CAN 2012 : Paulo Duarte mécontent de l’organisation de son équipe
vendredi 20 janvier 2012
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Les hostilités de la CAN 2012 débutent ce samedi 21 janvier à Bata en Guinée Equatoriale avec le groupe A. Les Etalons entrent en lice le lendemain, dimanche 22 janvier, contre l’Angola pour le compte du groupe B à Malabo avec à l’esprit des poulains du coach Paulo Duarte, la volonté de réussir cette entame.
Le capitaine des Etalons, Mahamoudou Kéré et ses camarades n’ont plus que les regards braqués sur leur rencontre du 22 janvier qui va les opposer aux Palancas Negras d’Angola dans le groupe B basé à Malabo dans le cadre de la CAN Gabon-Guinée Equatoriale 2012. Mais, l’entraîneur Paulo Duarte n’est pas du tout content de l’organisation de son équipe et de cette CAN. En effet, après une bonne préparation d’une dizaine de jours au centre d’excellence de football de la CAF à Mbankomo au Cameroun, les Etalons devaient quitter Yaoundé par vol spécial le 17 janvier à 22h10 pour rallier Malabo mais, ce ne fut que peine perdue. C’est finalement après minuit que la délégation burkinabè quittera la capitale camerounaise pour un vol d’une demi-heure et à l’arrivée à Malabo, c’était un autre calvaire. Il a fallu parlementer pendant très longtemps lors des formalités de police et d’ailleurs en dehors des joueurs et encadreurs, aucun autre membre de la délégation n’a pu entrer en possession de son passeport et ce jusqu’au jeudi 19 janvier.
Ce sont donc pour le moment des Burkinabè sans-papiers à Malabo. Toute la fatigue accumulée a quelque peu perturbé l’organisation de l’encadrement technique qui a programmé le premier entraînement à Malabo dans l’après-midi du 19 janvier sur le terrain de l’Estadio de la Paz, l’ancien stade de la ville. L’organisation du jeu mis en place par Paulo Duarte donnait déjà une idée du onze de départ du 22 janvier face à l’Angola, pendant que Sibiri Alain Traoré effectuait un travail spécifique. Les joueurs, très concentrés, s’appliquaient dans l’exécution des différentes phases mais, on constatait que Bertrand Traoré reste encore fragile et ne résistait à pratiquement aucun contact. Les joueurs ont aussi exécuté des exercices offensifs en partant des couloirs gauche avec Abdoul Razak Traoré et Saïdou Madi Panandetiguiri et droit avec Benjamin Wilfried Balima, Mohamed Koffi et Narcisse Yaméogo pour des ballons au profit des attaquants que sont Moumouni Dagano, Aristide Bancé, Préjuce Nakoulma.
L’accent a été également mis sur les corners et Paulo Duarte semble satisfait du comportement de ses poulains pour leur application au travail mais espère que les problèmes d’organisation, qui déconcentrent un groupe, ne vont plus se répéter. Il souhaite avoir moins de blessés en évoquant le cas Sibiri Alain Traoré qui, dit-il, à quatre jours du début de la compétition, n’est pas toujours disponible suite à une blessure et s’inquiète du fait que le joueur perd ainsi le rythme d’entraînement et du jeu. Pour la rencontre face à Flavio Conceiçao, Nze Kalanga et leurs coéquipiers des Palancas Negras, les Etalons devront l’aborder avec beaucoup de rigueur tactique, de discipline dans le jeu parce qu’une victoire leur mettrait davantage en confiance pour la suite de la compétition.
