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descriptionLe bilan de nos Étalons à la CAN EmptyLe bilan de nos Étalons à la CAN

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La CAN s’est terminée dimanche soir par le cinquième sacre des Camerounais, devant les pharaons égyptiens et nos valeureux Étalons, qui complète le podium avec une belle troisième place. L’heure est maintenant au bilan. Fasotalents vous propose d’analyser la prestation de notre valeureuse équipe.

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L'équipe :
 
Les Étalons se présentaient au Gabon avec une équipe composée d’un savant mélange de jeunes « bleus » et de joueurs plus expérimentés pour les encadrer. Le coach Paulo Duarte, qui croyait fermement aux chances de cette équipe, avait mis en place une tactique pour arriver à conquérir le titre. Basés sur le beau jeu et des actions construites, le très exigeant coach portugais, n’aura pas varié d’un pouce ses plans, dans lesquels il croyait ferme. Cela a porté ses fruits puisque les burkinabé sont parvenus à monter en puissance tout au long de la compétition.  Mais le sort n’a pas été en leur faveur et, sans perdre, la route vers le sacre s’est cruellement arrêtée en demi-finale.
Pour permettre à une équipe de développer son jeu, il faut qu’elle repose sur une défense solide. C’était donc une des priorités du coach : assoir son équipe sur une base arrière hermétique, capable de relancé le jeu proprement. Le Burkina a bien réussi dans cet exercice, puisque l’équipe n’a encaissé que trois buts, soit la meilleure défense de la compétition. Si nos défenseurs ont parfois manqué de concentration et commis des erreurs, le dernier rempart a toujours été là pour sauver les siens. Une fois cette barrière bien érigée, il fallait soigner la première passe pour que le milieu puisse faire son travail. Si cette phase de jeu n’a pas toujours été parfaite, les défenseurs ont tout même amélioré leurs relances au fil des matchs.
Le milieu, quant à lui, a d’abord connu des difficultés. Les premières rencontres ont été ardues, les joueurs manquaient de repère et avaient du mal à appliquer les consignes. Le coach a pourtant insisté dans la même voie, apportant quelques retouches, et les efforts ont fini par payer. Le jeu s’est fluidifié, tout en gardant une bonne récupération, grâce à un capitaine Kaboré de haut-niveau. Des transitions rapides, sautant les lignes quand il le fallait, ont permis à nos attaquants de briller. Avec huit buts inscrit, le Burkina a fait piller la défense de chacun de ses adversaires. Pourtant tout n’a pas été parfait dans ce secteur. La rigidité défensive de Duarte laissait place à une liberté offensive, qui a, elle aussi, eut du mal à être assimilée par nos joueurs. Le coach a dû faire de nombreux ajustements, soit forcé avec les blessures de Zongo et Pitroipa, soit tactique afin de profité des faiblesses de la défense adverse. Ainsi, huit joueurs différents ont été utilisé sur les trois postes offensifs. Si l’équipe du Burkina est celle qui a le tenté le plus dans cette CAN (76 tirs), son taux de conversion en but est assez faire puisque moins d’un tiers des tirs ont été cadré et seulement un sur dix s’est transformé en but. Une difficulté de finition, symboliser par une cruelle défaite en demie finale contre l’Égypte. La finale leur tendait les bras et avec un peu plus de réalisme, ils auraient pu certainement pu s’évité la loterie des tirs au but….
Au final, le Burkina termine meilleure attaque, meilleur défense et invaincu dans cette CAN mais se classe seulement troisième. Une belle place d’honneur mais c’est seulement un lot de consolation. Et celui-ci laisse un petit goût amer dans la bouche et un sentiment d’inachevé dans l’esprit. Espérons que nos valeureux Étalons confirment leur excellent niveau, en offrant la première qualification du Burkina à une coupe du monde, au plus intègre des peuples…


Les joueurs :
 
