Comme l’a si bien dit le webmaster, revenons à nos moutons.
J’ai voulu poster un sujet sur les deux entraineurs mais j’ai eu peur qu’on me traite de faiseur de guerre, or il me tient beaucoup à cœur.
Dans mes recherches, j’ai vu un vieil article d’un journal local qui parlait de l’origine de la discorde entre les deux dirigeants et en fouillant dans le GFE, il avait été posté par Nandok si j’ai bonne mémoire. Pendant ce temps, j’étais absent au forum.
Raison pour laquelle j’ai trouvé de la peine à le poster.
Vous m’excuserez de la longueur !!!!
Et voici le contenu :
Avant le coup d’envoie du match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2013 entre le Burkina Faso et la Centrafrique, une scène malheureuse entre l’entraîneur des Étalons Paul Put et son adjoint Sidi Napon a marqué ceux qui ont suivi les deux hommes. Paul Put et son préparateur physique ont devancé l’ancien joueur des Étalons au banc de touche où se trouvait sur le côté gauche deux sièges proches pour l’entraîneur et son adjoint et sur le côté droit ceux réservés au corps médical, à l’entraîneur des gardiens, au préparateur physique. A l’arrivé de Sidi Napon, le préparateur physique était assis à la place de l’entraîneur adjoint. Paul Put a accueilli Sidi Napon et a demandé celui-ci d’aller s’asseoir à la place des chaises réservées aux préparateurs physiques, à l’entraîneur des gardiens, à la commission médicale etc. Sidi Napon d’un signe de la main, a fait savoir qu’il n’irait pas s’asseoir à la place indiquée mais qu’il occuperait bien la chaise réservée à l’adjoint. Le préparateur physique Frédéric Renotte est donc allé chercher une chaise pour venir rejoindre l’entraîneur principal et son adjoint. Ils étaient donc trois au lieu de deux comme on le voit habituellement
Selon la source, le problème se situe au niveau des transferts des joueurs. La présence de l’ancien joueur des Étalons dérangerait Paul Put et Boureima Maïga manageur de Paul Put au Burkina. Ce dernier profiterait de la présence du technicien belge pour le transfert de certains joueurs qui leur rapporterait de gros sous. « Si Ibrahim Gnanou malgré les critiques est toujours convoqué, c’est pour lui trouver un contrat. Sidi a proposé à son entraîneur principal de convoqué Steeve Yago, défenseur central ainsi que le jeune Cheich Omar Bangré de Toulouse pour créer de la concurrence en défense. Il ne l’a pas écouté ». Cela n’aurait pas non plus plu à l’entraîneur adjoint qui estime que ses suggestions ne sont pas prises en compte. La tension entre les deux hommes auraient même rejaillit sur certains joueurs surnommé le groupe de Maïga qui selon d’autres sources se seraient plein auprès du ministre des sports Yacouba Ouédraogo. Mais, selon la première source, « Si Sidi Napon est toujours là, c’est à cause de Sita Sangaré. Le ministre voulait qu’il s’en aille mais le président de la FBF y est opposé». Cette situation aurait crée des frictions entre les deux hommes surtout que certains informations affirment que le choix de Paul Put n’était pas celui de Sita Sangaré. Certains joueurs des Étalons ont mal accueillis l’arrivée de Paul Put. Cela s’est fait ressentir lors de la conférence d’après match. Moumouni Dagano, le capitaine des Étalons affirmait qu’ils ont réussi à s’entendre malgré les problèmes qu’il y avait entre le coach et les joueurs. Bakary Koné, le défenseur des Étalons a souhaité plus de professionnalisme au niveau des Étalons.
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Football/CAN 2013: Les Etalons du Burkina se qualifient en battant la Centrafrique (3-1)
ORTM - 14/10/2012
Dans le dossier
Sport/ Football 2012
Les Étalons du Burkina se sont qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2013 en Afrique du Sud. Si l’encadrement technique s’est battu pour l’obtention de cette qualification, il se trouve qu’entre l’entraîneur Paul Put et son adjoint Sidi Napon, l’entente n’est pas parfaite.
Avant le coup d’envoie du match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2013 entre le Burkina Faso et la Centrafrique, une scène malheureuse entre l’entraîneur des Étalons Paul Put et son adjoint Sidi Napon a marqué ceux qui ont suivi les deux hommes. Paul Put et son préparateur physique ont devancé l’ancien joueur des Étalons au banc de touche où se trouvait sur le côté gauche deux sièges proches pour l’entraîneur et son adjoint et sur le côté droit ceux réservés au corps médical, à l’entraîneur des gardiens, au préparateur physique. A l’arrivé de Sidi Napon, le préparateur physique était assis à la place de l’entraîneur adjoint. Paul Put a accueilli Sidi Napon et a demandé celui-ci d’aller s’asseoir à la place des chaises réservées aux préparateurs physiques, à l’entraîneur des gardiens, à la commission médicale etc. Sidi Napon d’un signe de la main, a fait savoir qu’il n’irait pas s’asseoir à la place indiquée mais qu’il occuperait bien la chaise réservée à l’adjoint. Le préparateur physique Frédéric Renotte est donc allé chercher une chaise pour venir rejoindre l’entraîneur principal et son adjoint. Ils étaient donc trois au lieu de deux comme on le voit habituellement.
