Le tirage au sort de la CAN 2012 a mis le Burkina Faso dans le
groupe 6 avec la Gambie, la Namibie et la Mauritanie. Ce
groupe n'est ni facile, ni difficile. En fait, les Etalons sont logés
dans un groupe-piège.
Cette main qui a logé le Burkina dans le groupe 6 ne
pouvait pas être plus heureuse pour nous. Pour cette fois-ci, le
sort nous a épargné les "groupes de la mort". Ce
n'est plus comme en Angola 2010 quand nous devions passer
sur la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo. Le verdict des tirages au
sort a pourtant donné naissance à des groupes plus coincés. Nous
n'aurions pas souhaité être dans le groupe 4 (Algérie,
Maroc, Tanzanie, R. centrafricaine), le groupe 5 (Cameroun,
Sénégal, RD Congo, Maurice), le groupe 8 (Côte d'Ivoire, Bénin,
Rwanda, Burundi), le groupe 7 (Egypte, Afrique du Sud,
Sierra Leone, Niger). Comparés aux autres groupes, les Etalons n'ont pas
à pleurer sur leur sort. Mais quelque chose nous retient
d'applaudir ce verdict des deux mains. Le boulevard qui semble tout
tracé vers la "qualif" présente quelques nids de poule
qui peuvent nous perdre. Du coup, on est dans l'embarras.
Les dangers peuvent venir de partout. Il y a d'abord le complexe de
supériorité.
Les Etalons ont été faits tête de série
dans ce tirage, ce n'est pas pour leur beau pelage, mais en
récompense des galons pris lors des dernières éliminatoires CAN-Coupe
du monde 2010. Forcément, ils endossent le costume de favori
du groupe. En football, les surprises les plus désagréables
tombent quand on se met à regarder ses adversaires d'en
haut.
Le discours des Burkinabè à l'issue du tirage au sort
est que la participation est déjà dans la poche. La
Namibie, la Gambie, la Mauritanie sont des sans galons
devant le Burkina
Faso. C'est une réalité. Mais aussi bien que le dit
ce dicton mossi, "ce n'est pas dans la plaisanterie, le trop
d'assurance qu'on peut rattraper le petit du lièvre".
Les Etalons jouent mal les petits poucets
La deuxième raison qui appelle à la prudence est que
les Etalons ont cette fâcheuse habitude de ne pas savoir
jouer les tout-petits. Souvenez-vous du coup des Capverdiens lors
des éliminatoires
de la CAN 2008. Le Kenya, en 2004, était le petit poucet de
notre groupe lors de cette CAN. Mais c'est surtout cette
formation qui a humilié les Etalons. Avant l'ère Duarte, les pays
de l'Afrique australe semblaient être la bête noire des
Etalons. Leur style de jeu posait d'énormes problèmes
à notre onze national. Le Zimbabwe sans être flamboyant
a tombé le Burkina en 2003 alors que Sidiki Diarra dirigeait
les Etalons. Suite à cette défaite, la cour du sport-roi
avait connu des remous et d'énormes changements. Plus près
de nous, c'est le Mozambique de l'ex-coach des Etalons
juniors, Mart Noij, à la tête de la sélection nationale de ce
pays qui a mis des cailloux dans le couscous des Etalons
version Didier Notheaux II. Manifestement, les sélections de cette zone de
l'Afrique ne nous réussissent pas. Or, nous avons une équipe
de l'Afrique australe dans le groupe, en l'occurrence, la
Namibie.
groupe 6 avec la Gambie, la Namibie et la Mauritanie. Ce
groupe n'est ni facile, ni difficile. En fait, les Etalons sont logés
dans un groupe-piège.
Cette main qui a logé le Burkina dans le groupe 6 ne
pouvait pas être plus heureuse pour nous. Pour cette fois-ci, le
sort nous a épargné les "groupes de la mort". Ce
n'est plus comme en Angola 2010 quand nous devions passer
sur la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo. Le verdict des tirages au
sort a pourtant donné naissance à des groupes plus coincés. Nous
n'aurions pas souhaité être dans le groupe 4 (Algérie,
Maroc, Tanzanie, R. centrafricaine), le groupe 5 (Cameroun,
Sénégal, RD Congo, Maurice), le groupe 8 (Côte d'Ivoire, Bénin,
Rwanda, Burundi), le groupe 7 (Egypte, Afrique du Sud,
Sierra Leone, Niger). Comparés aux autres groupes, les Etalons n'ont pas
à pleurer sur leur sort. Mais quelque chose nous retient
d'applaudir ce verdict des deux mains. Le boulevard qui semble tout
tracé vers la "qualif" présente quelques nids de poule
qui peuvent nous perdre. Du coup, on est dans l'embarras.
Les dangers peuvent venir de partout. Il y a d'abord le complexe de
supériorité.
Les Etalons ont été faits tête de série
dans ce tirage, ce n'est pas pour leur beau pelage, mais en
récompense des galons pris lors des dernières éliminatoires CAN-Coupe
du monde 2010. Forcément, ils endossent le costume de favori
du groupe. En football, les surprises les plus désagréables
tombent quand on se met à regarder ses adversaires d'en
haut.
Le discours des Burkinabè à l'issue du tirage au sort
est que la participation est déjà dans la poche. La
Namibie, la Gambie, la Mauritanie sont des sans galons
devant le Burkina
Faso. C'est une réalité. Mais aussi bien que le dit
ce dicton mossi, "ce n'est pas dans la plaisanterie, le trop
d'assurance qu'on peut rattraper le petit du lièvre".
Les Etalons jouent mal les petits poucets
La deuxième raison qui appelle à la prudence est que
les Etalons ont cette fâcheuse habitude de ne pas savoir
jouer les tout-petits. Souvenez-vous du coup des Capverdiens lors
des éliminatoires
de la CAN 2008. Le Kenya, en 2004, était le petit poucet de
notre groupe lors de cette CAN. Mais c'est surtout cette
formation qui a humilié les Etalons. Avant l'ère Duarte, les pays
de l'Afrique australe semblaient être la bête noire des
Etalons. Leur style de jeu posait d'énormes problèmes
à notre onze national. Le Zimbabwe sans être flamboyant
a tombé le Burkina en 2003 alors que Sidiki Diarra dirigeait
les Etalons. Suite à cette défaite, la cour du sport-roi
avait connu des remous et d'énormes changements. Plus près
de nous, c'est le Mozambique de l'ex-coach des Etalons
juniors, Mart Noij, à la tête de la sélection nationale de ce
pays qui a mis des cailloux dans le couscous des Etalons
version Didier Notheaux II. Manifestement, les sélections de cette zone de
l'Afrique ne nous réussissent pas. Or, nous avons une équipe
de l'Afrique australe dans le groupe, en l'occurrence, la
Namibie.