Samedi prochain, les Etalons du Burkina Faso croiseront le fer avec leurs voisins et frères, les Eléphants de Côte d’Ivoire, dans le cadre de la dernière phase des éliminatoires combinées CAN/Coupe du Monde. Une rencontre d’autant plus attendue que les deux équipes occupent la tête du groupe E et ont respectivement battu les mêmes adversaires que sont le Syli national de Guinée –considérée au départ comme plus favori que les Etalons- et la Flamme de Malawi –petits poucets du groupe-. Il s’agit d’un véritable duel puisque l’équipe nationale burkinabè a réussi à se positionner au fil des matchs comme le challenger des Eléphants pour la qualification au Mondial Afrique du Sud 2010. Mieux, elle apparaît comme la formation la plus à craindre, surtout que la rencontre se déroule à Ouagadougou.
Au-delà du rêve de casser de l’éléphant sur ses propres installations, une victoire des Etalons sur les Eléphants imposerait définitivement le onze national burkinabè dans la cour des grands du foot continental. Après avoir toisé de grandes équipes tels que les Bafana Bafana d’Afrique du Sud -battus il y a 3 ans par 3 buts à 0-, les Lions de Carthage de Tunisie -à l’aller à Tunis comme au retour à Ouagadougou-, les Lions de la Téranga du Sénégal battus à Ouagadougou, et tout dernièrement le Syli national de Guinée, croqué à 4 buts contre 2 en mars dernier, il n’y a visiblement plus rien qui résiste aux sabots des poulains de Paulo Duarte.
Beaucoup de jeunes burkinabè sont aussi des fans de Didier Drogba, Bakary Koné et autre Kolo Touré, mais lorsque ce sont les Etalons qui croisent les Eléphants, ils sont bien en droit de changer de camp. Ils voudront bien préserver le bon voisinage, mis à rude épreuve ces dernières années, avec la Côte d’Ivoire. Mais ils souhaitent vivement que les Etalons donnent de jolis coups de sabots à ces Eléphants qui se croient si invincibles, même en dehors de leur pays. D’où le choc que la Fifa a vite fait de qualifier «de tous les risques» ne sera pas aussi confraternel qu’on ne l’imagine. Néanmoins, que le meilleur gagne !
Fasozine
Au-delà du rêve de casser de l’éléphant sur ses propres installations, une victoire des Etalons sur les Eléphants imposerait définitivement le onze national burkinabè dans la cour des grands du foot continental. Après avoir toisé de grandes équipes tels que les Bafana Bafana d’Afrique du Sud -battus il y a 3 ans par 3 buts à 0-, les Lions de Carthage de Tunisie -à l’aller à Tunis comme au retour à Ouagadougou-, les Lions de la Téranga du Sénégal battus à Ouagadougou, et tout dernièrement le Syli national de Guinée, croqué à 4 buts contre 2 en mars dernier, il n’y a visiblement plus rien qui résiste aux sabots des poulains de Paulo Duarte.
Beaucoup de jeunes burkinabè sont aussi des fans de Didier Drogba, Bakary Koné et autre Kolo Touré, mais lorsque ce sont les Etalons qui croisent les Eléphants, ils sont bien en droit de changer de camp. Ils voudront bien préserver le bon voisinage, mis à rude épreuve ces dernières années, avec la Côte d’Ivoire. Mais ils souhaitent vivement que les Etalons donnent de jolis coups de sabots à ces Eléphants qui se croient si invincibles, même en dehors de leur pays. D’où le choc que la Fifa a vite fait de qualifier «de tous les risques» ne sera pas aussi confraternel qu’on ne l’imagine. Néanmoins, que le meilleur gagne !
Fasozine