C’est le 20 juin 2009 que la cuvette du stade du 4 août de Ouagadougou va refuser du monde à l’occasion de la confrontation entre les Etalons du Burkina et les Eléphants de la Côte d’Ivoire. Cette rencontre entrant dans le cadre des éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010 est très attendue, vu que ce sont ces deux formations qui sont sur la bonne voie pour se disputer le seul ticket du Mondial dans le groupe 5. Au-delà de toute considération, ce match doit rester un simple match à l’image des précédents.
Depuis 1995, la Côte d’Ivoire et le Burkina ne s’étaient plus rencontré en match officiel. Quatorze années se sont donc écoulées ! Ce sera donc les retrouvailles le 20 juin prochain à Ouagadougou. Et on se rappelle que le 22 janvier 1995 , Saboteur et ses « jeunes gens » étaient allés réaliser un exploit au stade Félix Houphouët Boigny, à Abidjan. Menés 0-2 à la mi-temps , les Etalons par le biais de Sidi Napon et de Seydou Traoré avaient écorché les « défenses » des Eléphants en inscrivant les deux buts égalisateurs, qualifiant du coup le Burkina pour la CAN 96 avant même le dernier match. Le retour au stade du 4 août de Ouagadougou, s’était soldé par un match nul (1-1). Des années se sont donc écoulées et beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Chaque équipe a grandi. Chaque équipe rêve de disputer le premier Mondial africain, celui de 2010. Et après la 2e journée du dernier tour de ces éliminatoires, les Eléphants et les Etalons se tiennent (6 points chacun avec un goal différentiel avantageux pour les Eléphants). La bataille est donc rude. L’opposition du 20 juin va certainement raviver des passions. Ces passions ne doivent être exprimées que dans la seule limite du tolérable. En venant au stade du 4 août, chaque supporter devra vaillamment supporter le onze national et le pousser à la victoire. Les poulains de Duarte ont besoin de cet accompagnement responsable pour espérer bousculer la hiérarchie. En effet, ce sont les Eléphants qui ont tout à prouver car la Côte d’Ivoire fait partie de ces grandes équipes mondiales. Elle a déjà disputé son premier Mondial en 2006. Le Burkina progresse, s’impose au fil des matches, et finit par faire peur. Les 8 matches d’affilée sans défaite en est une illustration. Mais cette performance ne doit aveugler personne. Chaque Burkinabé doit, certes souhaiter la victoire des Etalons, mais aussi se dire que les Eléphants ne viendront pas à Ouagadougou en victime résignée. Le combat (sportif) sera très âpre. Mais tout cela doit se passer dans le fair-play. Au-delà des résultats escomptés par chaque protagoniste, la fraternité, une des vertus du sport , doit toujours triompher. Ainsi, le 20 juin, chacun devra se rappeler que notre patrie et les Etalons nous sont chers. Nous devrions donc avoir un comportement qui nous honore et qui honore notre pays.
Le galop formidable des Etalons depuis le début de ces éliminatoires est le fruit d’une discipline, d’un travail, d’une cohésion, d’un investissement, mais aussi et surtout le fruit de l’humilité prôné par Dagano et ses jeunes frères. Restons donc dans ce périmètre de l’humilité pour aider les Etalons à se battre et à accepter le résultat qui sera le sien. A l’image d’une maison, quand on la construit dans l’humilité, les jaloux n’ont pas le temps de voir la fin du chantier. Mais si cette maison est construite dans l’orgueil, le propriétaire peut ne pas atteindre son objectif. Alors, notre maison, les Etalons, doit continuer à se construire dans l’humilité, car comme le dit la chanteuse, « l’humilité précède la gloire ». Vaincre ou échouer ce 20 juin ne devrait pas engendrer un changement de comportement, ni au sein des joueurs, ni au sein du public. Les Etalons devront se battre comme toujours avec leurs armes, dans le fair-play, tout comme les Eléphants devront accepter également le résultat qui peut leur être défavorable. Le verdict du terrain devra unir et non diviser. On devra toujours rester mobilisés pour les batailles futures La route continue car rappelons-nous que rien n’est encore gagné ou perdu pour aucune des 4 équipes. Qui sait si le Malawi ou la Guinée ne peuvent pas surprendre avec deux ou trois victoires sur les matches qui leur restent. Restons concentrés pour ne pas rater l’objectif. Le match doit se jouer dans l’honneur total de ce pays de paix . Soyons fair-play . Ainsi chacun ressortira du Stade du 4-Août fier d’avoir contribué à faire respecter son pays et son équipe nationale. Pour cela alors, balle à terre !
