Le Burkina Faso se trouve en ballottage favorable en vue des quarts de finale. Mardi face au Ghana, un match nul suffirait aux hommes de Paulo Duarte pour décrocher leur ticket. Mais l’attaquant des Etalons Habib Bamogo conseille à ses partenaires de rester sur leurs gardes.
Habib Bamogo, vous jouez mardi avec le Burkina Faso la qualification contre le Ghana. Vous avez un bon coup à jouer contre une équipe qui est apparue loin de son meilleur niveau…
Même s’ils ont perdu contre la Côte d’Ivoire et ne sont pas au mieux avec beaucoup de cadres blessés ou absents, on ne les prend pas de haut. Cela reste une belle équipe, avec de solides arguments.
Un nul vous suffirait à décrocher la qualification, c’est une chance tout de même ?
Oui, mais il ne faut pas se reposer là-dessus. Se contenter de jouer le nul, ce serait une grave erreur… Il faudra jouer comme si on avait besoin des trois points, c’est la meilleure manière d’éviter une désillusion et de ne pas avoir de regret quoiqu’il arrive.
Vous avez pourtant prouvé contre la Côte d’Ivoire que vous étiez capable de bien défendre…
C’est vrai. Mais nous avons d’autres armes, dans le domaine offensif, et nous allons essayer de bien les utiliser.
A titre personnel, vous vous êtes contenté d’une entrée en jeu contre la Côte d’Ivoire. Comment vivez-vous ce statut de « joker » ?
Très bien. On ne m’a rien promis et je n’ai rien réclamé. Je reste concentré sur mon sujet et je donne le maximum quand le coach me le demande.
Parlons du coach, précisément. Paulo Duarte est une forte personnalité, on le décrit au Burkina comme un « petit Mourinho ». Vous confirmez ?
Je ne sais pas trop, je ne connais pas Mourinho (rires). Mais c’est vrai que Paulo Duarte est quelqu’un de très rigoureux, qui a des convictions et qui veille à ce que son message passe bien. Après il sait aussi se détendre et rigoler.
Vous êtes resté une semaine à Cabinda, tout près du lieu où s’est produit l’attentat contre l’autobus du Togo. Arrivez-vous à ne penser qu’au football dans ces conditions ?
On s’est bien remis dans le bain de la compétition, mais on a toujours une pensée pour les victimes de cette tragédie. Je ne pensais jamais vivre ça dans ma carrière. Le foot normalement, c’est la mixité, la fête, la joie. Alors on n’oublie pas, mais la vie doit bien continuer malgré tout.
Depuis le départ des internationaux africains pour l’Angola, un débat à cours à Nice à propos du caractère trop exclusivement africain du recrutement. Qu’en pensez-vous ?
C’est sûr qu’on est nombreux à disputer cette Coupe d’Afrique. Ceci dit, personne ne s’est plaint que l'OGC Nice avait trop d’Africains quand nous avons maintenu toute la saison le club entre la 2ème et la 9ème place l’an dernier. Et puis les mauvais résultats actuels ont commencé avant le mois de janvier, alors…
Propos recueillis par Patrick Juillard (Rédaction Football365/FootSud)
Habib Bamogo, vous jouez mardi avec le Burkina Faso la qualification contre le Ghana. Vous avez un bon coup à jouer contre une équipe qui est apparue loin de son meilleur niveau…
Même s’ils ont perdu contre la Côte d’Ivoire et ne sont pas au mieux avec beaucoup de cadres blessés ou absents, on ne les prend pas de haut. Cela reste une belle équipe, avec de solides arguments.
Un nul vous suffirait à décrocher la qualification, c’est une chance tout de même ?
Oui, mais il ne faut pas se reposer là-dessus. Se contenter de jouer le nul, ce serait une grave erreur… Il faudra jouer comme si on avait besoin des trois points, c’est la meilleure manière d’éviter une désillusion et de ne pas avoir de regret quoiqu’il arrive.
Vous avez pourtant prouvé contre la Côte d’Ivoire que vous étiez capable de bien défendre…
C’est vrai. Mais nous avons d’autres armes, dans le domaine offensif, et nous allons essayer de bien les utiliser.
A titre personnel, vous vous êtes contenté d’une entrée en jeu contre la Côte d’Ivoire. Comment vivez-vous ce statut de « joker » ?
Très bien. On ne m’a rien promis et je n’ai rien réclamé. Je reste concentré sur mon sujet et je donne le maximum quand le coach me le demande.
Parlons du coach, précisément. Paulo Duarte est une forte personnalité, on le décrit au Burkina comme un « petit Mourinho ». Vous confirmez ?
Je ne sais pas trop, je ne connais pas Mourinho (rires). Mais c’est vrai que Paulo Duarte est quelqu’un de très rigoureux, qui a des convictions et qui veille à ce que son message passe bien. Après il sait aussi se détendre et rigoler.
Vous êtes resté une semaine à Cabinda, tout près du lieu où s’est produit l’attentat contre l’autobus du Togo. Arrivez-vous à ne penser qu’au football dans ces conditions ?
On s’est bien remis dans le bain de la compétition, mais on a toujours une pensée pour les victimes de cette tragédie. Je ne pensais jamais vivre ça dans ma carrière. Le foot normalement, c’est la mixité, la fête, la joie. Alors on n’oublie pas, mais la vie doit bien continuer malgré tout.
Depuis le départ des internationaux africains pour l’Angola, un débat à cours à Nice à propos du caractère trop exclusivement africain du recrutement. Qu’en pensez-vous ?
C’est sûr qu’on est nombreux à disputer cette Coupe d’Afrique. Ceci dit, personne ne s’est plaint que l'OGC Nice avait trop d’Africains quand nous avons maintenu toute la saison le club entre la 2ème et la 9ème place l’an dernier. Et puis les mauvais résultats actuels ont commencé avant le mois de janvier, alors…
Propos recueillis par Patrick Juillard (Rédaction Football365/FootSud)