En commençant à la surprise générale, le match contre le Nigéria, dans un système de 4-4-2 et en terminant le match avec 5 joueurs offensifs, les Etalons ont réussi à arracher un bon match nul face aux Supers Eagles du Nigéria. Mais au-delà de la performance, c’est les choix audacieux du coach belge qui se sont avérés payants.
Il ne sera pas dit que Put est un frileux. Face à une équipe du Nigéria menée de main de maître par un John Obi Mikel qui a subitement retrouvé ses qualités de footballeurs, Paul Put n’a pas hésité à mettre en place un 4-4-2. Choix curieux alors que tous s’attendaient à un 4-5-1 très compact avec trois milieux récupérateurs, et un seul attaquant de pointe. Que ne nie ! Le lynx, Put commence avec 4 attaquants : Dagano, Dah, Pitroïpa et Bancé. Autre curiosité, il envoie le Rennais en pointe aux côtés de Dagano et excentre Bancé sur le côté gauche. Dah, lui occupe le flanc droit. Fidèle à sa philosophie de jeu, seul le savoyard, Djakaridja Koné est placé en sentinelle devant la défense. Rouamba, en soutien des 4 de devant. Derrière, c’est du classique. Soulama garde les perches. Bakary Koné et Paul Koulibaly se partagent l’axe. A droite, Mohamed Koffi fait admirer sa barbiche blonde. Enfin à gauche, Panandetiguiri vit un cauchemar. Surpris par cette organisation, le Nigéria balbutie son jeu dans le premier quart d’heure. Son 4-4-3 avec les flèches Eméniké, Musa et Ideyé s’infiltrent dans la défense sans être vraiment dangereux. Le Burkina Faso a le contrôle du ballon mais n’en fait pas un meilleur usage.
Poker gagnant
Mais le mauvais alignement de Madi Panandetiguiri, sur une longue ouverture de Mikel, déviée avec maestria par Ideye, offre à Eméniké, l’ouverture du score, au milieu de la première période. Il faut vite réagir. Exit à la mi-temps Wilfried Dah, remplacé par son homonyme Sanou. Le jeu gagne en percussion mais Dagano dévisse sa tête sur un centre parfait du cofondateur de Kada School. Au fil des minutes, le jeu Burkinabè s’effiloche. Les occasions deviennent rares. Le remuant Bancé s’éteint comme une bougie privée d’oxygène. L’issue de rencontre semble scellée. Le Nigéria contrôle le match et est capable de porter l’estocade à n’importe quel moment. Les réglages à la mi-temps de Keshi annihilent les offensives brouillonnes des Etalons. L’entrée d’Alain Traoré n’apporte guère plus d’ordre dans le jeu burkinabè. Heureusement, le génie de Pitroïpa pousse, Ambrose, excédé à récolter un second carton jaune. L’opportunité est à saisir. Le sélectionneur burkinabè revoie ses plans. Florent Rouamba sort pour Abdoul Razack Traoré. Le Burkina change de système. Alain reprend la place de Rouamba au cœur du jeu. Pitroïpa tourne autour de Dagano et Razack et Sanou animent les côtés. Keshi réagi en remplaçant Ideyé par un défenseur. Mais sur une ultime accélération du « Pit », Alain place un plat du pied victorieux. Le coup de folie du Belge rapporte un point à son équipe. La survie des Etalons dans la compétition dépendra à coup sûr des inspirations lumineuses et de l’audace du coach Belge ou pas…
Fasosport
Nourou-Dhine Salouka
Il ne sera pas dit que Put est un frileux. Face à une équipe du Nigéria menée de main de maître par un John Obi Mikel qui a subitement retrouvé ses qualités de footballeurs, Paul Put n’a pas hésité à mettre en place un 4-4-2. Choix curieux alors que tous s’attendaient à un 4-5-1 très compact avec trois milieux récupérateurs, et un seul attaquant de pointe. Que ne nie ! Le lynx, Put commence avec 4 attaquants : Dagano, Dah, Pitroïpa et Bancé. Autre curiosité, il envoie le Rennais en pointe aux côtés de Dagano et excentre Bancé sur le côté gauche. Dah, lui occupe le flanc droit. Fidèle à sa philosophie de jeu, seul le savoyard, Djakaridja Koné est placé en sentinelle devant la défense. Rouamba, en soutien des 4 de devant. Derrière, c’est du classique. Soulama garde les perches. Bakary Koné et Paul Koulibaly se partagent l’axe. A droite, Mohamed Koffi fait admirer sa barbiche blonde. Enfin à gauche, Panandetiguiri vit un cauchemar. Surpris par cette organisation, le Nigéria balbutie son jeu dans le premier quart d’heure. Son 4-4-3 avec les flèches Eméniké, Musa et Ideyé s’infiltrent dans la défense sans être vraiment dangereux. Le Burkina Faso a le contrôle du ballon mais n’en fait pas un meilleur usage.
Poker gagnant
Mais le mauvais alignement de Madi Panandetiguiri, sur une longue ouverture de Mikel, déviée avec maestria par Ideye, offre à Eméniké, l’ouverture du score, au milieu de la première période. Il faut vite réagir. Exit à la mi-temps Wilfried Dah, remplacé par son homonyme Sanou. Le jeu gagne en percussion mais Dagano dévisse sa tête sur un centre parfait du cofondateur de Kada School. Au fil des minutes, le jeu Burkinabè s’effiloche. Les occasions deviennent rares. Le remuant Bancé s’éteint comme une bougie privée d’oxygène. L’issue de rencontre semble scellée. Le Nigéria contrôle le match et est capable de porter l’estocade à n’importe quel moment. Les réglages à la mi-temps de Keshi annihilent les offensives brouillonnes des Etalons. L’entrée d’Alain Traoré n’apporte guère plus d’ordre dans le jeu burkinabè. Heureusement, le génie de Pitroïpa pousse, Ambrose, excédé à récolter un second carton jaune. L’opportunité est à saisir. Le sélectionneur burkinabè revoie ses plans. Florent Rouamba sort pour Abdoul Razack Traoré. Le Burkina change de système. Alain reprend la place de Rouamba au cœur du jeu. Pitroïpa tourne autour de Dagano et Razack et Sanou animent les côtés. Keshi réagi en remplaçant Ideyé par un défenseur. Mais sur une ultime accélération du « Pit », Alain place un plat du pied victorieux. Le coup de folie du Belge rapporte un point à son équipe. La survie des Etalons dans la compétition dépendra à coup sûr des inspirations lumineuses et de l’audace du coach Belge ou pas…
Fasosport
Nourou-Dhine Salouka