Alain TRAORE espère une saison 2014-2015 plus souriante.
Dans la lumière la saison dernière, le milieu de terrain Lorientais Alain TRAORE a connu un exercice 2013-2014 plus compliqué. Mais tout n'est pas que de la faute des blessures. Ses explications avant le choc contre Paris vendredi (20h30).Si vous le cherchez devant, regardez derrière. Par la force des choses, et par la volonté de Christian Gourcuff surtout, Alain TRAORE a dû prendre du recul. Très en vue en début de saison dernière avec ses buts stratosphériques des 30 mètres qui lui ont valu des appels de une ci et là, le milieu de terrain Lorientais a disparu des écrans médiatiques depuis. «C’est ça, les sacrifices, explique posément le milieu offensif de 26 ans. Vouloir aider son équipe. Cela fait plaisir de voir son nom dans la presse, le lendemain d’un match, mais c’est un choix du coach de me faire jouer un cran derrière, que j’ai accepté … La saison était déjà mal partie pour moi vu mes blessures, je ne pensais même pas jouer autant de matches cette saison. Dans la vie d’un footballeur, il y a des hauts et bas. Cette saison a été ma saison galère. Il reste encore neuf matches pour que je retrouve mon meilleur niveau.»Son meilleur niveau à Lorient, c’est six buts et une passe décisive l’année de son arrivée. Là, son fameux pied gauche a comme fait la grève, et l’international Burkinabé n’a inscrit qu’un but de la tête, fin décembre, contre Lyon. Maigre bilan pour lui, mais bilan attendu, vu la nouvelle place de l'ancien Auxerrois sur l’échiquier Lorientais. «La saison dernière, j’avais fait la préparation estivale, j’arrivais dans une nouvelle équipe et je jouais quasiment en soutien de l’attaquant. C’était plus facile pour moi de marquer. Là, je joue milieu défensif, à deux, on ne peut pas dézoner, on ne peut pas être forcément décisif. Je n’ai pas l’habitude de ce poste mais je fais avec mes moyens. Et même si j’y mets de l’enthousiasme, cela se voit que ce n’est pas forcément ma place. Tant que je peux dépanner, je le fais. L’explication est là. Et puis, jouer en Ligue 1 quand on est à 100% de ses moyens, c’est déjà difficile, alors à 50% …»L’autre explication est là, évidemment. Les blessures, Alain TRAORE les collectionne depuis janvier 2013. Quand ce n’est pas la cuisse, c’est la cheville, ou une petite suspension disciplinaire, et le garçon a du mal à enchaîner trois matches d’affilée. «J’avoue que ce n’est pas facile à gérer. Je n’ai joué que 13 matches (dont 10 titulaires), je ne peux pas dire que c’est une bonne saison … Ce sont des choses qui arrivent. A moi de retrouver ma forme et mes sensations.» Pourtant, Christian Gourcuff lui maintient sa confiance. Même quand son protégé laisse - bêtement - ses coéquipiers réduits à 10 contre Toulouse (3-4), il y a trois semaines, leur coûtant sans doute la victoire («Il m’a fait savoir que le geste était inutile»).Pour autant, le milieu de terrain des Merlus, en fin de contrat en juin 2016, ne lie pas son avenir à celui de son entraîneur. «Je ne pense pas que cela va changer quelque chose pour moi, mais c’est un très grand coach. C’est lui qui m’a fait venir à Lorient. Mon souhait est qu’il reste. S’il part, on continuera sans lui mais on perdra un grand monsieur du football français.»
Dans la lumière la saison dernière, le milieu de terrain Lorientais Alain TRAORE a connu un exercice 2013-2014 plus compliqué. Mais tout n'est pas que de la faute des blessures. Ses explications avant le choc contre Paris vendredi (20h30).Si vous le cherchez devant, regardez derrière. Par la force des choses, et par la volonté de Christian Gourcuff surtout, Alain TRAORE a dû prendre du recul. Très en vue en début de saison dernière avec ses buts stratosphériques des 30 mètres qui lui ont valu des appels de une ci et là, le milieu de terrain Lorientais a disparu des écrans médiatiques depuis. «C’est ça, les sacrifices, explique posément le milieu offensif de 26 ans. Vouloir aider son équipe. Cela fait plaisir de voir son nom dans la presse, le lendemain d’un match, mais c’est un choix du coach de me faire jouer un cran derrière, que j’ai accepté … La saison était déjà mal partie pour moi vu mes blessures, je ne pensais même pas jouer autant de matches cette saison. Dans la vie d’un footballeur, il y a des hauts et bas. Cette saison a été ma saison galère. Il reste encore neuf matches pour que je retrouve mon meilleur niveau.»Son meilleur niveau à Lorient, c’est six buts et une passe décisive l’année de son arrivée. Là, son fameux pied gauche a comme fait la grève, et l’international Burkinabé n’a inscrit qu’un but de la tête, fin décembre, contre Lyon. Maigre bilan pour lui, mais bilan attendu, vu la nouvelle place de l'ancien Auxerrois sur l’échiquier Lorientais. «La saison dernière, j’avais fait la préparation estivale, j’arrivais dans une nouvelle équipe et je jouais quasiment en soutien de l’attaquant. C’était plus facile pour moi de marquer. Là, je joue milieu défensif, à deux, on ne peut pas dézoner, on ne peut pas être forcément décisif. Je n’ai pas l’habitude de ce poste mais je fais avec mes moyens. Et même si j’y mets de l’enthousiasme, cela se voit que ce n’est pas forcément ma place. Tant que je peux dépanner, je le fais. L’explication est là. Et puis, jouer en Ligue 1 quand on est à 100% de ses moyens, c’est déjà difficile, alors à 50% …»L’autre explication est là, évidemment. Les blessures, Alain TRAORE les collectionne depuis janvier 2013. Quand ce n’est pas la cuisse, c’est la cheville, ou une petite suspension disciplinaire, et le garçon a du mal à enchaîner trois matches d’affilée. «J’avoue que ce n’est pas facile à gérer. Je n’ai joué que 13 matches (dont 10 titulaires), je ne peux pas dire que c’est une bonne saison … Ce sont des choses qui arrivent. A moi de retrouver ma forme et mes sensations.» Pourtant, Christian Gourcuff lui maintient sa confiance. Même quand son protégé laisse - bêtement - ses coéquipiers réduits à 10 contre Toulouse (3-4), il y a trois semaines, leur coûtant sans doute la victoire («Il m’a fait savoir que le geste était inutile»).Pour autant, le milieu de terrain des Merlus, en fin de contrat en juin 2016, ne lie pas son avenir à celui de son entraîneur. «Je ne pense pas que cela va changer quelque chose pour moi, mais c’est un très grand coach. C’est lui qui m’a fait venir à Lorient. Mon souhait est qu’il reste. S’il part, on continuera sans lui mais on perdra un grand monsieur du football français.»