Sibiri Alain Traoré incertain, Jonathan Pitroïpa pas à 100%
Au premier entraînement des Etalons à Malabo dans l’après-midi du 18 janvier, on a vu des cadres de l’équipe pas du tout au mieux de leur forme. Jonathan Pitroïpa qui donnait de bons signes d’espoir en se défonçant, trainait les pieds vers la fin de l’entraînement. Selon les explications du kinésithérapeute de l’équipe, Mathieu Dubois, que nous avons approché, Pitroïpa a une douleur à la hanche depuis quelques mois à Rennes son club. C’est une récidive qu’il traine et, selon le kiné, il n’est pas à 100% depuis le début de la préparation et ça stagne puisqu’il joue avec de petites douleurs. Pendant ce temps, Sibiri Alain Traoré effectue des exercices tout seul et n’a pas réintégré le groupe depuis le match amical contre le Cameroun le 13 janvier à Yaoundé où il s’est fait une lésion musculaire. Ainsi, il est en phase intense de préparation physique. Malgré tout, le kiné Mathieu Dunois espère qu’il retrouvera ses partenaires avant le début de la CAN et ce sera ensuite à l’entraîneur de voir s’il peut l’aligner face à l’Angola. Il faut aussi noter que Abdoul Razak Traoré s’est fracturé le 3e métacarpien de la main gauche. C’était lors de l’entraînement du dimanche 15 janvier à Yaoundé. Le médecin de l’équipe, le Dr Salif Gandema confie que cela ne va pas l’empêcher de jouer.
Parole à deux Etalons
Dans l’après-midi du mercredi 18 janvier dernier, les Etalons ont effectué leur premier entraînement à Malabo et à l’issue de celui-ci, nous avons approché deux d’entre eux pour avoir une idée de l’état d’esprit du groupe avant le match contre l’Angola.
Mohamed Koffi (défenseur) « Face à l’Angola, c’est un peu comme une finale pour nous »
« Après une dizaine de jours de préparation qui s’est bien déroulée au Cameroun, nous sommes déjà dans le premier match de la CAN depuis notre arrivée à Malabo où le temps est beau. Cela s’est vérifié dès le premier entraînement dans cette ville qui accueille notre groupe (NDLR : il a eu lieu dans l’après-midi du mercredi 18 janvier) parce que nous nous appliquons davantage. Tout se passe bien dans le groupe où règne une bonne ambiance et tout le monde est conscient de l’enjeu. Le match face à l’Angola est comme une finale pour nous puisque si nous le gagnons, nous serons hyper motivés devant la Côte d’Ivoire. »
Abdoul Razak Traoré (attaquant) « Tout va se jouer contre l’Angola »
« Pour ma toute première CAN, les choses se passent bien au sein du groupe. Nous sommes très concentrés pour donner le meilleur de nous-mêmes pour passer le premier tour et après, nous verrons le reste. L’entraîneur nous a déjà dit ce qu’il attend de nous dès notre arrivée au Cameroun pour le stage et nous connaissons les attentes du peuple. Nous avons fait une bonne préparation et espérons pouvoir démontrer cela dès notre premier match contre l’Angola où tout va se jouer pour le prochain tour et nous en sommes conscients. »
16 équipes, 32 matchs, 1 trophée
16 équipes africaines sont dans les starting-blocks de la plus prestigieuse compétition sportive du continent, à savoir la 28e édition de la CAN Gabon-Guinée Equatoriale 2012. Ce sont les équipes du groupe A qui ouvrent le bal ce samedi 21 janvier à Bata en Guinée Equatoriale avec les oppositions, Guinée Equatoriale – Libye et Sénégal – Zambie. Ainsi, pendant trois semaines, les équipes vont rivaliser d’ardeur dans l’espoir d’être sur la plus haute marche du podium au soir du 12 février prochain et succéder ainsi aux Pharaons d’Egypte, les grands de la compétition qui ne pourront donc pas défendre leur couronne acquise en 2010 pour la troisième fois consécutive. Avec eux, il faut ajouter d’autres ténors tels que le Cameroun et le Nigeria qui ne sont pas de cette aventure pour avoir mal négocié le virage des phases éliminatoires.
