MATCH AMICAL INTERNATIONAL
Les Etalons se jouent des Léopards de justesse
Publié le jeudi 15 novembre 2012
Les Etalons ont réussi une belle petite performance en dominant les Léopards de la RD Congo sur le score de 1 but à 0, lors de la date FIFA du mercredi 14 novembre 2012 au stade de Abdi d’El-Yadidah au Maroc. C’était dans le cadre d’un match amical international comptant pour la préparation des deux formations en route pour la CAN Afrique du Sud 2013.
La surprise du chef a été cette défense concoctée par l’entraîneur des Etalons, Paul Put, pour affronter les Léopards de la RD Congo de Claude Leroy au cours de la date FIFA du 14 novembre dernier au stade de Abdi d’El-Yadida au Maroc. Une rencontre qui se situait dans le cadre de ces équipes nationales en perspective de la CAN 2013. Et devant le gardien de but burkinabè, Abdoulaye Soulama, on enregistrait, à droite, Henri Traoré, ex-sociétaire de l’EFO aujourd’hui au Ghana, à gauche Yusuf Maroof, coéquipier de Ali Rabo en Egypte et dans l’axe central Ousséni Yéyé et celui qui faisait figure de grosse pointure, Paul Koulibaly. Alors que la défense burkinabè est déjà l’objet de critiques, on se demandait bien comment celle-ci allait se comporter face à cette équipe congolaise qui avait quand même du beau monde devant dont Alain Kaluyituka, Jérémie Bokila, Cédric Makiadi ou encore le métronome et capitaine Trésor Mabi Mputu qui sait tout faire avec la boule de cuir. Mais, ce fut autrement puisque bien en place tactiquement, la défense des Etalons s’est montrée rigoureuse, appliquée, disciplinée avec le soutien d’un milieu conduit par le capitaine Charles Kaboré qui avait, à ses côtés, Mohamed Koffi et Djakaridja Koné. Cela a mis en difficulté l’adversaire qui a eu du mal à trouver des repères et l’attaquant des Etalons, Aristide Bancé, n’a pas manqué très tôt la défense des Léopards dès les 3e et 6e mn. Le jeu qui semblait quelque peu s’équilibré va, par la suite, basculer au bénéfice des Burkinabè à la 24e mn. En effet, suite à une belle combinaison offensive, Yusuf Maroof dans le couloir gauche envoie un centre sur lequel Wilfried Dah est bousculé dans la surface congolaise, obtenant un penalty que Aristide Bancé, très en verve, transforme victorieusement en but : 1 à 0. Les choses ne pouvaient pas mieux commencer pour ces Etalons dont on ne vendait pas très cher la peau face à la défection d’un certain nombre de leurs cadres. Les Congolais, conduits par Trésor Mabi Mputu qui savait bien allier gestes techniques, coup d’œil et passes précises, vont faire tourner le ballon sans pouvoir trouver la faille dans la défense burkinabè dont le premier rideau a su jouer son rôle. Mais, à la 58e mn, les Léopards, dont l’entraîneur Claude Leroy a passé tout son temps à rouspéter sur l’arbitrage, passent à côté de l’égalisation suite à un coup franc exécuté du côté gauche par Trésor Mabi Mputu et dévié par un de ses partenaires dans la surface burkinabè au 2e poteau où le gardien Abdoulaye Soulama qui, jusque-là, n’était nullement inquiété, ressort le ballon qui filait tout droit dans ses buts d’un beau reflexe de la main gauche. Dès lors, les Congolais vont multiplier les offensives en faisant tourner le ballon de la gauche vers la droite en passant par le milieu mais, les Burkinabè qui avaient effectués quelques changements, s’étaient résolus à jouer beaucoup repliés derrière, les empêchant d’approcher leur surface, tout en multipliant de rares contres infructueux. Les dernières minutes de la rencontre devenaient quelque peu pénibles pour les partenaires de Charles Kaboré qui avait entre-temps cédé sa place à Florent Rouamba. Néamoins, beaucoup ont su tenir le coup jusqu’à la fin du temps réglementaire, l’emportant par le score de 1 but à 0. Une victoire bonne pour le moral mais qui ne doit pas cacher les failles de l’équipe burkinabè et à ce niveau, c’est à l’encadrement technique de savoir tirer les enseignements et ne pas être dans les nuages à quelques semaines de la CAN.
