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descriptionCOACHING DES ETALONS : Paul Put sans détour EmptyCOACHING DES ETALONS : Paul Put sans détour

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Janvier prochain en Guinée Equatoriale, le technicien belge, Paul Put sera à sa deuxième CAN consécutive, avec un titre de vice-champion à défendre. Petit tour d’horizon.


Si l’on vous demandait de faire un bilan des phases éliminatoires…
Je dirai que nous avons réussi le plus important, c’est-à-dire la qualification à la CAN 2015. Le bilan est donc, positif pour moi, même s’il reste que nous aurions pu mieux faire, en battant par exemple, le Gabon ici. Ce match, nous méritions de le gagner, parce que nous avons donné le meilleur de nous-mêmes, nous nous pouvions reprendre en ce moment-là, la tête de la poule. Mais aujourd’hui, le plus important, c’est ce billet qualificatif que nous avons réussi à prendre.
 
A la fin du match contre l’Angola, vous paraissiez un peu nerveux, agacé. Est-ce dû au résultat du match ?
Je n’ai pas compris qu’à la fin du match, l’on dise avoir vécu une déception. Je pense qu’il faut être honnête. Je n’ai vu nulle part, dans la presse, que 6 joueurs de valeur étaient absents de notre effectif, devant le Lesotho et l’Angola. Or comme tout le monde le sait, nous n’avons pas un effectif comme certains pays où le sélectionneur a la possibilité de composer 2 à 3 équipes assez compétitives, en même-temps. Nous ne sommes pas dans cette position-là, comprenez donc, toute la difficulté qui est la nôtre lorsque des joueurs sont absents. Je me suis un peu énervé, parce que l’objectif étant atteint, je pense que nous avions un certain mérite. A défaut d’une petite fête, je pensais qu’on se réjouirait de la qualification. Au lieu de cela, j’entends parler de déception à la fin du match. Je me suis senti mal à la place des joueurs qui se sont donnés à fond. Quand on sait les conditions dans lesquelles nous avons joué le match retour au Lesotho, les conditions du voyage retour pour jouer contre l’Angola, je dis que ces joueurs ont du mérite que l’on devait pouvoir reconnaître.
 
La qualification étant acquise, peut-on savoir si déjà vous avez une idée du groupe qui défendra nos couleurs et du plan de préparation ?
Immédiatement après le dernier match contre l’Angola, nous nous sommes mis au travail par rapport à cela. J’ai eu des séances de travail avec la fédération et le SG du Ministère des sports. J’ai proposé deux options pour la préparation, parce que dans ce genre de compétition, aucun détail ne doit être négligé. D’ailleurs, les matchs à ce niveau-là, se jouent sur des détails. La première option serait de se préparer en Afrique du Sud, précisément à Nelsprit que nous connaissons bien, pour y avoir séjourné en 2013. La deuxième serait le Qatar. Il s’agira de trouver un lieu de préparation qui présente des similitudes de température, de climat avec la Guinée Equatoriale. N’étant pas certain de trouver un pays en Europe qui conviendrait à ces critères, je pense que l’Afrique du Sud ou le Qatar répondrait mieux à nos attentes. Mais, je pense que nous nous préparerons probablement à Nelsprit.
 
Vous avez une idée du groupe ?
Nous allons évaluer les uns et les autres pour avoir une idée précise de leur état de forme. Certains étaient blessés. Seront-ils rétablis, vont-ils revenir à temps ? Nous avons besoin de répondre à toutes ces interrogations. Nous avons besoin de constituer un groupe composé de joueurs qui ont de bons matchs de championnat dans les jambes, qui sont physiquement à 100 %. Cela, c’est très important. Je suis attentivement les uns et les autres, chaque week-end. La difficulté consiste à avoir tous les joueurs au bon moment, parce que nous entamons très bientôt la préparation, alors que quelque 7 à 8 joueurs, notamment en Egypte, voire au Portugal en Turquie ne seront pas encore disponibles. Il nous faut trouver une solution palliative à cette difficulté.
Mais pour tout vous dire, le groupe a une base qui ne changera pas beaucoup, sauf si nous sommes contraints par des blessures. Nous allons greffer à cette base des joueurs capables d’apporter plus de valeur à l’équipe. Je ne peux pas vous donner plus de précisions, parce que nous sommes en train de scruter toutes les valeurs possibles. Après le tirage au sort, je me rendrai en Belgique pour superviser certains joueurs, la décision finale sur le groupe interviendra, après tout cela.
 