Par Alexandre Le Grand ROUAMBA
Depuis 1995, la Côte d’Ivoire et le Burkina ne s’étaient plus rencontré en match officiel. Quatorze années se sont donc écoulées ! Ce sera donc les retrouvailles le 20 juin prochain à Ouagadougou. Et on se rappelle que le 22 janvier 1995 , Saboteur et ses « jeunes gens » étaient allés réaliser un exploit au stade Félix Houphouët Boigny, à Abidjan. Menés 0-2 à la mi-temps , les Etalons par le biais de Sidi Napon et de Seydou Traoré avaient écorché les « défenses » des Eléphants en inscrivant les deux buts égalisateurs, qualifiant du coup le Burkina pour la CAN 96 avant même le dernier match. Le retour au stade du 4 août de Ouagadougou, s’était soldé par un match nul (1-1). Des années se sont donc écoulées et beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Chaque équipe a grandi. Chaque équipe rêve de disputer le premier Mondial africain, celui de 2010. Et après la 2e journée du dernier tour de ces éliminatoires, les Eléphants et les Etalons se tiennent (6 points chacun avec un goal différentiel avantageux pour les Eléphants). La bataille est donc rude. L’opposition du 20 juin va certainement raviver des passions. Ces passions ne doivent être exprimées que dans la seule limite du tolérable. En venant au stade du 4 août, chaque supporter devra vaillamment supporter le onze national et le pousser à la victoire. Les poulains de Duarte ont besoin de cet accompagnement responsable pour espérer bousculer la hiérarchie. En effet, ce sont les Eléphants qui ont tout à prouver car la Côte d’Ivoire fait partie de ces grandes équipes mondiales. Elle a déjà disputé son premier Mondial en 2006. Le Burkina progresse, s’impose au fil des matches, et finit par faire peur. Les 8 matches d’affilée sans défaite en est une illustration. Mais cette performance ne doit aveugler personne. Chaque Burkinabé doit, certes souhaiter la victoire des Etalons, mais aussi se dire que les Eléphants ne viendront pas à Ouagadougou en victime résignée. Le combat (sportif) sera très âpre. Mais tout cela doit se passer dans le fair-play. Au-delà des résultats escomptés par chaque protagoniste, la fraternité, une des vertus du sport , doit toujours triompher. Ainsi, le 20 juin, chacun devra se rappeler que notre patrie et les Etalons nous sont chers. Nous devrions donc avoir un comportement qui nous honore et qui honore notre pays.
Le galop formidable des Etalons depuis le début de ces éliminatoires est le fruit d’une discipline, d’un travail, d’une cohésion, d’un investissement, mais aussi et surtout le fruit de l’humilité prôné par Dagano et ses jeunes frères. Restons donc dans ce périmètre de l’humilité pour aider les Etalons à se battre et à accepter le résultat qui sera le sien. A l’image d’une maison, quand on la construit dans l’humilité, les jaloux n’ont pas le temps de voir la fin du chantier. Mais si cette maison est construite dans l’orgueil, le propriétaire peut ne pas atteindre son objectif. Alors, notre maison, les Etalons, doit continuer à se construire dans l’humilité, car comme le dit la chanteuse, « l’humilité précède la gloire ». Vaincre ou échouer ce 20 juin ne devrait pas engendrer un changement de comportement, ni au sein des joueurs, ni au sein du public. Les Etalons devront se battre comme toujours avec leurs armes, dans le fair-play, tout comme les Eléphants devront accepter également le résultat qui peut leur être défavorable. Le verdict du terrain devra unir et non diviser. On devra toujours rester mobilisés pour les batailles futures La route continue car rappelons-nous que rien n’est encore gagné ou perdu pour aucune des 4 équipes. Qui sait si le Malawi ou la Guinée ne peuvent pas surprendre avec deux ou trois victoires sur les matches qui leur restent. Restons concentrés pour ne pas rater l’objectif. Le match doit se jouer dans l’honneur total de ce pays de paix . Soyons fair-play . Ainsi chacun ressortira du Stade du 4-Août fier d’avoir contribué à faire respecter son pays et son équipe nationale. Pour cela alors, balle à terre !
Par Alexandre Le Grand ROUAMBA