La composition des deux équipes
Burkina : Abdoulaye Soulama – Henri Traoré, Yusuf Maroof, Ousséni Yéyé (45e mn Soumaïla Belem), Paul Koulibaly – Mohamed Koffi, Djakaridja Koné (57e mn Ali Rabo), Charles Kaboré (capitaine) (45e mn Florent Rouamba) – Wilfried Dah (88e mn Aboubacar Zerbo), Wilfried Balima, Aristide Bancé
Remplaçants : Moussa Germain Sanou, Aboubacar Zerbo, Florent Rouamba, Ali Rabo, Soumaïla Belem Entraîneur : Paul Put
RD Congo : Parfait Mandanda – Mpeko Issama, Jean Kasusula (45e mn Landry Mulemo), Bobo Ugenda, Chancel Mbemba – Hervé Kage (45e mn Zola Matumona), Cédric Makiadi, Trésor Mabi Mputu (capitaine) – Deo Kanda, Alain Kaluyituka (71e mn Nzinga Luvumbu), Jérémie Bokila (61e mn Budje Manzia) Remplaçants : Landu Bakala, Muteba Kidiaba, Landry Mulemo, Mabidi Lema, Zola Matumona, Budje Manzia, Nzinga Luvumbu
Entraîneur : Claude Leroy
Ce qu’ils ont dit
Paul Put (entraîneur des Etalons)
« C’est une bonne satisfaction pour nous parce que nous visions deux objectifs à travers ce stage. Il s’agissait d’effectuer des tests physiques pour les joueurs, d’essayer de nouveaux joueurs tout en changeant la position de certains dans le jeu. La première partie a été bonne avec la manière de jouer et nous avons marqué sans encaisser. La deuxième période a été un peu plus difficile mais nous avons été forts mentalement. Je suis satisfait de la prestation des nouveaux venus qui ont montré quelque chose ; ce ne sera pas facile de sélectionner les joueurs pour l’Afrique du Sud mais ça donnera des idées pour la suite ».
Charles Kaboré (capitaine des Etalons) « Je pense que l’équipe nationale du Burkina regorge de joueurs talentueux et nous sommes tous solidaires parce que nous avons envie, que ce soit les nouveaux ou ceux qui sont là depuis, qui montrent quelque chose. Tout le monde est important pour le coach et nous nous sommes battus les uns pour les autres en marquant sans encaisser. C’est bon pour la suite et surtout pour la préparation de la CAN ».
Paul Put – Sidi Napon
Paul Put – Sidi Napon : Vite, trouvons une solution Au sein de l’encadrement technique des Etalons, on peut affirmer que plus rien ne va. En effet, c’est un secret de polichinelle de dire qu’entre l’entraîneur national Paul Put et son adjoint Sidi Napon, les relations ne sont plus au beau fixe. L’expédition d’El-Yadidah au Maroc au compte de la FIFA du 14 novembre dernier pour le match Burkina – RD Congo a confirmé une fois de plus tout ce qui se racontait, se divulguait et se répandait sur les relations entre ces deux personnages. Paul Put et Sidi Napon ne se parlent plus et pendant tout le séjour, pour ce que nous avons observé, ils ne se sont dit aucun mot. A la veille du match, Paul Put a dirigé seul l’entraînement pendant que Sidi Napon était sur la pelouse à observer sans rien faire et lorsqu’il s’est écrié s’adressant à des joueurs pendant les exercices : « c’est bien, c’est bien », l’entraîneur national a décidé d’amener les joueurs vers un autre angle du terrain. Au cours des 90 mn de la rencontre, ils étaient assis côte-à-côte sans jamais se regarder, ni échanger sur quoi que ce soit, pendant que sur le banc congolais, on apercevait souvent Claude Leroy se retourner pour échanger avec ses adjoints dont le Congolais Santos Muntunbilé. Un comportement qui ressemble à celui de bambins qui ont décidé de ne plus se parler à cause d’une fille du quartier. Les premiers responsables de notre football et de notre sport sont interpellés face à cette situation qui perdure sans que personne ne réagisse. Il faut donc vite trancher avant l’expédition au pays de Nelson Mandela pour éviter que cela pourrisse l’ambiance et l’environnement au sein et autour de l’équipe nationale.