Manque de collaboration entre Paul Put et Sidi Napon
En réalité, cette scène témoigne de l’ambiance délétère entre les deux hommes depuis leurs prises de fonction en mai 2012. Le problème entre les deux hommes aurait commencé lors des premières séances d’entrainement. Paul Put aurait envoyé un rapport à la Fédération Burkinabè de Football dans lequel il affirme qu’il a confié des tâches à Sidi Napon et que ce dernier les a mal effectuées. Depuis lors, le belge n’a plus envie de travailler avec son adjoint. Lors des séances d’entraînement Sidi Napon est presque mis à l’écart. L’impression qui se dégage, c’est que les deux hommes ne préparent pas la séance d’entrainement ensemble. Mais selon des sources proches de l’encadrement technique et de la FBF, le problème est plus profond. Une tâche mal exécutée n’est pas une raison pour refuser de travailler avec son adjoint. A l’arrivée de Sita Sangaré à la tête de la FBF, il a émis le souhait de valoriser l’expertise locale. Le recrutement de Sidi Napon comme entraîneur adjoint s’inscrivait dans l’objectif que ce dernier qui n’avait pas d’expérience dans l’encadrement d’une équipe nationale apprenne aux côtés de Paul Put. En plus, Sidi Napon qui connait mieux la mentalité des Burkinabè et l’environnement du football local etc. devait apporter ses conseils au coach titulaire pour gérer la pression.
Manque de confiance
Selon la source, le problème se situe au niveau des transferts des joueurs. La présence de l’ancien joueur des Étalons dérangerait Paul Put et Boureima Maïga manageur de Paul Put au Burkina. Ce dernier profiterait de la présence du technicien belge pour le transfert de certains joueurs qui leur rapporterait de gros sous. « Si Ibrahim Gnanou malgré les critiques est toujours convoqué, c’est pour lui trouver un contrat. Sidi a proposé à son entraîneur principal de convoqué Steeve Yago, défenseur central ainsi que le jeune Cheich Omar Bangré de Toulouse pour créer de la concurrence en défense. Il ne l’a pas écouté ». Cela n’aurait pas non plus plu à l’entraîneur adjoint qui estime que ses suggestions ne sont pas prises en compte. La tension entre les deux hommes auraient même rejaillit sur certains joueurs surnommé le groupe de Maïga qui selon d’autres sources se seraient plein auprès du ministre des sports Yacouba Ouédraogo. Mais, selon la première source, « Si Sidi Napon est toujours là, c’est à cause de Sita Sangaré. Le ministre voulait qu’il s’en aille mais le président de la FBF y est opposé». Cette situation aurait crée des frictions entre les deux hommes surtout que certains informations affirment que le choix de Paul Put n’était pas celui de Sita Sangaré. Certains joueurs des Étalons ont mal accueillis l’arrivée de Paul Put. Cela s’est fait ressentir lors de la conférence d’après match. Moumouni Dagano, le capitaine des Étalons affirmait qu’ils ont réussi à s’entendre malgré les problèmes qu’il y avait entre le coach et les joueurs. Bakary Koné, le défenseur des Étalons a souhaité plus de professionnalisme au niveau des Étalons.
Des visions de jeu différentes
Si les deux hommes sont exigeants avec leurs joueurs, ils n’ont pas la même vision de jeu. Tandis que Paul Put prône un jeu avec de longues balles, Sidi Napon lui préférerait un jeu construit avec de petites passes. Sidi Napon a même été accusé de donner des signes contraires à ceux de Paul Put lors du match contre la Centrafrique. La question qui se pose est de savoir comment cela s’est passé. En plus Sidi Napon souhaite que certains joueurs locaux soient pris en équipe nationale alors que le coach principal estime qu’ils ne sont pas encore prêts pour jouer avec les Étalons.
Pendant le match contre la Centrafrique, des signes de collaboration ont apparus entre les deux hommes lorsque les Étalons étaient en difficulté. C’était l’une des rares fois pendant lesquelles les deux hommes se sont parlés. Preuve que les deux hommes peuvent travailler ensemble s’ils mettent chacun leur ego de côté. Mais, la responsabilité revient à Sita Sangaré. Le président de la FBF doit asseoir les deux hommes et leur faire comprendre qu’ils ont obligation de travailler ensemble. Le discours à tenir est que si l’équipe échoue, l’un ne partira pas sans l’autre. Ils sont condamnés à travailler ensemble. Même si Paul Put veut remettre en cause les connaissances de son adjoint, il s’avère que ce dernier n’est pas vierge en terme de connaissances sur le football. Il a également tapé dans le ballon dans le championnat local et en équipe nationale en plus d’une éphémère carrière professionnelle. A cela s’ajoute le fait qu’il a aussi entraîné dans une équipe française même si c’est au niveau amateur.
Paul Put et Sidi Napon sont obligés de travailler ensemble
Il est de la responsabilité donc de Sita Sangaré d’emmener les deux hommes a fumer le calumet de la paix. Car, si les Étalons perdent, on ne dit pas, « Sita Sangaré a perdu », « Paul Put a été battu» « Napon s’est incliné » mais plutôt, « le Burkina Faso s’est fait battre ». S’il faut travailler à créer un esprit de solidarité au sein des joueurs, l’encadrement technique devrait être capable à faire de même. Ainsi, il faudrait faire la part des choses entre le rôle d’entraîneur et celui de manageur ou d’agent de joueurs. Tous ces réglages doivent être faits avant la prochaine CAN pour que les Étalons abordent cette compétition en toute sérénité et dans l’union.