En fin de stage au Cameroun, les Etalons du Burkina Faso quitteront Yaoundé, la capitale, le mardi 17 janvier prochain pour Malabo, en Guinée Equatoriale où ils disputeront les matchs de premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2012). A quelques jours de leur départ le coach, Paulo Duarte, juge bien réussie la mise au vert des Etalons
Fasozine.com: Comment appréciez-vous le déroulement du stage?
Paulo Duarte: Le stage s’est déroulé dans de bonnes conditions. Nous avons reçu la visite de certains responsables du football burkinabè. Et ce matin (NDLR, dimanche 15 janvier 2012), nous avons eu, l’opportunité de rencontrer le patron du football africain, Issa Hayatou. C’est un honneur qu’il nous a fait. Nous avons eu la chance de travailler, durant tout ce temps, dans de bonnes conditions que nous a offertes le Centre. Avec les responsables du sport burkinabè, nous avons choisi ce centre parce qu’il n’est pas loin de Malabo et la température d’ici est la même qu’en Guinée Equatoriale.
En dehors des blessés que nous avons enregistrés au sein du groupe qui, du reste, ont déjà bien récupéré, les joueurs se sont bien appliqués lors des entrainements. Je demande à Dieu d’épargner ceux qui sont là de blessures car nous n’avons plus de joueurs de rechange. Habib Bamogo, Issouf Koné, Hervé Zengué, Wilfried Sanou, Stéphane Agbré et Issa Gouo sont absents de l’équipe. C’est déjà trop et il ne faut plus que l’on perde encore un seul joueur.
Pourquoi avez-vous décidé de convoquer Nee Planche Adama de l’ASFA-Y?
Nous l’avons fait parce nous avons droit à 25 joueurs sélectionnés, or jusqu’au 21 janvier 2012, il se pourrait, ce que je ne souhaite pas, qu’il y ait des blessés. Les textes nous permettent également, jusqu’au 21 janvier 2012, de remplacer les éventuels blessés. C’est dans cet esprit que j’ai convoqué Nee Planche Adama. De ce fait, j’aurai également le nombre requis de joueurs pour les entrainements.
Quelle analyse faites-vous des deux matchs nuls des Etalons lors des préparatifs?
Ces matchs m’ont permis de mesurer la forme des joueurs. Car beaucoup d’entre eux n’ont plus de compétition depuis près de deux mois. La plupart des championnats européens ayant connu une trêve. Ces rencontres nous ont donc permis de combler ce déficit en compétitions pour nos joueurs.
Face au Gabon, nous n’avons pas fait un grand match parce que le terrain était dans un mauvais état. Nous ne pouvions pas faire mieux que cela. Mais j’ai beaucoup apprécié la combativité des joueurs. Face au Cameroun (la sélection A’, ndlr), nous n’avons pas bien joué. J’estime qu’on n’a pas donné le meilleur de nous-mêmes. Je n’arrive pas expliquer notre prestation. Mais je me dis que c’est dû au fait que les uns et les autres ont peur de se blesser et de perdre leur place en sélection. Sincèrement j’attendais mieux que cela. Ce n’est pas cette image du Burkina que je voulais voir encore moins montrer aux spectateurs. Mais j’accepte ce résultat parce que je me dis que les joueurs avaient peur de se blesser.
Peut-on dire que vous fin prêts pour la CAN?
Oui. Nous quitterons le Cameroun le mardi 17 janvier pour Malabo, en Guinée Equatoriale. Nous y serons quatre jours avant le coup d’envoi de la CAN. Nous allons poursuivre la mise au vert pour affronter sereinement la compétition. Car nous nous devons d’être plus forts que les Angolais et les autres adversaires. Il faut vraiment prier Dieu pour ne plus perdre un joueur pour une raison quelconque. J’ai vécu ce mois une très grande pression morale. En 15 jours, j’ai perdu deux joueurs et je ne peux plus me permettre cela.
Pourquoi n’avez-vous pas sélectionné Hervé Zengué alors que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a tranché en faveur du Burkina Faso?
Certes, le jugement a penché en notre faveur, mais je ne l’ai pas fait à cause de la polémique qui entourait la sélection de ce joueur. J’avais fait appel à lui à cause d’un manque de latéral gauche dans l’équipe.
Avant même que je ne compose l’équipe, des responsables du sport burkinabè m’ont dit de le laisser à l’écart compte tenu du procès dont ils ignoraient l’issue et la date du verdict. Je n’ai donc pas voulu courir le risque de sélectionner quelqu’un qui ne pourrait pas être utilisé pour les matchs. Et à cause des instructions que j’ai reçues, j’ai donc décidé de ne pas l’appeler même pour le stage.
Est-ce pour la même raison que vous n’avez pas convoqué Stéphane Agbré?
