Les Etalons tombent les armes à la main
Les Etalons du Burkina ont trébuché pour la première fois dans les éliminatoires de la CAN et de la Coupe du monde 2010, samedi 20 juin dernier, au stade du 4-Août. Face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire victorieux 3-2, on peut tout reprocher à l’équipe nationale du Burkina sauf d’avoir donné le meilleur d’elle-même. Le Premier ministre Tertius Zongo a été témoin.
Le Premier ministre Tertius Zongo en personne (2e de la gauche vers la droite)
a été témoin de la production des Etalons qui ont vraiment mouillé le maillot.
Wilfried Sanou (n°7) dans une petite forme a néanmoins créé pas mal de soucis à Emmanuel Eboué (n°2) et à Didier Zokora (n°5).
«Le Burkina Faso a une équipe d’avenir. Des éléments tels Dagano, Pitroipa, Kaboré peuvent faire la différence à tout moment. », sont les propos du meilleur joueur ivoirien de la rencontre Salomon Kalou. Son coéquipier Yaya Touré abonde dans le même sens et avoue être surpris par les qualités des jeunes Etalons «seulement notre vécu de ces genres de rencontres a fait la différence». Je respecte le travail que M. «Duarté est en train d’abattre pour cette formation pleine d’avenir du Burkina Faso», reconnaît enfin le portier ivoirien Boubacar Barry.
Face aux Eléphants, les Etalons, soutenus par plus de 30 000 âmes et en premier le chef du gouvernement Tertius Zongo, ont prouvé que leur brillant parcours depuis le début des éliminatoires n’est pas un fait du hasard. Seulement, la forte concentration a souvent provoqué une lourdeur dans les jambes de nos valeureux
Etalons. Aussi, le mental, à un certain moment de la rencontre, a joué en faveur des Eléphants.
Pourtant dès l’entame de la rencontre, les Etalons avec un meilleur dispositif ont semblé étouffer les «pachydermes» ivoiriens. Belles circulations de balles avec des incursions dans les couloirs résumaient la production de l’équipe nationale du Burkina Faso.
Les Etalons jouent mieux et les Eléphants gagnent
Contre le cours du jeu, un coup franc intelligemment joué par Romaric Koffi N’Dri permit à Yaya Touré (14e mn) d’ouvrir la marque. Un scénario à éviter surtout face à une formation aguerrie comme celle dont la Côte d’Ivoire dispose présentement. Mais très vite, l’équipe burkinabè va prouver qu’elle n’est pas loin du sommet de son art. Témoin cette belle ouverture de Charles Kaboré (26e mn) conclue par le but égalisateur de Jonathan Pitroipa. Dès lors, Mahamadou Kéré et ses coéquipiers prennent un plus psychologique sur leurs adversaires malgré la perte d’un de leur atout défensif Paul Koulibaly sorti sur blessure. Une première partie dominée par les Etalons avec un petit regret de n’avoir pas pu le prouver au score. La deuxième partie sera celle des Ivoiriens qui, grâce à un autogoal de Mamadou Tall (53e mn) et une réalisation de l’inévitable Didier Drogba (70e mn), ont dessiné leur victoire, même si entre-temps, Aristide Bancé (77e mn) a redonné espoir à tout un peuple. Une deuxième partie où la malchance s’est invitée dans le jeu des Etalons. Wilfried Sanou (barre transversale), Janathan Pitroipa, Moumouni Dagano passeront à côté de faire trembler les filets ivoiriens. Pour le sélectionneur national Paulo Duarté : «les Etalons ont livré leur meilleur match. Ils ont mieux joué et c’est la Côte d’Ivoire qui gagne». C’est la dure loi du sport, sommes-nous tenté de répondre au coach des Etalons.
En tous les cas, le Burkina Faso peut être fier de ses Etalons qui ont accepté mouillé le maillot durant tout le temps qu’a duré la rencontre. Certes, toute défaite fait mal, mais celle concédée aux Ivoiriens doit avoir un arrière-goût de satisfaction au vu de la production et de l’état d’esprit des Etalons.
