L’entraîneur des Fennecs d’Algérie Vahid Halilodic s’est exprimé sur la rencontre des matches de barrages de la Coupe du Monde 2014 qui oppose le Burkina à l’Algérie. Si dans cet entretien il évoque quelques difficultés de son équipe, il trouve que ce serait une catastrophe de perdre même s’il reconnait que son équipe a peur des matches à enjeu.
On disait qu’il fallait éviter l’Égypte, voire le Sénégal et le Cameroun. Mais finalement, jouer le vice-champion d’Afrique, c’est un bon tirage ?
- Ce ne sera un bon tirage que si on passe cet obstacle. Sinon, c’est une catastrophe. Jouer une place à la Coupe du monde sur un barrage, ça ne peut pas être, de toute façon, un match facile. Encore moins face au Burkina Faso… Je connais bien cette équipe, ses joueurs évoluent ensemble depuis plusieurs années, il y a beaucoup de complicité et de complémentarité entre eux. Ils sont aussi très appliqués tactiquement, très bien organisés. Ce sera un match extrêmement difficile. Et, pour nous, un vrai, vrai, vrai challenge.
- Votre équipe reste sur une belle série de victoires, en quoi a-t-elle spécifiquement progressé depuis la dernière Coupe d’Afrique des nations ?
- Avant la CAN aussi, on restait sur une série de bons résultats. À l’époque, la presse et les supporters s’étaient un peu enflammés. Tout le monde nous voyait finalistes et on s’est fait éliminé au premier tour. Mais la plupart des observateurs pointaient la qualité de notre jeu, disant qu’on avait joué l’un des meilleurs footballs d’Afrique. Et c’est vrai qu’on s’était procuré beaucoup d’occasions. Sur ce point, le bilan était très positif. Mais il nous a manqué l’efficacité. On a payé notre inexpérience. Cette équipe a été formée il y a seulement deux ans. Ensuite, il nous a fallu tirer les leçons de tout ça en incorporant de nouveaux joueurs pour renforcer la concurrence. Et, depuis, ce groupe enchaîne victoire sur victoire. C’est de bon augure pour la suite mais il ne faut pas se dire qu’on y est. La Coupe du monde est encore loin.
- Cette CAN a donc été une sorte de nouveau départ ?
Ces matches à enjeu étaient en tout cas une bonne préparation pour ce barrage. On a pu voir qu’ils demandaient plus de sérieux. C’est un autre niveau d’exigence, beaucoup plus élevé, qui a fait peur à mes joueurs.
- Quels seront les pièges à éviter dans ce match couperet ?
Sous-estimer l’adversaire, en premier lieu. Et penser que la qualification va venir d’elle-même. Il faut bien que mes joueurs aient en tête qu’ils devront réaliser un match référence pour éliminer cette très belle équipe burkinabée. Mon souci actuellement, c’est que beaucoup d’entre eux évoluent à l’étranger et n’ont que très peu de temps de jeu. Difficile de dire dans quelle condition physique ils seront dans un mois. Ça ne dépend pas de moi, mais je les ai avertis. J’ai dit aux gars de s’astreindre à un travail spécifique pour garder la forme et le rythme de la compétition.
Pour rappel qu'il se renseigne auprès d'HERVE RENARD
On disait qu’il fallait éviter l’Égypte, voire le Sénégal et le Cameroun. Mais finalement, jouer le vice-champion d’Afrique, c’est un bon tirage ?
- Ce ne sera un bon tirage que si on passe cet obstacle. Sinon, c’est une catastrophe. Jouer une place à la Coupe du monde sur un barrage, ça ne peut pas être, de toute façon, un match facile. Encore moins face au Burkina Faso… Je connais bien cette équipe, ses joueurs évoluent ensemble depuis plusieurs années, il y a beaucoup de complicité et de complémentarité entre eux. Ils sont aussi très appliqués tactiquement, très bien organisés. Ce sera un match extrêmement difficile. Et, pour nous, un vrai, vrai, vrai challenge.
- Votre équipe reste sur une belle série de victoires, en quoi a-t-elle spécifiquement progressé depuis la dernière Coupe d’Afrique des nations ?
- Avant la CAN aussi, on restait sur une série de bons résultats. À l’époque, la presse et les supporters s’étaient un peu enflammés. Tout le monde nous voyait finalistes et on s’est fait éliminé au premier tour. Mais la plupart des observateurs pointaient la qualité de notre jeu, disant qu’on avait joué l’un des meilleurs footballs d’Afrique. Et c’est vrai qu’on s’était procuré beaucoup d’occasions. Sur ce point, le bilan était très positif. Mais il nous a manqué l’efficacité. On a payé notre inexpérience. Cette équipe a été formée il y a seulement deux ans. Ensuite, il nous a fallu tirer les leçons de tout ça en incorporant de nouveaux joueurs pour renforcer la concurrence. Et, depuis, ce groupe enchaîne victoire sur victoire. C’est de bon augure pour la suite mais il ne faut pas se dire qu’on y est. La Coupe du monde est encore loin.
- Cette CAN a donc été une sorte de nouveau départ ?
Ces matches à enjeu étaient en tout cas une bonne préparation pour ce barrage. On a pu voir qu’ils demandaient plus de sérieux. C’est un autre niveau d’exigence, beaucoup plus élevé, qui a fait peur à mes joueurs.
- Quels seront les pièges à éviter dans ce match couperet ?
Sous-estimer l’adversaire, en premier lieu. Et penser que la qualification va venir d’elle-même. Il faut bien que mes joueurs aient en tête qu’ils devront réaliser un match référence pour éliminer cette très belle équipe burkinabée. Mon souci actuellement, c’est que beaucoup d’entre eux évoluent à l’étranger et n’ont que très peu de temps de jeu. Difficile de dire dans quelle condition physique ils seront dans un mois. Ça ne dépend pas de moi, mais je les ai avertis. J’ai dit aux gars de s’astreindre à un travail spécifique pour garder la forme et le rythme de la compétition.
Pour rappel qu'il se renseigne auprès d'HERVE RENARD