Antoine BATTIONO (envoyé spécial)
Les Etalons se jouent des Léopards de justesse
Publié le jeudi 15 novembre 2012
Les Etalons ont réussi une belle petite performance en dominant les Léopards de la RD Congo sur le score de 1 but à 0, lors de la date FIFA du mercredi 14 novembre 2012 au stade de Abdi d’El-Yadidah au Maroc. C’était dans le cadre d’un match amical international comptant pour la préparation des deux formations en route pour la CAN Afrique du Sud 2013.
La surprise du chef a été cette défense concoctée par l’entraîneur des Etalons, Paul Put, pour affronter les Léopards de la RD Congo de Claude Leroy au cours de la date FIFA du 14 novembre dernier au stade de Abdi d’El-Yadida au Maroc. Une rencontre qui se situait dans le cadre de ces équipes nationales en perspective de la CAN 2013. Et devant le gardien de but burkinabè, Abdoulaye Soulama, on enregistrait, à droite, Henri Traoré, ex-sociétaire de l’EFO aujourd’hui au Ghana, à gauche Yusuf Maroof, coéquipier de Ali Rabo en Egypte et dans l’axe central Ousséni Yéyé et celui qui faisait figure de grosse pointure, Paul Koulibaly. Alors que la défense burkinabè est déjà l’objet de critiques, on se demandait bien comment celle-ci allait se comporter face à cette équipe congolaise qui avait quand même du beau monde devant dont Alain Kaluyituka, Jérémie Bokila, Cédric Makiadi ou encore le métronome et capitaine Trésor Mabi Mputu qui sait tout faire avec la boule de cuir. Mais, ce fut autrement puisque bien en place tactiquement, la défense des Etalons s’est montrée rigoureuse, appliquée, disciplinée avec le soutien d’un milieu conduit par le capitaine Charles Kaboré qui avait, à ses côtés, Mohamed Koffi et Djakaridja Koné. Cela a mis en difficulté l’adversaire qui a eu du mal à trouver des repères et l’attaquant des Etalons, Aristide Bancé, n’a pas manqué très tôt la défense des Léopards dès les 3e et 6e mn. Le jeu qui semblait quelque peu s’équilibré va, par la suite, basculer au bénéfice des Burkinabè à la 24e mn. En effet, suite à une belle combinaison offensive, Yusuf Maroof dans le couloir gauche envoie un centre sur lequel Wilfried Dah est bousculé dans la surface congolaise, obtenant un penalty que Aristide Bancé, très en verve, transforme victorieusement en but : 1 à 0. Les choses ne pouvaient pas mieux commencer pour ces Etalons dont on ne vendait pas très cher la peau face à la défection d’un certain nombre de leurs cadres. Les Congolais, conduits par Trésor Mabi Mputu qui savait bien allier gestes techniques, coup d’œil et passes précises, vont faire tourner le ballon sans pouvoir trouver la faille dans la défense burkinabè dont le premier rideau a su jouer son rôle. Mais, à la 58e mn, les Léopards, dont l’entraîneur Claude Leroy a passé tout son temps à rouspéter sur l’arbitrage, passent à côté de l’égalisation suite à un coup franc exécuté du côté gauche par Trésor Mabi Mputu et dévié par un de ses partenaires dans la surface burkinabè au 2e poteau où le gardien Abdoulaye Soulama qui, jusque-là, n’était nullement inquiété, ressort le ballon qui filait tout droit dans ses buts d’un beau reflexe de la main gauche. Dès lors, les Congolais vont multiplier les offensives en faisant tourner le ballon de la gauche vers la droite en passant par le milieu mais, les Burkinabè qui avaient effectués quelques changements, s’étaient résolus à jouer beaucoup repliés derrière, les empêchant d’approcher leur surface, tout en multipliant de rares contres infructueux. Les dernières minutes de la rencontre devenaient quelque peu pénibles pour les partenaires de Charles Kaboré qui avait entre-temps cédé sa place à Florent Rouamba. Néamoins, beaucoup ont su tenir le coup jusqu’à la fin du temps réglementaire, l’emportant par le score de 1 but à 0. Une victoire bonne pour le moral mais qui ne doit pas cacher les failles de l’équipe burkinabè et à ce niveau, c’est à l’encadrement technique de savoir tirer les enseignements et ne pas être dans les nuages à quelques semaines de la CAN.
