Benoit Cheyrou décrypte le duo qu'il forme avec Charles Kaboré au milieu du terrain. Élie Baup loue également le travail du Burkinabé.
Benoît, comment tu juges ton association avec Charles Kaboré au milieu ?
Benoît Cheyrou : "C'est quelqu'un que je connais très bien, puisqu'il est arrivé six mois après moi. Ça fait cinq ou six ans qu'il est là. On s'apprécie, donc cela facilite nos rapports en dehors du terrain, mais aussi sur le terrain, dans la communication, avant les matchs, pendant la préparation, mais aussi pendant le match."
Quand on se connaît depuis longtemps, c'est plus facile de se dire les choses sur le terrain ?
B.C. "Oui, peut-être. On sait qu'il n'y a pas d'arrière pensé derrière, on peut s'engueuler, se bouger, se motiver, tout en sachant que ça reste sur le terrain et que c'est constructif. On sait ce que l'on a fait, on a du vécu ensemble."
Élie, Kaboré est devenu indéboulonnable de votre onze de départ ?
Élie Baup : "Dans l'équilibre de notre milieu, on a une équipe portée vers l'avant, avec beaucoup d'actions construites vers l'avant, même si l'on a un petit déficit de finition. À la perte de balle, il faut rééquilibrer tout ça, avec un joueur d'équilibre dans l'équipe, et Kaboré amène cet équilibre entre les transitions quand on attaque, quand on perd le ballon, et inversement quand l'adversaire attaque pour récupérer et attaquer à notre tour. Ce sont des transitions dans le jeu, et il faut des joueurs qui ont le profil pour ça."
N'êtes-vous pas un duo trop défensif qui ne se projette que trop peu vers l'avant ?
B.C. : "C'est notre boulot. On est milieu défensif, on défend. C'est ce qui a fait notre force depuis le début de saison, que tout le monde défende bien, que ce soit les milieux, les défenseurs ou les attaquants, certains voudraient qu'ils marquent plus de buts, mais ils défendent aussi beaucoup, c'est ce qui fait qu'on a gagné des matchs aussi en début de saison. Je suis un joueur qui aime bien se projeter vers l'avant, qui aime bien participer au jeu, dans la première passe, la première relance, l'avant-dernière ou la dernière passe. Je crois que je suis le joueur qui a le plus frappé contre Paris. Je ne suis pas trop d'accord avec ce que vous dites."
le phoceen
Benoît, comment tu juges ton association avec Charles Kaboré au milieu ?
Benoît Cheyrou : "C'est quelqu'un que je connais très bien, puisqu'il est arrivé six mois après moi. Ça fait cinq ou six ans qu'il est là. On s'apprécie, donc cela facilite nos rapports en dehors du terrain, mais aussi sur le terrain, dans la communication, avant les matchs, pendant la préparation, mais aussi pendant le match."
Quand on se connaît depuis longtemps, c'est plus facile de se dire les choses sur le terrain ?
B.C. "Oui, peut-être. On sait qu'il n'y a pas d'arrière pensé derrière, on peut s'engueuler, se bouger, se motiver, tout en sachant que ça reste sur le terrain et que c'est constructif. On sait ce que l'on a fait, on a du vécu ensemble."
Élie, Kaboré est devenu indéboulonnable de votre onze de départ ?
Élie Baup : "Dans l'équilibre de notre milieu, on a une équipe portée vers l'avant, avec beaucoup d'actions construites vers l'avant, même si l'on a un petit déficit de finition. À la perte de balle, il faut rééquilibrer tout ça, avec un joueur d'équilibre dans l'équipe, et Kaboré amène cet équilibre entre les transitions quand on attaque, quand on perd le ballon, et inversement quand l'adversaire attaque pour récupérer et attaquer à notre tour. Ce sont des transitions dans le jeu, et il faut des joueurs qui ont le profil pour ça."
N'êtes-vous pas un duo trop défensif qui ne se projette que trop peu vers l'avant ?
B.C. : "C'est notre boulot. On est milieu défensif, on défend. C'est ce qui a fait notre force depuis le début de saison, que tout le monde défende bien, que ce soit les milieux, les défenseurs ou les attaquants, certains voudraient qu'ils marquent plus de buts, mais ils défendent aussi beaucoup, c'est ce qui fait qu'on a gagné des matchs aussi en début de saison. Je suis un joueur qui aime bien se projeter vers l'avant, qui aime bien participer au jeu, dans la première passe, la première relance, l'avant-dernière ou la dernière passe. Je crois que je suis le joueur qui a le plus frappé contre Paris. Je ne suis pas trop d'accord avec ce que vous dites."
le phoceen