Sur un plan plus individuel, les joueurs auront vécu la CAN de manière totalement différente.
Dans les cages, un seul gardien de but aura été utilisé. Le jeune Hervé Kouakou Koffi a disputé l’intégralité des six rencontres et est une des révélations de cette coupe d’Afrique. Impérial dans sa surface, sa sortie pleine d’audace contre le Cameroun restera le symbole de sa CAN, où tout ou presque lui aura réussi. Les deux autres portiers, Aboubacar Sawadogo et Germain Sanou, auront eu le mérite d’être les premiers supporter de leur coéquipier et de lui apporter leur expérience, capitale dans le rôle de dernier rempart.
La défense centrale, composé de Issouf Dayo et Bakary Koné, aura tenu son rang. Si le général Bako nous a fait passer quelques sueurs froides, dû à ses éternels sauts de concentration, il aura globalement été solide. Soignant ses relances et apportant même parfois le surnombre, il a été important dans la construction du jeu. Dans un style plus sobre mais pas moins efficace, Issouf aura lui aussi fait une bonne CAN, récompensé par un but lors un premier match. Les deux compères n’auront pas laissé une seule minute de jeu au néophyte Souleymane Kouanda, qui n’aura donc pas eu l’occasion d’honorer sa première sélection.
Il y a eu un peu plus de mouvement sur le flanc droit de la défense. Steeve Yago étant suspendu pour les deux premiers matchs, c’est Patrick Malo qui a occupé le poste. A un poste qui n’est pas le sien, le pensionnaire de Smouha en Égypte, a tant bien que mal, gérer le remplacement. Le retour de Steeve l’a propulsé sur le banc. Désormais spécialiste de ce poste, le toulousain à apporter un peu plus de sécurité sur son flanc, tout en étant capable de porter le danger en attaque. Sur l’aile opposée, c’est le surprenant Yacouba Coulibaly qui a disputé toute la compétition. Peu habitué au très haut niveau, le joueur local a eu du mal à rentrer dans la compétions, passant au travers de sa première mi-temps. Mais à l’image de l’équipe, il a su monter en régime. Véritable surprise côté des Étalons, le joueur pétri de talent s’est peut-être fait durablement une place dans l’équipe. Issouf Paro était lui pressentit pour une place de titulaire. Mais une blessure durant la préparation et la bonne prestation de ses coéquipiers auront eu raison de sa place sur le terrain.

Dans l’entrejeu, Charles Kaboré aura été impérial à son poste de récupérateur. Le capitaine a réussi à gratter un nombre incalculable de ballon. Charly aura été le guide phycologique, grâce a un mental d’acier, et physique grâce à sa science et sa vision du jeu. Il a d’ailleurs très justement été nommé dans le onze des meilleurs joueurs de la CAN. Pour l’épauler, le coach a d’abord choisit Abdoul Razack Traoré. A un poste qui n’est pas le sien, le burkinabé a mis quelque temps à s’adapter. Mais son jeu s’améliorait au fil des rencontres, notamment grâce à un repositionnement plus haut sur le terrain. Dans un premier temps sur le banc, Balti Touré a su profiter de son entrée en jeu contre la Guinée pour monter l’étendue de son talent. Le binational, qui n’avait jamais été appelé, a convaincu et saisit sa place de titulaire dans ce milieu de terrain. De son côté Alain Traoré aura été plus timide. Lui, qui n’a pas été le choix numéro un de Paulo Duarte, à alterner le bon et le moins bon. Mais son coup-franc magistral qui offre la troisième place aux Hommes intègres, nous rappelle qu’il reste une arme redoutable grçace à son extraordinaire pied gauche. Derrière ses hommes, il ne restait que très peu de place pour Bakary Saré et Adama Guira. Tous deux en difficulté en club, ils n’auront eu que très peu le temps de s’illustrer en sélection.
Le secteur offensif a été celui qui a le plus connut de remaniement. Les blessures des deux Jonathan (Pitroipa et Zongo) lors de la deuxième rencontre, ont contraint le coach à revoir ses plans de jeu. Bertrand Traoré qui a raté son premier match (le premier en compétition depuis plus d’un mois pour lui), au point d’être le sur le banc durant le second, a repris une place de titulaire. Piqué au vif, il nous a gratifier d’une bien meilleure seconde partie de compétition, étalant toute sa classe balle au pied. Dans un style totalement différent Préjuce Nakoulma, a suivi la même trajectoire. Après des débuts timorés, il est monté en puissance. Inratables une fois lancé, le puissant joueur a fait souffrir les défenseurs adverses. Auteur de deux buts, il a néanmoins souvent péché dans le dernier geste. Le jeune Cyrille Bayala a lui profité du temps de jeu qui lui a été proposé, pour montrer qu’il avait lui aussi le niveau. En pointe Aristide Bancé s’est rappelé à notre bon souvenir. Pas titulaire au départ de la compétition, le colosse a su faire se rendre indispensable, notamment grâce sa conservation de balle hors norme. En véritable tour de contrôle, il a martyrisé tous ses adversaires par sa puissance, remportant la plupart de ses duels. Buteur à deux reprises, il a mis l’équipe sur de bon rail. Enfin, Banou Diawara, sauveur des Étalons durant les éliminatoires, n’a pas eu le rayonnement attendu. Titularisé contre le Gabon, il n’a pas réussi à tirer son épingle du jeu, dans un match qui a été difficile pour les attaquants. Par la suite, il n’est pas eu de véritable seconde chance, ne disputant que la prolongation contre l’Égypte. Nul doute que le jeune talent saura rebondir.

Flo, le 07/02/2017

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Excellent job mon cher Flow73. Merci nombreux à toi pour tout ce que tu fais pour le football burkinabé toi qui est un vrai averti de ce sport.
Bravo surtout aux ETALONS pour nous avoir apporté du baume au cœur 3 magnifiques semaines durant.
Il faudra capitaliser ces acquis de cette CAN 2017 et surtout maintenir le cap en essayant de renforcer davantage le groupe.

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très bon commentaire digne de ce nom merci mon frère

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