Ceci est un écrit de Drissa Traoré dit
Saboteur, très bien connu du public sportif, sur la fête du football
africain qui bat son plein depuis le 10 janvier dernier en Angola.
Janvier 2010 est un mois
exceptionnel pour le football africain, en raison de la 27e édition de
la Coupe d’Afrique des Nations de football.
Née en 1957 au Soudan (victoire de l’Egypte), ce prestigieux
rendez-vous sportif, suivi par des millions de spectateurs et
téléspectateurs à travers le monde, suscite un fort engouement
populaire. Parce que les joueurs, évoluant, pour la majorité, dans les
championnats huppés d’Europe notamment (à l’exception de l’Egypte),
offrent toujours un spectacle alléchant. Un spectacle de rêve. Et il y
en aura pendant les 32 matches.
Du 10 au 31 janvier (soit trois
semaines), seize nations (Algérie, Angola, Bénin, Burkina Faso,
Cameroun, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Ghana, Malawi, Mali,
Mozambique, Nigéria, Togo, Tunisie et Zambie), fécondes en talents,
sont invitées à offrir à notre planète ce qu’il y a de plus magique, de
plus excitant, de plus fabuleux autour du ballon rond : la ferveur, les
émotions sportives fortes et intenses, l’engouement, etc.
En terre angolaise, pas de place pour parler de guerre, de famine ou de
calamités naturelles. De Luanda à Benguela en passant par Cabinda et
Lubango, les participants vont parler le langage universel : celui du
football, considéré, à juste titre, comme une réligion qui procure
généralement la paix. Parce qu’à la fin de chaque rencontre, vainqueurs
et vaincus se congratulent, s’embrassent, etc. Et dans les gradins et
tribunes, l’ambiance est surchauffée par des tambours et des chants qui
transmettent des messages, des valeurs nobles : la solidarité, l’unité,
la gaieté, etc.
Tous les prétendants au titre sont
comme les doigts d’une main qui n’ont pas la même taille. Oui, toutes
les équipes présentes en Angola n’ont pas la même aura, encore moins le
même palmarès ou les mêmes moyens humains.
Fort de ce déséquilibre évident, les détenteurs des joueurs de classe
mondiale (Côte d’Ivoire, Cameroun, Ghana, Nigeria, Mali, etc.) jubilent
déjà. Les moins nantis font peu de déclarations tapageuses. Ces
derniers n’ont forcément pas tort, parce qu’en football, les surprises
sont nombreuses.
En Angola (un pays qui s’est modernisé,
malgré des années de lutte armée), il y a un enjeu majeur pour tous les
prétendants : la succession des Pharaons d’Egypte. Un sacré tenant du
titre : 25 participations et 6 victoires (record absolu). C’est
l’équipe la mieux huilée collectivement, avec des joueurs qui se
connaissent bien et qui, après son élimination à la course au Mondial
2010 par l’Algérie, se présente comme un tigre blessé.
L’Angola constitue aussi un champ de
bataille pour le contingent des entraîneurs français (Paul Le Guen,
Alain Giresse, Hubert Velud, Michel Dussuyer, etc.) qui vont rivaliser
d’ardeurs. Objectif : chacun veut monter sur la première marche du
podium, le 31 janvier prochain.
Vive le foot africain !
Vive le Faso !
Drissa TRAORE dit Saboteur
Saboteur, très bien connu du public sportif, sur la fête du football
africain qui bat son plein depuis le 10 janvier dernier en Angola.
Janvier 2010 est un mois
exceptionnel pour le football africain, en raison de la 27e édition de
la Coupe d’Afrique des Nations de football.
Née en 1957 au Soudan (victoire de l’Egypte), ce prestigieux
rendez-vous sportif, suivi par des millions de spectateurs et
téléspectateurs à travers le monde, suscite un fort engouement
populaire. Parce que les joueurs, évoluant, pour la majorité, dans les
championnats huppés d’Europe notamment (à l’exception de l’Egypte),
offrent toujours un spectacle alléchant. Un spectacle de rêve. Et il y
en aura pendant les 32 matches.
Du 10 au 31 janvier (soit trois
semaines), seize nations (Algérie, Angola, Bénin, Burkina Faso,
Cameroun, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Ghana, Malawi, Mali,
Mozambique, Nigéria, Togo, Tunisie et Zambie), fécondes en talents,
sont invitées à offrir à notre planète ce qu’il y a de plus magique, de
plus excitant, de plus fabuleux autour du ballon rond : la ferveur, les
émotions sportives fortes et intenses, l’engouement, etc.
En terre angolaise, pas de place pour parler de guerre, de famine ou de
calamités naturelles. De Luanda à Benguela en passant par Cabinda et
Lubango, les participants vont parler le langage universel : celui du
football, considéré, à juste titre, comme une réligion qui procure
généralement la paix. Parce qu’à la fin de chaque rencontre, vainqueurs
et vaincus se congratulent, s’embrassent, etc. Et dans les gradins et
tribunes, l’ambiance est surchauffée par des tambours et des chants qui
transmettent des messages, des valeurs nobles : la solidarité, l’unité,
la gaieté, etc.
Tous les prétendants au titre sont
comme les doigts d’une main qui n’ont pas la même taille. Oui, toutes
les équipes présentes en Angola n’ont pas la même aura, encore moins le
même palmarès ou les mêmes moyens humains.
Fort de ce déséquilibre évident, les détenteurs des joueurs de classe
mondiale (Côte d’Ivoire, Cameroun, Ghana, Nigeria, Mali, etc.) jubilent
déjà. Les moins nantis font peu de déclarations tapageuses. Ces
derniers n’ont forcément pas tort, parce qu’en football, les surprises
sont nombreuses.
En Angola (un pays qui s’est modernisé,
malgré des années de lutte armée), il y a un enjeu majeur pour tous les
prétendants : la succession des Pharaons d’Egypte. Un sacré tenant du
titre : 25 participations et 6 victoires (record absolu). C’est
l’équipe la mieux huilée collectivement, avec des joueurs qui se
connaissent bien et qui, après son élimination à la course au Mondial
2010 par l’Algérie, se présente comme un tigre blessé.
L’Angola constitue aussi un champ de
bataille pour le contingent des entraîneurs français (Paul Le Guen,
Alain Giresse, Hubert Velud, Michel Dussuyer, etc.) qui vont rivaliser
d’ardeurs. Objectif : chacun veut monter sur la première marche du
podium, le 31 janvier prochain.
Vive le foot africain !
Vive le Faso !
Drissa TRAORE dit Saboteur