En l’absence de ces pays, il faut avouer qu’il y aura une redistribution des cartes avec comme étiquette de grands favoris, les Eléphants de Côte d’Ivoire. Mais, reconnaissons que l’équipe constellé de grands noms de joueurs africains n’est jamais parvenue à mettre cet avantage sur la bonne note musicale. Avec elle, il y a sur la même corde, les Black Stars du Ghana qui, ces dernières années, ont montré qu’ils méritent de remporter le trophée derrière lequel, ils courent depuis 1982. Il faut y ajouter le retour de grosses pointures du football continental dont les Lions de la Téranga du Sénégal amenés par des buteurs qui ont pour noms, Moussa Sow, Papiss Cissé, Mamadou Niang qui constituent une attaque mitraillette, le Maroc de Marouane Chamakh. Mais, à côté, il y a la Zambie, une habituée de cette biennale ou encore la Tunisie et n’oublions pas ces outsiders que sont le Burkina, le Gabon, le Mali, l’Angola qui pourront à tout moment se faufiler dans le quatuor de fin de parcours. Souhaitons que la fête soit belle et que le spectacle soit au rendez-vous.
Les matchs du week-end Samedi 21 janvier Groupe A (Bata)
Guinée Equatoriale – Libye : 18h 30 Sénégal – Zambie : 21h Dimanche 22 janvier (Malabo) Côte d’Ivoire – Soudan : 16h Burkina – Angola : 19h
Pour une des rares fois, le Burkina pourrait figurer parmi les pays africains qui battent le record en matière de présence d’hommes de médias à une CAN de football. En effet, ils étaient déjà une bonne dizaine à Yaoundé pour suivre la dernière ligne droite de la préparation des Etalons et sont depuis le jeudi 19 février, une vingtaine de journalistes tous médias confondus à être présents au rendez-vous de la CAN Gabon-Guinée Equatoriale 2012. Cette forte présence des journalistes burkinabè est rendue possible grâce aux efforts du ministère des Sports et des Loisirs dirigé aujourd’hui par le colonel Yacouba Ouédraogo qui a mis tout en œuvre pour faciliter le déplacement et le séjour de la presse burkinabè à cette CAN. On peut affirmer que c’est la touche du colonel Yak qui a compris l’importance des médias dans un tel évènement en leur accordant un regard particulier.
Le Burkina est le deuxième pays du groupe B à fouler le sol de Malabo au petit matin du mercredi 18 janvier après le Soudan qui y est arrivé dans la journée du mardi 17 janvier. La Côte d’Ivoire a suivi en fin d’après-midi du 18 janvier et c’est l’Angola qui a fermé la marche
vendredi 20 janvier 2012
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Les hostilités de la CAN 2012 débutent ce samedi 21 janvier à Bata en Guinée Equatoriale avec le groupe A. Les Etalons entrent en lice le lendemain, dimanche 22 janvier, contre l’Angola pour le compte du groupe B à Malabo avec à l’esprit des poulains du coach Paulo Duarte, la volonté de réussir cette entame.
Le capitaine des Etalons, Mahamoudou Kéré et ses camarades n’ont plus que les regards braqués sur leur rencontre du 22 janvier qui va les opposer aux Palancas Negras d’Angola dans le groupe B basé à Malabo dans le cadre de la CAN Gabon-Guinée Equatoriale 2012. Mais, l’entraîneur Paulo Duarte n’est pas du tout content de l’organisation de son équipe et de cette CAN. En effet, après une bonne préparation d’une dizaine de jours au centre d’excellence de football de la CAF à Mbankomo au Cameroun, les Etalons devaient quitter Yaoundé par vol spécial le 17 janvier à 22h10 pour rallier Malabo mais, ce ne fut que peine perdue. C’est finalement après minuit que la délégation burkinabè quittera la capitale camerounaise pour un vol d’une demi-heure et à l’arrivée à Malabo, c’était un autre calvaire. Il a fallu parlementer pendant très longtemps lors des formalités de police et d’ailleurs en dehors des joueurs et encadreurs, aucun autre membre de la délégation n’a pu entrer en possession de son passeport et ce jusqu’au jeudi 19 janvier.
