Ce n’est pas un nouvel épisode d’OSS 117. Et pourtant l’histoire ressemble à de l’espionnage réel avec une bonne dose d’humour. Moins équipée que la NSA américaine, les Algériens ont en revanche du pétrole et aussi des idées. La cible était bien identifiée : Le Burkina Faso. Vainqueurs à l’aller à Ouagadougou (3-2), les Étalons avaient décidé de prendre leur quartier sur la côte atlantique marocaine, dans le complexe hôtelier de Mazagan. Pour les Maghrébins, en manque d’informations sur l’état de forme de l’adversaire, il fallait absolument récolter des éléments avant le retour prévu à Blida, le 19 novembre dernier. Et pour cela, on n’a pas lésiné sur les gros moyens. L’Algérie a utilisé le système D ou DZ, plus exactement. Rusé comme un Fennec, Vahid Halilhodzic avait dépêché un agent très spécial au royaume du Maroc. Dans le rôle du James Bond algérien (Les Ray-Ban sont toujours de rigueur au bled), un certain monsieur Kourichi, pas Nourredine, le sélectionneur adjoint, mais plutôt Toufik son homonyme, et entraîneur des A’.
Pour cet homme, un seul objectif : percer le secret de la stratégie qu’allait mettre en place Paul Put, le sélectionneur du Burkina pour la seconde manche de ce barrage décisif. Superviseur des adversaires lors des éliminatoires, monsieur Kourichi a dû cette fois-ci sortir l’artillerie lourde face au catenaccio mis en place par les dirigeants du pays des hommes intègres. Profitant des bonnes relations avec l’hôtelier où des clubs algériens viennent en stage de présaison, monsieur Kourichi a tranquillement récupéré une tenue de pompier de la ville, synonyme de camouflage pour assister aux séances d’entraînements des coéquipiers de Charles Kaboré… De bonne guerre, comme on dit !
Pour cet homme, un seul objectif : percer le secret de la stratégie qu’allait mettre en place Paul Put, le sélectionneur du Burkina pour la seconde manche de ce barrage décisif. Superviseur des adversaires lors des éliminatoires, monsieur Kourichi a dû cette fois-ci sortir l’artillerie lourde face au catenaccio mis en place par les dirigeants du pays des hommes intègres. Profitant des bonnes relations avec l’hôtelier où des clubs algériens viennent en stage de présaison, monsieur Kourichi a tranquillement récupéré une tenue de pompier de la ville, synonyme de camouflage pour assister aux séances d’entraînements des coéquipiers de Charles Kaboré… De bonne guerre, comme on dit !
source: francefootball