Oui. Il a, lui aussi, des problèmes de papiers. En huit mois, on n’a pas pu régler le problème de Stéphane Agbré. Pour cela, il n’ira pas à la CAN avec les Etalons. Car il nous faut faire les choses selon les textes
Fasozine.com: Comment appréciez-vous le déroulement du stage?
Paulo Duarte: Le stage s’est déroulé dans de bonnes conditions. Nous avons reçu la visite de certains responsables du football burkinabè. Et ce matin (NDLR, dimanche 15 janvier 2012), nous avons eu, l’opportunité de rencontrer le patron du football africain, Issa Hayatou. C’est un honneur qu’il nous a fait. Nous avons eu la chance de travailler, durant tout ce temps, dans de bonnes conditions que nous a offertes le Centre. Avec les responsables du sport burkinabè, nous avons choisi ce centre parce qu’il n’est pas loin de Malabo et la température d’ici est la même qu’en Guinée Equatoriale.
En dehors des blessés que nous avons enregistrés au sein du groupe qui, du reste, ont déjà bien récupéré, les joueurs se sont bien appliqués lors des entrainements. Je demande à Dieu d’épargner ceux qui sont là de blessures car nous n’avons plus de joueurs de rechange. Habib Bamogo, Issouf Koné, Hervé Zengué, Wilfried Sanou, Stéphane Agbré et Issa Gouo sont absents de l’équipe. C’est déjà trop et il ne faut plus que l’on perde encore un seul joueur.
Pourquoi avez-vous décidé de convoquer Nee Planche Adama de l’ASFA-Y?
Nous l’avons fait parce nous avons droit à 25 joueurs sélectionnés, or jusqu’au 21 janvier 2012, il se pourrait, ce que je ne souhaite pas, qu’il y ait des blessés. Les textes nous permettent également, jusqu’au 21 janvier 2012, de remplacer les éventuels blessés. C’est dans cet esprit que j’ai convoqué Nee Planche Adama. De ce fait, j’aurai également le nombre requis de joueurs pour les entrainements.
Quelle analyse faites-vous des deux matchs nuls des Etalons lors des préparatifs?
Ces matchs m’ont permis de mesurer la forme des joueurs. Car beaucoup d’entre eux n’ont plus de compétition depuis près de deux mois. La plupart des championnats européens ayant connu une trêve. Ces rencontres nous ont donc permis de combler ce déficit en compétitions pour nos joueurs.
Face au Gabon, nous n’avons pas fait un grand match parce que le terrain était dans un mauvais état. Nous ne pouvions pas faire mieux que cela. Mais j’ai beaucoup apprécié la combativité des joueurs. Face au Cameroun (la sélection A’, ndlr), nous n’avons pas bien joué. J’estime qu’on n’a pas donné le meilleur de nous-mêmes. Je n’arrive pas expliquer notre prestation. Mais je me dis que c’est dû au fait que les uns et les autres ont peur de se blesser et de perdre leur place en sélection. Sincèrement j’attendais mieux que cela. Ce n’est pas cette image du Burkina que je voulais voir encore moins montrer aux spectateurs. Mais j’accepte ce résultat parce que je me dis que les joueurs avaient peur de se blesser.
Peut-on dire que vous fin prêts pour la CAN?
Oui. Nous quitterons le Cameroun le mardi 17 janvier pour Malabo, en Guinée Equatoriale. Nous y serons quatre jours avant le coup d’envoi de la CAN. Nous allons poursuivre la mise au vert pour affronter sereinement la compétition. Car nous nous devons d’être plus forts que les Angolais et les autres adversaires. Il faut vraiment prier Dieu pour ne plus perdre un joueur pour une raison quelconque. J’ai vécu ce mois une très grande pression morale. En 15 jours, j’ai perdu deux joueurs et je ne peux plus me permettre cela.
Pourquoi n’avez-vous pas sélectionné Hervé Zengué alors que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a tranché en faveur du Burkina Faso?
Certes, le jugement a penché en notre faveur, mais je ne l’ai pas fait à cause de la polémique qui entourait la sélection de ce joueur. J’avais fait appel à lui à cause d’un manque de latéral gauche dans l’équipe.
Avant même que je ne compose l’équipe, des responsables du sport burkinabè m’ont dit de le laisser à l’écart compte tenu du procès dont ils ignoraient l’issue et la date du verdict. Je n’ai donc pas voulu courir le risque de sélectionner quelqu’un qui ne pourrait pas être utilisé pour les matchs. Et à cause des instructions que j’ai reçues, j’ai donc décidé de ne pas l’appeler même pour le stage.
Est-ce pour la même raison que vous n’avez pas convoqué Stéphane Agbré?
Oui. Il a, lui aussi, des problèmes de papiers. En huit mois, on n’a pas pu régler le problème de Stéphane Agbré. Pour cela, il n’ira pas à la CAN avec les Etalons. Car il nous faut faire les choses selon les textes