Ce sont donc pour le moment des Burkinabè sans-papiers à Malabo. Toute la fatigue accumulée a quelque peu perturbé l’organisation de l’encadrement technique qui a programmé le premier entraînement à Malabo dans l’après-midi du 19 janvier sur le terrain de l’Estadio de la Paz, l’ancien stade de la ville. L’organisation du jeu mis en place par Paulo Duarte donnait déjà une idée du onze de départ du 22 janvier face à l’Angola, pendant que Sibiri Alain Traoré effectuait un travail spécifique. Les joueurs, très concentrés, s’appliquaient dans l’exécution des différentes phases mais, on constatait que Bertrand Traoré reste encore fragile et ne résistait à pratiquement aucun contact. Les joueurs ont aussi exécuté des exercices offensifs en partant des couloirs gauche avec Abdoul Razak Traoré et Saïdou Madi Panandetiguiri et droit avec Benjamin Wilfried Balima, Mohamed Koffi et Narcisse Yaméogo pour des ballons au profit des attaquants que sont Moumouni Dagano, Aristide Bancé, Préjuce Nakoulma.
L’accent a été également mis sur les corners et Paulo Duarte semble satisfait du comportement de ses poulains pour leur application au travail mais espère que les problèmes d’organisation, qui déconcentrent un groupe, ne vont plus se répéter. Il souhaite avoir moins de blessés en évoquant le cas Sibiri Alain Traoré qui, dit-il, à quatre jours du début de la compétition, n’est pas toujours disponible suite à une blessure et s’inquiète du fait que le joueur perd ainsi le rythme d’entraînement et du jeu. Pour la rencontre face à Flavio Conceiçao, Nze Kalanga et leurs coéquipiers des Palancas Negras, les Etalons devront l’aborder avec beaucoup de rigueur tactique, de discipline dans le jeu parce qu’une victoire leur mettrait davantage en confiance pour la suite de la compétition.
Sibiri Alain Traoré incertain, Jonathan Pitroïpa pas à 100%
Au premier entraînement des Etalons à Malabo dans l’après-midi du 18 janvier, on a vu des cadres de l’équipe pas du tout au mieux de leur forme. Jonathan Pitroïpa qui donnait de bons signes d’espoir en se défonçant, trainait les pieds vers la fin de l’entraînement. Selon les explications du kinésithérapeute de l’équipe, Mathieu Dubois, que nous avons approché, Pitroïpa a une douleur à la hanche depuis quelques mois à Rennes son club. C’est une récidive qu’il traine et, selon le kiné, il n’est pas à 100% depuis le début de la préparation et ça stagne puisqu’il joue avec de petites douleurs. Pendant ce temps, Sibiri Alain Traoré effectue des exercices tout seul et n’a pas réintégré le groupe depuis le match amical contre le Cameroun le 13 janvier à Yaoundé où il s’est fait une lésion musculaire. Ainsi, il est en phase intense de préparation physique. Malgré tout, le kiné Mathieu Dunois espère qu’il retrouvera ses partenaires avant le début de la CAN et ce sera ensuite à l’entraîneur de voir s’il peut l’aligner face à l’Angola. Il faut aussi noter que Abdoul Razak Traoré s’est fracturé le 3e métacarpien de la main gauche. C’était lors de l’entraînement du dimanche 15 janvier à Yaoundé. Le médecin de l’équipe, le Dr Salif Gandema confie que cela ne va pas l’empêcher de jouer.
Parole à deux Etalons
Dans l’après-midi du mercredi 18 janvier dernier, les Etalons ont effectué leur premier entraînement à Malabo et à l’issue de celui-ci, nous avons approché deux d’entre eux pour avoir une idée de l’état d’esprit du groupe avant le match contre l’Angola.