Yves OUEDRAOGO
Les Etalons du Burkina ont trébuché pour la première fois dans les éliminatoires de la CAN et de la Coupe du monde 2010, samedi 20 juin dernier, au stade du 4-Août. Face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire victorieux 3-2, on peut tout reprocher à l’équipe nationale du Burkina sauf d’avoir donné le meilleur d’elle-même. Le Premier ministre Tertius Zongo a été témoin.
Le Premier ministre Tertius Zongo en personne (2e de la gauche vers la droite)
a été témoin de la production des Etalons qui ont vraiment mouillé le maillot.
Wilfried Sanou (n°7) dans une petite forme a néanmoins créé pas mal de soucis à Emmanuel Eboué (n°2) et à Didier Zokora (n°5).
«Le Burkina Faso a une équipe d’avenir. Des éléments tels Dagano, Pitroipa, Kaboré peuvent faire la différence à tout moment. », sont les propos du meilleur joueur ivoirien de la rencontre Salomon Kalou. Son coéquipier Yaya Touré abonde dans le même sens et avoue être surpris par les qualités des jeunes Etalons «seulement notre vécu de ces genres de rencontres a fait la différence». Je respecte le travail que M. «Duarté est en train d’abattre pour cette formation pleine d’avenir du Burkina Faso», reconnaît enfin le portier ivoirien Boubacar Barry.
Face aux Eléphants, les Etalons, soutenus par plus de 30 000 âmes et en premier le chef du gouvernement Tertius Zongo, ont prouvé que leur brillant parcours depuis le début des éliminatoires n’est pas un fait du hasard. Seulement, la forte concentration a souvent provoqué une lourdeur dans les jambes de nos valeureux
Etalons. Aussi, le mental, à un certain moment de la rencontre, a joué en faveur des Eléphants.
Pourtant dès l’entame de la rencontre, les Etalons avec un meilleur dispositif ont semblé étouffer les «pachydermes» ivoiriens. Belles circulations de balles avec des incursions dans les couloirs résumaient la production de l’équipe nationale du Burkina Faso.
Les Etalons jouent mieux et les Eléphants gagnent
Contre le cours du jeu, un coup franc intelligemment joué par Romaric Koffi N’Dri permit à Yaya Touré (14e mn) d’ouvrir la marque. Un scénario à éviter surtout face à une formation aguerrie comme celle dont la Côte d’Ivoire dispose présentement. Mais très vite, l’équipe burkinabè va prouver qu’elle n’est pas loin du sommet de son art. Témoin cette belle ouverture de Charles Kaboré (26e mn) conclue par le but égalisateur de Jonathan Pitroipa. Dès lors, Mahamadou Kéré et ses coéquipiers prennent un plus psychologique sur leurs adversaires malgré la perte d’un de leur atout défensif Paul Koulibaly sorti sur blessure. Une première partie dominée par les Etalons avec un petit regret de n’avoir pas pu le prouver au score. La deuxième partie sera celle des Ivoiriens qui, grâce à un autogoal de Mamadou Tall (53e mn) et une réalisation de l’inévitable Didier Drogba (70e mn), ont dessiné leur victoire, même si entre-temps, Aristide Bancé (77e mn) a redonné espoir à tout un peuple. Une deuxième partie où la malchance s’est invitée dans le jeu des Etalons. Wilfried Sanou (barre transversale), Janathan Pitroipa, Moumouni Dagano passeront à côté de faire trembler les filets ivoiriens. Pour le sélectionneur national Paulo Duarté : «les Etalons ont livré leur meilleur match. Ils ont mieux joué et c’est la Côte d’Ivoire qui gagne». C’est la dure loi du sport, sommes-nous tenté de répondre au coach des Etalons.
En tous les cas, le Burkina Faso peut être fier de ses Etalons qui ont accepté mouillé le maillot durant tout le temps qu’a duré la rencontre. Certes, toute défaite fait mal, mais celle concédée aux Ivoiriens doit avoir un arrière-goût de satisfaction au vu de la production et de l’état d’esprit des Etalons.
Yves OUEDRAOGO