Encadrement des Etalons
Paulo Duarté a-t-il perdu son autorité ?
La débâcle des Etalons à la 28e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) laisse la place désormais au bilan de cette campagne. Chacun y va de son diagnostic. Aujourd’hui, la levée de boucliers d’analystes sportifs de tout acabit inonde les titres de la presse. Entraineur, Joueurs, dirigeants, supporters et même les journalistes sont sous les feux du projecteur. Difficile de trouver la vraie cause de cette nième contreperformance du onze national burkinabè en phase finale de CAN. Mais en vérité, même si elle n’est pas la première raison, elle y est pour quelque chose : l’autorité perdue du sélectionneur national Paulo Duarté. En d’autre temps, l’entraineur est celui qui fait peur aux joueurs comme un écolier du primaire devant son maitre. A présent et surtout lors de la CAN 2012, le sélectionneur national du Burkina ne faisait peur à aucun de ses joueurs et même que cette donne avait changé de sens. C’est au contraire lui qui craignait certains de aucun des joueurs Sinon comment comprendre qu’un joueur sélectionné pour la compétition décide de lui-même d’évoluer à un poste qui ne lui était pas dévolu par son coach, sans que ce dernier ne bronche et accepte la volonté du joueur ? Et selon toute vraisemblance des joueurs seraient souvent recommandés par certains de leurs coéquipiers sans que la tête pensante ne trouve opposition. Des joueurs dont nous taisons les noms doivent leur présence dans l’équipe fanion du Burkina à cause de leur passé avec l’entraineur. Dans un passé récent, un joueur Etalon, qui avait eu un couac avec le sélectionneur national pour s’être mis à l’écart, avait déballé son sac en évoquant un « deal » qu’il aurait refusé de traiter avec lui. La suite on la connait et ce dernier bien qu’il ne soit pas le meilleur à son poste fait des apparitions, n’en déplaisent... ! Personne n’ignore que Paulo Duarté et la plupart de ses joueurs sont de la même génération. Et avec le temps qu’ils ont passé ensemble, tous les coups entre jeunes peuvent se produire. Mais aucune équipe au monde ne peut espérer de bons résultats si l’entraineur n’a pas une autorité sur son équipe. Nous n’exagérons pas en dénonçant un fait passé au cours d’une rencontre Eléphants#Etalons (5-0) à Abidjan où un joueur a crié sur l’entraineur pour avoir été remplacé. Nous ne doutons des qualités de Paulo Duarté. Seulement la question est est-ce qu’il pourra reconquérir cette autorité perdue s’il venait à être reconduit à la tête de l’équipe nationale seniors du Burkina Faso ?
Yves OUEDRAOGO
Paulo Duarté a-t-il perdu son autorité ?
La débâcle des Etalons à la 28e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) laisse la place désormais au bilan de cette campagne. Chacun y va de son diagnostic. Aujourd’hui, la levée de boucliers d’analystes sportifs de tout acabit inonde les titres de la presse. Entraineur, Joueurs, dirigeants, supporters et même les journalistes sont sous les feux du projecteur. Difficile de trouver la vraie cause de cette nième contreperformance du onze national burkinabè en phase finale de CAN. Mais en vérité, même si elle n’est pas la première raison, elle y est pour quelque chose : l’autorité perdue du sélectionneur national Paulo Duarté. En d’autre temps, l’entraineur est celui qui fait peur aux joueurs comme un écolier du primaire devant son maitre. A présent et surtout lors de la CAN 2012, le sélectionneur national du Burkina ne faisait peur à aucun de ses joueurs et même que cette donne avait changé de sens. C’est au contraire lui qui craignait certains de aucun des joueurs Sinon comment comprendre qu’un joueur sélectionné pour la compétition décide de lui-même d’évoluer à un poste qui ne lui était pas dévolu par son coach, sans que ce dernier ne bronche et accepte la volonté du joueur ? Et selon toute vraisemblance des joueurs seraient souvent recommandés par certains de leurs coéquipiers sans que la tête pensante ne trouve opposition. Des joueurs dont nous taisons les noms doivent leur présence dans l’équipe fanion du Burkina à cause de leur passé avec l’entraineur. Dans un passé récent, un joueur Etalon, qui avait eu un couac avec le sélectionneur national pour s’être mis à l’écart, avait déballé son sac en évoquant un « deal » qu’il aurait refusé de traiter avec lui. La suite on la connait et ce dernier bien qu’il ne soit pas le meilleur à son poste fait des apparitions, n’en déplaisent... ! Personne n’ignore que Paulo Duarté et la plupart de ses joueurs sont de la même génération. Et avec le temps qu’ils ont passé ensemble, tous les coups entre jeunes peuvent se produire. Mais aucune équipe au monde ne peut espérer de bons résultats si l’entraineur n’a pas une autorité sur son équipe. Nous n’exagérons pas en dénonçant un fait passé au cours d’une rencontre Eléphants#Etalons (5-0) à Abidjan où un joueur a crié sur l’entraineur pour avoir été remplacé. Nous ne doutons des qualités de Paulo Duarté. Seulement la question est est-ce qu’il pourra reconquérir cette autorité perdue s’il venait à être reconduit à la tête de l’équipe nationale seniors du Burkina Faso ?
Yves OUEDRAOGO