de sa sanction qui a été faite à la FEGAFOOT.
La sanction provient de ce que les Panthères ont évolué avec le défenseur latéral Charly Moussono, un joueur à la nationalité douteuse, lors de leur confrontation avec le Mena national du Niger (0-0), le 3 juin dernier à Niamey, pour le compte du match aller du groupe E des éliminatoires de la zone Afrique de la Coupe du monde de football prévue au Brésil en 2014.
En dépit des appels renouvelés de la FIFA, le Gabon n’a toujours pas produit les documents exigés sur la naturalisation en bonne et due forme de Charly Moussono, un ressortissant camerounais disposant néanmoins d’un passeport gabonais.
La FEGAFOOT a fait savoir qu'elle allait faire appel de la décision de la FIFA, en envoyant une délégation au siège de l’instance mondiale ainsi qu’un dossier sur le joueur incriminé, qui évolue actuellement au Tuks Pretoria University, club de première division sud-africaine.
Dans un rapport, la FIFA accuse la FEGAFOOT d’avoir enfreint l’article 55 alinéa 1 du Code disciplinaire de la FIFA (CDF) qui stipule que si un joueur prend part à une rencontre officielle alors qu’il n’est pas qualifiable, son équipe sera sanctionnée d’un forfait (art. 31) et paiera une amende de 6000 CHF (franc Suisse) au moins.
D’origine camerounaise, Charly Moussono est arrivé en 2005 au Gabon pour évoluer avec Franceville FC, un club basé dans le sud-est du pays, qui lui a permis d’acquérir la nationalité gabonaise. En 2006, en vacances dans son Cameroun natal, Moussono est intégré dans l’équipe nationale du Cameroun de Beach soccer.
Avec cette formation, dirigée à l’époque par Joseph Antoine Bell, il se rend à Rio de Janeiro (Brésil) pour disputer la Coupe du monde. Ce sont les traces de son passage dans une équipe nationale étrangère qui ont été retrouvées sur le logiciel de la FIFA qui, d’ailleurs, aurait pris le soin d’alerter la FEGAFOOT pour que ce joueur ne fût pas aligné contre le Niger.
Par ailleurs, Moussono aurait également brandi son passeport camerounais, lors des négociations de son contrat avec le club sud-africain de Tuks Pretoria University, pénalisant davantage les Panthères du Gabon, qui faisaient la course en tête du groupe E avec les diables Rouges du Congo (4 pts).
Après la décision de la FIFA, la sélection gabonaise a été rétrogradée à la 3ème place avec 3 points (-1), derrière le Niger (3 pts, -1) et le Burkina Faso (1 pt, -1). Après deux journées de compétition dans ce groupe, le Congo est désormais seul en tête avec 4 points.
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