Virgile Marquis: La Petite Perle
Burkinabè Du Foot Belge
Il s’appelle Virgile Marquis. Il est né le 14
juin de l’an de grâce 1999. Il a commencé à
taper dans le ballon rond alors qu’il n’était
encore âgé que de 5 ans. Après avoir passé
trois saisons de U12 et U15 au KV Mechelen,
il fait la fierté aujourd’hui, du Oud Hervelee
Leuven (Louvain) ou OHL pour faire plus in.
Il a deux ambitions: être étincelant et décisif
sur le terrain comme son idole Karim
Benzema et défendre les couleurs du Burkina
Faso, l’un des trois pays, avec la France et la
Belgique, dont il porte la nationalité.
Virgile Marquis aurait facilement fait le
bonheur de ces grandes maisons de couture
à la recherche de l’oiseau rare pour présenter
leurs meilleurs modèles sur les T les plus
célèbres. Mais le fils de Mme Marquis, Kadi
Jolie pour les intimes de son Burkina natal,
lui, a choisi de chausser les crampons, pour
faire comme son grand-frère Ibrahim. Si
depuis lors, celui qu’il appelle
affectueusement Shamy et qu’il aimait
regarder jouer au club Rusas Schaerbeek
(devenu depuis 2012 Crossing Shaerbeek
Evere) est attiré par les muses de la
chanson, notamment le rap, le cadet de la
famille Marquis, lui, n’entend pas faire
d’infidélité au ballon rond.
Les allées du Parc du Cinquantenaire à
Bruxelles connaissent bien ses coups de
patte secs et précis. Et c’est avec la même
adresse qu’il a réussi à marquer une
quinzaine de buts lors de la saison
2010-2011, quand il évoluait en U12. C’était
la meilleure saison de sa carrière naissante
et prometteuse de footballeur. Après les
années Rusas, club formateur dotés de bons
entraîneurs pour les jeunes, qui lui ont
permis d’être désormais courtisé par les
équipes de l’élite belge, Virgile a connu un
premier transfert au KV Mechelen (FC
Malines) avant de déposer son baluchon
dans les vestiaires de l’OHL où aux côtés de
coéquipiers aussi talentueux que
sympathiques et solidaires, il fait des
merveilles sur le gazon vert.
Jeune élève de 3è dans un collège sportif où
il conjugue parfaitement études et football, il
s’adonne, en plus de ses temps
d’entraînement à plusieurs heures de sport
(athlétisme, natation et gymnastique).
Etoffe de pro
Confortant sa formation par sa participation
à de nombreux tournois internationaux en
Belgique et en Hollande voisine, le petit
Marquis qui s’est reconverti au poste de
latéral droit, est polyvalent, ayant les
potentialités adéquates pour jouer à
différents postes sans être dépaysé. Il a
d’ailleurs gardé tout son mordant dans le jeu,
ce qui lui permet de contribuer largement aux
actions offensives de l’OHL.
Sur le terrain, il est très motivé et ne pense
qu’à faire de bons résultats. Fidèle apôtre du
«tout ce qui mérite d’être fait doit être bien
fait», c’est avec le même sérieux et une
ténacité exemplaire dans l’effort que Virgile
Marquis se soumet, les mardi, mercredi,
vendredi, et dimanche aux quatre séances
hebdomadaires d’entraînement d’une heure
et demie chacune. Le samedi, c’est jour de
match et Hervé Marquis, son père qui ne se
lasse jamais de soutenir son fils dans ses
ambitions de footballeur professionnel est
toujours présent dans les tribunes. Tant qu’il
est à Bruxelles. «Moi j’évite d’aller le voir au
foot parce qu’il se plaint que je crie trop»,
regrette quant à elle, sa mère.
Kadi n’est pas moins heureuse de
l’ascension de son deuxième garçon de
footballeur. Et c’est déjà les yeux émoustillés
de joie qu’elle parle des fans de Virgile,
surtout les filles qui le dévorent des yeux. «Il
se débrouille très bien sur le terrain. Le foot
c’est sa passion. Nous on le suit tant qu’on
peut et c’est que du bonheur», apprécie Mme
Marquis.