La composition des deux équipes
Burkina : Abdoulaye Soulama – Henri Traoré, Yusuf Maroof, Ousséni Yéyé (45e mn Soumaïla Belem), Paul Koulibaly – Mohamed Koffi, Djakaridja Koné (57e mn Ali Rabo), Charles Kaboré (capitaine) (45e mn Florent Rouamba) – Wilfried Dah (88e mn Aboubacar Zerbo), Wilfried Balima, Aristide Bancé
Remplaçants : Moussa Germain Sanou, Aboubacar Zerbo, Florent Rouamba, Ali Rabo, Soumaïla Belem Entraîneur : Paul Put
RD Congo : Parfait Mandanda – Mpeko Issama, Jean Kasusula (45e mn Landry Mulemo), Bobo Ugenda, Chancel Mbemba – Hervé Kage (45e mn Zola Matumona), Cédric Makiadi, Trésor Mabi Mputu (capitaine) – Deo Kanda, Alain Kaluyituka (71e mn Nzinga Luvumbu), Jérémie Bokila (61e mn Budje Manzia) Remplaçants : Landu Bakala, Muteba Kidiaba, Landry Mulemo, Mabidi Lema, Zola Matumona, Budje Manzia, Nzinga Luvumbu
Entraîneur : Claude Leroy
Ce qu’ils ont dit
Paul Put (entraîneur des Etalons)
« C’est une bonne satisfaction pour nous parce que nous visions deux objectifs à travers ce stage. Il s’agissait d’effectuer des tests physiques pour les joueurs, d’essayer de nouveaux joueurs tout en changeant la position de certains dans le jeu. La première partie a été bonne avec la manière de jouer et nous avons marqué sans encaisser. La deuxième période a été un peu plus difficile mais nous avons été forts mentalement. Je suis satisfait de la prestation des nouveaux venus qui ont montré quelque chose ; ce ne sera pas facile de sélectionner les joueurs pour l’Afrique du Sud mais ça donnera des idées pour la suite ».
Charles Kaboré (capitaine des Etalons) « Je pense que l’équipe nationale du Burkina regorge de joueurs talentueux et nous sommes tous solidaires parce que nous avons envie, que ce soit les nouveaux ou ceux qui sont là depuis, qui montrent quelque chose. Tout le monde est important pour le coach et nous nous sommes battus les uns pour les autres en marquant sans encaisser. C’est bon pour la suite et surtout pour la préparation de la CAN ».
Paul Put – Sidi Napon
Paul Put – Sidi Napon : Vite, trouvons une solution Au sein de l’encadrement technique des Etalons, on peut affirmer que plus rien ne va. En effet, c’est un secret de polichinelle de dire qu’entre l’entraîneur national Paul Put et son adjoint Sidi Napon, les relations ne sont plus au beau fixe. L’expédition d’El-Yadidah au Maroc au compte de la FIFA du 14 novembre dernier pour le match Burkina – RD Congo a confirmé une fois de plus tout ce qui se racontait, se divulguait et se répandait sur les relations entre ces deux personnages. Paul Put et Sidi Napon ne se parlent plus et pendant tout le séjour, pour ce que nous avons observé, ils ne se sont dit aucun mot. A la veille du match, Paul Put a dirigé seul l’entraînement pendant que Sidi Napon était sur la pelouse à observer sans rien faire et lorsqu’il s’est écrié s’adressant à des joueurs pendant les exercices : « c’est bien, c’est bien », l’entraîneur national a décidé d’amener les joueurs vers un autre angle du terrain. Au cours des 90 mn de la rencontre, ils étaient assis côte-à-côte sans jamais se regarder, ni échanger sur quoi que ce soit, pendant que sur le banc congolais, on apercevait souvent Claude Leroy se retourner pour échanger avec ses adjoints dont le Congolais Santos Muntunbilé. Un comportement qui ressemble à celui de bambins qui ont décidé de ne plus se parler à cause d’une fille du quartier. Les premiers responsables de notre football et de notre sport sont interpellés face à cette situation qui perdure sans que personne ne réagisse. Il faut donc vite trancher avant l’expédition au pays de Nelson Mandela pour éviter que cela pourrisse l’ambiance et l’environnement au sein et autour de l’équipe nationale.
Antoine BATTIONO (envoyé spécial)