Copa Barry : " Se méfier des Étalons qui montent en puissance "
jeudi 11 juin 2009 par NzimaBoy
Que retenez-vous de ce match contre le Syli national de Guinée ?
A l’image de tout le groupe, je savais que le match allait être difficile. La sélection nationale de Guinée est une équipe inconstante. Un jour, elle brille et un autre, elle balbutie. Il fallait donc se méfier d’une telle formation qui, de surcroît, évoluait dans son fief. Mentalement et physiquement, nous nous étions préparés. Notre sérieux adversaire, le Burkina Faso, revenait du Malawi avec une victoire. A cet effet, on avait la pression. Il fallait gagner pour rester en tête de notre poule et finalement, nous avons relevé ce défi.
Avec la tension qu’il y avait autour de cette rencontre, dans quel état d’esprit étiez-vous sur l’aire de jeu ?
Nous avons fait fi de tout cela. On a vu pire que cela devant plus de 50.000 spectateurs. L’équipe est restée imperturbable, concentrée sur son sujet. Il faut reconnaître que le temps paraissait lourd, il y avait l’humidité et le jeu était lent. Mais, le plus important, c’était d’empocher les trois points.
Comment appréciez-vous le jeu d’ensemble des Eléphants ?
On sent une nette progression. Cela fait un an que nous travaillons avec le sélectionneur Vahid. Nous n’avons pas perdu de match mais, jusque-là, l’équipe n’avait pas gagné à l’extérieur. A force de travail, c’est le déclic avec cette victoire obtenue à Conakry. J’espère que l’équipe connaîtra la même réussite, dans deux semaines, à Ouagadougou, l’antre des Etalons.
Pourquoi avez-vous foncé sur l’arbitre à la suite de l’action qui a amené le but égalisateur de la Guinée ?
Sur le centre, l’attaquant guinéen m’a bousculé et j’ai relâché le ballon qui a terminé sa course au fond des filets. On tourne la page pour se concentrer sur l’avenir.
Tizié Jean-Jacques, votre prédécesseur, vous a légué un lourd héritage.
Absolument. J’ai beaucoup appris auprès de ce grand gardien de but. Une place de titulaire n’est jamais acquise d’avance. Il faut cravacher pour l’avoir et c’est ce que j’essaie de faire à tout moment. En sélection nationale, je me bats pour être utile au groupe.
Comment entrevoyez-vous le match contre les Etalons ?
Il s’annonce épique. Le Burkina est un concurrent sérieux. C’est lui qui reçoit et je pense que la pression est plus de son côté. Nous n’allons pas à Ouagadougou pour limiter les dégâts mais plutôt pour attaquer avec la ferme volonté de revenir avec la victoire.
N’avez-vous pas peur ?
Nous n’avons pas peur. Nous respectons l’adversaire qui ne cesse de monter en puissance. Il faut vraiment s’en méfier. Notre objectif reste la qualification pour le Mondial 2010. Et à Ouagadougou, nous nous emploierons à mettre toutes les chances de notre côté.
Parlons de votre consécration avec Lokeren (D1 belge). Quel sens donnez-vous à ce prix de meilleur gardien qui vous a été décerné ?
C’est une première qui consacre le fruit d’un travail de longue haleine. Je suis entré dans l’histoire du championnat belge de D1. J’ai été élu par les entraîneurs et les joueurs. C’est la preuve que je suis sur la bonne voie. Le plus dur, c’est de demeurer au sommet et j’espère continuer sur cette lancée et vendre davantage l’image du football ivoirien en Belgique.
Avec cette performance, vous êtes très sollicité par d’autres clubs. Allez-vous rester ou partir de Lokeren ?
J’ai eu des sollicitations mais à mon sens, la proposition concrète est celle de mon club. Tout le monde veut que je continue l’aventure avec Lokeren, un club qui m’entoure d’affection et me permet de progresser. Après réflexion, j’ai signé un nouveau bail de 5 ans avec le Sporting de Lokeren.