Burkinabè Du Foot Belge
Il s’appelle Virgile Marquis. Il est né le 14
juin de l’an de grâce 1999. Il a commencé à
taper dans le ballon rond alors qu’il n’était
encore âgé que de 5 ans. Après avoir passé
trois saisons de U12 et U15 au KV Mechelen,
il fait la fierté aujourd’hui, du Oud Hervelee
Leuven (Louvain) ou OHL pour faire plus in.
Il a deux ambitions: être étincelant et décisif
sur le terrain comme son idole Karim
Benzema et défendre les couleurs du Burkina
Faso, l’un des trois pays, avec la France et la
Belgique, dont il porte la nationalité.
Virgile Marquis aurait facilement fait le
bonheur de ces grandes maisons de couture
à la recherche de l’oiseau rare pour présenter
leurs meilleurs modèles sur les T les plus
célèbres. Mais le fils de Mme Marquis, Kadi
Jolie pour les intimes de son Burkina natal,
lui, a choisi de chausser les crampons, pour
faire comme son grand-frère Ibrahim. Si
depuis lors, celui qu’il appelle
affectueusement Shamy et qu’il aimait
regarder jouer au club Rusas Schaerbeek
(devenu depuis 2012 Crossing Shaerbeek
Evere) est attiré par les muses de la
chanson, notamment le rap, le cadet de la
famille Marquis, lui, n’entend pas faire
d’infidélité au ballon rond.
Les allées du Parc du Cinquantenaire à
Bruxelles connaissent bien ses coups de
patte secs et précis. Et c’est avec la même
adresse qu’il a réussi à marquer une
quinzaine de buts lors de la saison
2010-2011, quand il évoluait en U12. C’était
la meilleure saison de sa carrière naissante
et prometteuse de footballeur. Après les
années Rusas, club formateur dotés de bons
entraîneurs pour les jeunes, qui lui ont
permis d’être désormais courtisé par les
équipes de l’élite belge, Virgile a connu un
premier transfert au KV Mechelen (FC
Malines) avant de déposer son baluchon
dans les vestiaires de l’OHL où aux côtés de
coéquipiers aussi talentueux que
sympathiques et solidaires, il fait des
merveilles sur le gazon vert.
Jeune élève de 3è dans un collège sportif où
il conjugue parfaitement études et football, il
s’adonne, en plus de ses temps
d’entraînement à plusieurs heures de sport
(athlétisme, natation et gymnastique).
Etoffe de pro
Confortant sa formation par sa participation
à de nombreux tournois internationaux en
Belgique et en Hollande voisine, le petit
Marquis qui s’est reconverti au poste de
latéral droit, est polyvalent, ayant les
potentialités adéquates pour jouer à
différents postes sans être dépaysé. Il a
d’ailleurs gardé tout son mordant dans le jeu,
ce qui lui permet de contribuer largement aux
actions offensives de l’OHL.
Sur le terrain, il est très motivé et ne pense
qu’à faire de bons résultats. Fidèle apôtre du
«tout ce qui mérite d’être fait doit être bien
fait», c’est avec le même sérieux et une
ténacité exemplaire dans l’effort que Virgile
Marquis se soumet, les mardi, mercredi,
vendredi, et dimanche aux quatre séances
hebdomadaires d’entraînement d’une heure
et demie chacune. Le samedi, c’est jour de
match et Hervé Marquis, son père qui ne se
lasse jamais de soutenir son fils dans ses
ambitions de footballeur professionnel est
toujours présent dans les tribunes. Tant qu’il
est à Bruxelles. «Moi j’évite d’aller le voir au
foot parce qu’il se plaint que je crie trop»,
regrette quant à elle, sa mère.
Kadi n’est pas moins heureuse de
l’ascension de son deuxième garçon de
footballeur. Et c’est déjà les yeux émoustillés
de joie qu’elle parle des fans de Virgile,
surtout les filles qui le dévorent des yeux. «Il
se débrouille très bien sur le terrain. Le foot
c’est sa passion. Nous on le suit tant qu’on
peut et c’est que du bonheur», apprécie Mme
Marquis.