Alain Traoré fait toujours partie de cette base dont vous parlez ?
Pour le moment, je ne peux pas vous le dire. Il a repris les entraînements, ce qui est déjà une bonne nouvelle. Alain est un joueur très important dans notre dispositif. Il marque des buts et nous en avons grandement besoin, mais quel serait son état physique, serait-il prêt ? Je ne saurai vous répondre en ce moment.
 
Pitroipa, meilleur buteur des phases éliminatoires, c’est la bonne surprise, pourrait-on dire…
C’est une agréable surprise pour laquelle on devrait peut-être être reconnaissant au sélectionneur que je suis (ndlr : rire). En le repositionnant, nous avons pu tirer le meilleur de Pitroipa. Il avait démontré lors de la CAN 2013 qu’il était un bon joueur, maintenant, il démontre qu’il peut être un bon buteur. C’est un repositionnement qui dévoile ses qualités et cela est bon pour lui-même et pour la nation.
Mais, je ne suis pas véritablement surpris, en le repositionnant, je savais qu’il était capable de nous valoir des satisfactions.
 
Vous le voyez encore atteindre son niveau de meilleur joueur de la CAN 2013 ?
Seul Dieu le sait, mais je sais qu’il a des qualités extraordinaires, et qu’il peut confirmer à la prochaine CAN. C’est vrai que le fait qu’il ait été le meilleur joueur de la CAN et maintenant meilleur buteur, ne va pas lui faciliter la tâche, parce qu’il sera très surveillé. Mais, je pense qu’il a les qualités nécessaires pour déjouer tout ça et confirmer son talent. En tout cas, c’est mon souhait pour lui et pour le Burkina.
 
Autant dire que la «Pit-dépendance» continue…
Comme je vous le disais, nous n’avons pas un effectif qui puisse nous mettre à l’abri de certaines contraintes. Donc, si nous arrivons à exploiter judicieusement le talent de Pitroipa, c’est bien pour nous. Mais nous avons aussi des jeunes qui s’intègrent bien, à l’image de Jonathan Zongo qui a marqué avec son club, il y a 2 semaines. En attendant, nous n’avons pas un deuxième Pitroipa et si le seul que nous avons peut nous tirer d’affaire, réjouissons-nous. C’est un élément très important pour nous aujourd’hui.
 
Lors du dernier match des éliminatoires, on s’attendait à voir des jeunes comme Banou Diawara, Sido ou Dayo… qu’est-ce qui explique votre réserve ?
On s’attendait à les voir ; bon, au Burkina tout le monde est entraîneur (ndrl : sourire). Il y a un aspect qui est très important, c’est celui de ne pas louper le moment de donner une chance aux jeunes joueurs qui n’ont rien prouvé d’abord, qui n’ont peut-être jamais joué devant un public de 30 ou 40 mille spectateurs. Ce n’est pas une situation facile et moi, je ne veux pas brûler les ailes d’un joueur. Si je les ai appelés, c’est parce que j’ai confiance en eux, et que je veux voir comment ils se comportent auprès des professionnels pendant les entraînements. Je peux vous montrer des messages que Banou m’a envoyés, il est heureux parce qu’il a appris beaucoup de choses. C’est très important qu’un joueur comprenne que souvent, il est du devoir du sélectionneur de le préserver contre certaines choses, de revoir certaines choses par rapport à certaines difficultés qu’il a pu déceler.
Contre l’Angola, et vu toute la pression qui a été exercée sur les Etalons après le match du Lesotho, je me suis dit que ce n’était pas un moment propice pour lancer les jeunes. Dayo, je le connais. Je l’ai vu au CHAN, il a disputé une finale avec son club, cela veut dire qu’il a des qualités et c’est pour cette raison que je l’ai appelé, avec toutes mes félicitations. Maintenant, était-il prêt pour supporter une forte pression ? Toute mon inquiétude était là. J’ai pensé qu’il n’était pas prêt, c’est pour cela qu’il n’a pas pris part au match. Mais ce sont des valeurs sur lesquelles ont peut compter, et je dois travailler à cela. C’est aussi cela, la mission qui est attendue de moi. Je dois réfléchir au futur du football burkinabè, c’est ce qui justifie que j’appelle souvent de jeunes joueurs. Même s’ils ne jouent pas, il n’en demeure pas moins qu’ils apprennent et me donnent l’occasion de voir comment ils se comportent, comment ils s’intègrent, quel est leur degré d’évolution. Ce n’est pas parce qu’un joueur appelé en sélection ne joue pas, que je ne crois pas en lui.
 