Source : Par Jean-Baptiste Béhi (Fraternité Matin)
jeudi 11 juin 2009 par NzimaBoy
Que retenez-vous de ce match contre le Syli national de Guinée ?
A l’image de tout le groupe, je savais que le match allait être difficile. La sélection nationale de Guinée est une équipe inconstante. Un jour, elle brille et un autre, elle balbutie. Il fallait donc se méfier d’une telle formation qui, de surcroît, évoluait dans son fief. Mentalement et physiquement, nous nous étions préparés. Notre sérieux adversaire, le Burkina Faso, revenait du Malawi avec une victoire. A cet effet, on avait la pression. Il fallait gagner pour rester en tête de notre poule et finalement, nous avons relevé ce défi.
Avec la tension qu’il y avait autour de cette rencontre, dans quel état d’esprit étiez-vous sur l’aire de jeu ?
Nous avons fait fi de tout cela. On a vu pire que cela devant plus de 50.000 spectateurs. L’équipe est restée imperturbable, concentrée sur son sujet. Il faut reconnaître que le temps paraissait lourd, il y avait l’humidité et le jeu était lent. Mais, le plus important, c’était d’empocher les trois points.
Comment appréciez-vous le jeu d’ensemble des Eléphants ?
On sent une nette progression. Cela fait un an que nous travaillons avec le sélectionneur Vahid. Nous n’avons pas perdu de match mais, jusque-là, l’équipe n’avait pas gagné à l’extérieur. A force de travail, c’est le déclic avec cette victoire obtenue à Conakry. J’espère que l’équipe connaîtra la même réussite, dans deux semaines, à Ouagadougou, l’antre des Etalons.
Pourquoi avez-vous foncé sur l’arbitre à la suite de l’action qui a amené le but égalisateur de la Guinée ?
Sur le centre, l’attaquant guinéen m’a bousculé et j’ai relâché le ballon qui a terminé sa course au fond des filets. On tourne la page pour se concentrer sur l’avenir.
Tizié Jean-Jacques, votre prédécesseur, vous a légué un lourd héritage.
Absolument. J’ai beaucoup appris auprès de ce grand gardien de but. Une place de titulaire n’est jamais acquise d’avance. Il faut cravacher pour l’avoir et c’est ce que j’essaie de faire à tout moment. En sélection nationale, je me bats pour être utile au groupe.
Comment entrevoyez-vous le match contre les Etalons ?
Il s’annonce épique. Le Burkina est un concurrent sérieux. C’est lui qui reçoit et je pense que la pression est plus de son côté. Nous n’allons pas à Ouagadougou pour limiter les dégâts mais plutôt pour attaquer avec la ferme volonté de revenir avec la victoire.
N’avez-vous pas peur ?
Nous n’avons pas peur. Nous respectons l’adversaire qui ne cesse de monter en puissance. Il faut vraiment s’en méfier. Notre objectif reste la qualification pour le Mondial 2010. Et à Ouagadougou, nous nous emploierons à mettre toutes les chances de notre côté.
Parlons de votre consécration avec Lokeren (D1 belge). Quel sens donnez-vous à ce prix de meilleur gardien qui vous a été décerné ?
C’est une première qui consacre le fruit d’un travail de longue haleine. Je suis entré dans l’histoire du championnat belge de D1. J’ai été élu par les entraîneurs et les joueurs. C’est la preuve que je suis sur la bonne voie. Le plus dur, c’est de demeurer au sommet et j’espère continuer sur cette lancée et vendre davantage l’image du football ivoirien en Belgique.
Avec cette performance, vous êtes très sollicité par d’autres clubs. Allez-vous rester ou partir de Lokeren ?
J’ai eu des sollicitations mais à mon sens, la proposition concrète est celle de mon club. Tout le monde veut que je continue l’aventure avec Lokeren, un club qui m’entoure d’affection et me permet de progresser. Après réflexion, j’ai signé un nouveau bail de 5 ans avec le Sporting de Lokeren.
Source : Par Jean-Baptiste Béhi (Fraternité Matin)