Mohamed Koffi (défenseur) « Face à l’Angola, c’est un peu comme une finale pour nous »
« Après une dizaine de jours de préparation qui s’est bien déroulée au Cameroun, nous sommes déjà dans le premier match de la CAN depuis notre arrivée à Malabo où le temps est beau. Cela s’est vérifié dès le premier entraînement dans cette ville qui accueille notre groupe (NDLR : il a eu lieu dans l’après-midi du mercredi 18 janvier) parce que nous nous appliquons davantage. Tout se passe bien dans le groupe où règne une bonne ambiance et tout le monde est conscient de l’enjeu. Le match face à l’Angola est comme une finale pour nous puisque si nous le gagnons, nous serons hyper motivés devant la Côte d’Ivoire. »
Abdoul Razak Traoré (attaquant) « Tout va se jouer contre l’Angola »
« Pour ma toute première CAN, les choses se passent bien au sein du groupe. Nous sommes très concentrés pour donner le meilleur de nous-mêmes pour passer le premier tour et après, nous verrons le reste. L’entraîneur nous a déjà dit ce qu’il attend de nous dès notre arrivée au Cameroun pour le stage et nous connaissons les attentes du peuple. Nous avons fait une bonne préparation et espérons pouvoir démontrer cela dès notre premier match contre l’Angola où tout va se jouer pour le prochain tour et nous en sommes conscients. »
16 équipes, 32 matchs, 1 trophée
16 équipes africaines sont dans les starting-blocks de la plus prestigieuse compétition sportive du continent, à savoir la 28e édition de la CAN Gabon-Guinée Equatoriale 2012. Ce sont les équipes du groupe A qui ouvrent le bal ce samedi 21 janvier à Bata en Guinée Equatoriale avec les oppositions, Guinée Equatoriale – Libye et Sénégal – Zambie. Ainsi, pendant trois semaines, les équipes vont rivaliser d’ardeur dans l’espoir d’être sur la plus haute marche du podium au soir du 12 février prochain et succéder ainsi aux Pharaons d’Egypte, les grands de la compétition qui ne pourront donc pas défendre leur couronne acquise en 2010 pour la troisième fois consécutive. Avec eux, il faut ajouter d’autres ténors tels que le Cameroun et le Nigeria qui ne sont pas de cette aventure pour avoir mal négocié le virage des phases éliminatoires.
En l’absence de ces pays, il faut avouer qu’il y aura une redistribution des cartes avec comme étiquette de grands favoris, les Eléphants de Côte d’Ivoire. Mais, reconnaissons que l’équipe constellé de grands noms de joueurs africains n’est jamais parvenue à mettre cet avantage sur la bonne note musicale. Avec elle, il y a sur la même corde, les Black Stars du Ghana qui, ces dernières années, ont montré qu’ils méritent de remporter le trophée derrière lequel, ils courent depuis 1982. Il faut y ajouter le retour de grosses pointures du football continental dont les Lions de la Téranga du Sénégal amenés par des buteurs qui ont pour noms, Moussa Sow, Papiss Cissé, Mamadou Niang qui constituent une attaque mitraillette, le Maroc de Marouane Chamakh. Mais, à côté, il y a la Zambie, une habituée de cette biennale ou encore la Tunisie et n’oublions pas ces outsiders que sont le Burkina, le Gabon, le Mali, l’Angola qui pourront à tout moment se faufiler dans le quatuor de fin de parcours. Souhaitons que la fête soit belle et que le spectacle soit au rendez-vous.
Les matchs du week-end Samedi 21 janvier Groupe A (Bata)
Guinée Equatoriale – Libye : 18h 30 Sénégal – Zambie : 21h Dimanche 22 janvier (Malabo) Côte d’Ivoire – Soudan : 16h Burkina – Angola : 19h
Pour une des rares fois, le Burkina pourrait figurer parmi les pays africains qui battent le record en matière de présence d’hommes de médias à une CAN de football. En effet, ils étaient déjà une bonne dizaine à Yaoundé pour suivre la dernière ligne droite de la préparation des Etalons et sont depuis le jeudi 19 février, une vingtaine de journalistes tous médias confondus à être présents au rendez-vous de la CAN Gabon-Guinée Equatoriale 2012. Cette forte présence des journalistes burkinabè est rendue possible grâce aux efforts du ministère des Sports et des Loisirs dirigé aujourd’hui par le colonel Yacouba Ouédraogo qui a mis tout en œuvre pour faciliter le déplacement et le séjour de la presse burkinabè à cette CAN. On peut affirmer que c’est la touche du colonel Yak qui a compris l’importance des médias dans un tel évènement en leur accordant un regard particulier.
Le Burkina est le deuxième pays du groupe B à fouler le sol de Malabo au petit matin du mercredi 18 janvier après le Soudan qui y est arrivé dans la journée du mardi 17 janvier. La Côte d’Ivoire a suivi en fin d’après-midi du 18 janvier et c’est l’Angola qui a fermé la marche