Qu’est-ce qu’on peut retenir du cas Lingani ?
Le cas Lingani suscite beaucoup d’interrogations. C’est un joueur qui a prouvé et qui m’a donné raison de lui avoir fait confiance, au grand étonnement de beaucoup de gens au Burkina. Malheureusement, il a subi beaucoup de blessures. Nous suivons son évolution, il est en préparation au Maroc, actuellement. Je suis en contact avec lui, je vais peut-être envoyer quelqu’un suivre son rendement sur place. J’ai besoin de savoir s’il sera prêt, parce que la CAN, il faut l’aborder à 100 % de ses moyens. Le souci qu’on avait avec lui, c’est que du fait qu’il joue sur le continent, on a remarqué qu’après 60, 70 minutes, il a des difficultés. Et comme cela fait près d’un an qu’il ne joue pas, je me pose beaucoup de questions. J’espère pouvoir compter sur lui, parce que nous avons d’énormes difficultés à ce poste.
 
S’il y a des difficultés à ce poste, cela veut dire que vous comptez sur lui…
Oui, je compte sur tout le monde, mais c’est à eux de me convaincre. Je ne vais pas appeler un joueur dont je ne suis pas convaincu qu’il va apporter un plus significatif à l’équipe. Si on veut prouver qu’on n’a pas été finaliste par hasard en 2013, nous devons arriver à cette compétition en étant à 100% de nos moyens.
 
Il y a eu un changement à la tête du Ministère des sports, ce fait vous perturbe quelque peu ?
C’est une situation avec laquelle je compose. Je ne suis pas politicien, j’ai une mission, elle est sportive, ce n’est pas plus que cela. Maintenant, ce que je ne peux pas dissimuler, c’est le respect que j’ai pour le colonel Yacouba Ouédraogo. Je retiendrai qu’il nous a vraiment aidés, qu’il y est pour beaucoup dans les performances que nous avons réalisées. Chaque fois que j’ai demandé des choses par rapport au bon fonctionnement de la sélection, il a toujours fait un effort pour me l’accorder. Il va certainement rester un ami pour la vie, parce que c’est grâce à lui que j’ai réalisé les succès que nous connaissons. Sur certains points, nous ne nous entendions pas, mais nous discutions afin de trouver la solution commune qui arrangerait l’équipe, parce que c’est pour l’honneur du pays. Donc, je souhaite qu’il en soit de même avec le nouveau ministre, parce qu’il n’y a pas de résultat possible, s’il n’y a pas d’entente avec la fédération ou le ministère. Mais d’après ce que je sais, je n’ai aucune raison de douter que tout ira bien.
 
Dagano se dit prêt à revenir si vous l’appelez. Commentaire ?
Dagano, c’est un joueur qui a beaucoup fait pour le football burkinabè. C’est un joueur exemplaire, discipliné qui a toujours servi de modèle. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a longtemps été capitaine. C’est un ambassadeur digne du football national, et comme tel, on ne peut pas le ranger comme ça à la poubelle. Je le respecte parce qu’il mérite qu’on le respecte. En août passé, lorsqu’il était au Burkina, nous nous sommes vus, nous avons mangé et discuté ensemble. Depuis la Belgique où je l’ai connu, il a toujours été un exemple.
 
