Une séance d’entrainement suivie avec beaucoup d’intérêt par la presse locale et les envoyés spéciaux du Burkina à Luanda. Il convient de signaler que depuis l’arrivée de la délégation burkinabé en Angola, celle-ci a été soumise à des pressions de toutes sortes. D’abord celle qui a consisté à retarder l’échéance d’atterrissage de l’Airbus d’Air Côte d’Ivoire qui transportait les joueurs. Une fois au sol les pilotes se sont livrés à plusieurs manœuvres pour atteindre la zone de sécurité de débarquement. Ensuite il a fallu attendre une heure dans l’avion avant que n’arrive la passerelle qui a permis aux occupants de sortir de l’appareil. A l’intérieur de l’aérogare nouvelle attente pour les formalités aéroportuaires malgré l’intervention du consul. Et chose curieuse les passeports sont toujours détenus par les autorités nationales qui ont sans vergogne refusé de remettre même à quelques heures du match, le passeport diplomatique du ministre des sports et loisirs. Or la convention internationale stipule qu’un passeport diplomatique ne peut être retenu par quiconque. Quand en plus celui-ci est en règle. La délégation burkinabé a également eu à se plaindre de la longue trajectoire empruntée le premier jour par le cortège pour de la première journée d’entrainement. Hormis ces petites tracasseries de bonne guerre, l’équipe ne se plaint pas de son séjour angolais et l’heure est à la concentration. Convaincus qu’une bonne partie de la qualification pour la CAN 2015 se joue à Luanda les Etalons sont décidés à engranger les trois points de la victoire.
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