Vous êtes prêt à le rappeler en équipe nationale ?
Cela je ne peux vous le dire. Mais il ne faut jamais dire jamais. Tout cela dépendra de beaucoup de facteurs que je ne maîtrise pas, en ce moment.
 
L’exploit de 2013 est possible ?
Il faut retenir une chose, ce que nous avons réalisé en 2013 relève du miracle. Personne ne nous attendait à un tel niveau de la compétition. Comme je l’ai dit plus haut, nous n’avons pas de joueurs qui officient dans de grands championnats. Il faut être réaliste et notre réalisme a voulu que nous nous concentrions pour travailler sur les points qui avaient jusque-là, handicapé l’équipe. Nous avons ensuite travaillé à asseoir une équipe avec un bon esprit et une bonne mentalité, qui a confiance en elle-même. C’est donc un travail de groupe avec tous ceux qui étaient autour, que nous avons réussi ce que j’appelle le miracle. Et je prie Dieu que ce miracle se répète, parce que si nous devons compter sur des individualités qui viendraient de Chelsea ou du Real Madrid, nous ne nous en sortirons pas, parce que nous n’en avons pas.
 
Pour conclure…
Je voudrais une fois de plus remercier tout le public burkinabè pour son soutien. Si vous vous souvenez, lorsque je suis arrivé au Burkina, j’ai dit qu’on pouvait avoir une grande équipe nationale, si tout le monde est derrière elle. C’est ce qui s’est produit, les Burkinabè se sont mobilisés autour des Etalons, et je voudrais encore leur témoigner ma reconnaissance. Je compte encore sur eux, les joueurs comptent sur eux, parce que c’est avec eux, que nous nous sentons forts.
 
Interview réalisée par
Hamed Junior
source burkinaonline.com

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merci pour ces infos paul put parle des joueurs au portugal et en belgique en dehors de adama plansh nii  au portugal et MOUSSA TRAORE en belgique on a  quels joueurs encore dans ces pays qui pusses joués la can? si vous pouvez m'eclairer un peu

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ok Monsieur PP nous vous donnons acte. Mais il ne faut pas donner l'impression que le public burkinabè est sans pitié avec les joueurs contre performants. Et pourquoi continuer à demander son soutien. C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Que n'a été la surprise du public burkinabè quand un certain Saboteur a osé titularisé des Bakari koné et autre Charles kaboré face à des sénégalais comme Diouf El Hadj, Fernand Koly aux sommets de leur art. Qui ne se rappelle pas de la balade des Guinéens amenés par Pascal Feindhouno au 4 Aout, mais le public a su reconnaître la valeur de l'adversaire. Donc cela ne justifie pas le fait d'appeler des joueurs et ne pas les tester. on se rappelle lui-même en lancer dans la bataille, un Dah Hugues, un Hervé Zingué, un Lingani et ils ont tenu.

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Il a dit qu'il convoquera des joueurs qui seront à 100% de leur forme et nous attendons sa liste.nous supporters , nous ne pouvons pas rejoindre les joueurs dans leurs clubs mais avons une idée sur chacun de nos joueurs.de toute façon en cas de contre-performance de l'équipe , il pliera ses bagages même si mon souhait est loin d'être cela.

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Les étalons auront toujours notre soutien mais à condition aussi que lui fasse une bonne sélection ,des joueurs qui ont le fighting spirit,qui veulent gagner on ne veut pas de copinage si un joueur n'est pas bon on le met de coté on choisit un autre.On est conscient qu'on n'a pas de pléthore de joueurs comme la RCI mais le peu qu'on a suffit largement à condition de choisir les bons.
BON VENT on connait maintenant les groupes.

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Merci mon frère mazer. Les étalons et PP savent sur quel pied danser. Pour moi l'équation n'a pas plusieurs inconnus. Jouons avec nos qualité comme en 2013 sans complaisance, sans suffisance, sans sous-estimer qui que ce soit mais sans avoir peur de qui que ce soit.

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Bonne chance et beaucoup de lucidité à PP

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