Etalons: l’entraîneur des cadets remercié
LUNDI, 12 MARS 2012 18:32 JEAN DE LA CROIX OUATTARA
Rui Vieira
Le bureau sortant du comité exécutif de la Fédération burkinabè de football (FBF) présidé par Zambendé Théodore Sawadogo a signifié, par un mail, à l’entraineur des Etalons cadets, le technicien portugais Rui Vieira que son contrat qui, arrive à terme le 31 mars prochain, ne sera pas renouvelé. C’est Rui Vieira lui-même qui l’a confié à des journalistes qu’il a reçus à la résidence des entraineurs au cours de la mi-journée de ce lundi 12 mars 2012.
L’information lui est parvenue, a-t-il révélé, il y a une vingtaine de jours. Si Rui Vieira pense qu’il n’y a aucun problème qu’il soit limogé, c’est la manière qu’il déplore. Malgré tout, le technicien portugais affirme avoir eu du plaisir à travailler au Burkina Faso qui lui a permis de réussir jusqu’à ce jour, le meilleur résultat de sa carrière d’entraineur en remportant une compétition continentale, notamment la Coupe d’Afrique des nations des cadets au Rwanda en 2011. Il a saisi l’opportunité de cette rencontre avec les hommes de presse pour rendre un hommage à son compatriote Paulo Duarte qui, selon lui, a apporté beaucoup au football burkinabè depuis son arrivée comme sélectionneur des Etalons A. Il espère, bien que les deux soient sur le point de quitter leurs postes respectifs, que le football burkinabè connaîtra des lendemains encore meilleurs.
C’est avec un pincement au cœur que Rui Vieira dit quitter le Burkina parce qu’il aurait souhaité poursuivre l’aventure avec la génération des cadets qui franchissent, pour la plupart, une marche pour devenir juniors. De ce fait, il reste convaincu que les Etalons auront une belle équipe de juniors. Mais comme «ce n’est pas moi qui décide», reconnaît-il, il avoue ne pas faire de fixation sur le poste d’entraîneur à ce niveau, avant de confier qu’il se penchera sur les propositions qui lui ont été faites en provenance d’Arabie Saoudite de même que des Emirats arabes unis. Le technicien portugais n’a pas manqué de relever qu’il y a des problèmes dans le fonctionnement administratif des équipes nationales, lui qui a vécu la CAN et le mondial des cadets. Il y a le fait par exemple qu’il demande que les examens de l’IRM soient faits au moins deux mois avant la CAN alors que c’est quinze jours avant que la Fédération s’est exécutée: conséquence, il lui ai signifié que huit joueurs ne pouvaient pas figurer sur sa liste. Dès leur arrivée au Rwanda, la CAF lui apprend que quatre joueurs sur les huit peuvent au contraire jouer la CAN. A la coupe du monde des cadets au Mexique, la FIFA a signifié à l’équipe burkinabè que sur les documents, deux de leurs joueurs ont des dates de naissance différentes de celles figurant sur leurs passeports. Ce sont, a mentionné Rui Vieira, autant de problèmes qui ne favorisent pas la bonne ambiance dans un groupe. L’homme affirme avoir eu du plaisir à être aux côtés de Paulo Duarte pour la CAN 2012, mais note qu’à ce niveau également, il y a des problèmes administratifs et bien d’autres comme le fait que certains Etalons se prennent pour des stars et pensent uniquement à eux-mêmes pendant que d’autres joueurs se battent pour une solidarité de groupe. Rui Vieira a conclu avoir fait ces remarques parce qu’il croit en l’avenir du football burkinabè.
LUNDI, 12 MARS 2012 18:32 JEAN DE LA CROIX OUATTARA
Rui Vieira
Le bureau sortant du comité exécutif de la Fédération burkinabè de football (FBF) présidé par Zambendé Théodore Sawadogo a signifié, par un mail, à l’entraineur des Etalons cadets, le technicien portugais Rui Vieira que son contrat qui, arrive à terme le 31 mars prochain, ne sera pas renouvelé. C’est Rui Vieira lui-même qui l’a confié à des journalistes qu’il a reçus à la résidence des entraineurs au cours de la mi-journée de ce lundi 12 mars 2012.
L’information lui est parvenue, a-t-il révélé, il y a une vingtaine de jours. Si Rui Vieira pense qu’il n’y a aucun problème qu’il soit limogé, c’est la manière qu’il déplore. Malgré tout, le technicien portugais affirme avoir eu du plaisir à travailler au Burkina Faso qui lui a permis de réussir jusqu’à ce jour, le meilleur résultat de sa carrière d’entraineur en remportant une compétition continentale, notamment la Coupe d’Afrique des nations des cadets au Rwanda en 2011. Il a saisi l’opportunité de cette rencontre avec les hommes de presse pour rendre un hommage à son compatriote Paulo Duarte qui, selon lui, a apporté beaucoup au football burkinabè depuis son arrivée comme sélectionneur des Etalons A. Il espère, bien que les deux soient sur le point de quitter leurs postes respectifs, que le football burkinabè connaîtra des lendemains encore meilleurs.
C’est avec un pincement au cœur que Rui Vieira dit quitter le Burkina parce qu’il aurait souhaité poursuivre l’aventure avec la génération des cadets qui franchissent, pour la plupart, une marche pour devenir juniors. De ce fait, il reste convaincu que les Etalons auront une belle équipe de juniors. Mais comme «ce n’est pas moi qui décide», reconnaît-il, il avoue ne pas faire de fixation sur le poste d’entraîneur à ce niveau, avant de confier qu’il se penchera sur les propositions qui lui ont été faites en provenance d’Arabie Saoudite de même que des Emirats arabes unis. Le technicien portugais n’a pas manqué de relever qu’il y a des problèmes dans le fonctionnement administratif des équipes nationales, lui qui a vécu la CAN et le mondial des cadets. Il y a le fait par exemple qu’il demande que les examens de l’IRM soient faits au moins deux mois avant la CAN alors que c’est quinze jours avant que la Fédération s’est exécutée: conséquence, il lui ai signifié que huit joueurs ne pouvaient pas figurer sur sa liste. Dès leur arrivée au Rwanda, la CAF lui apprend que quatre joueurs sur les huit peuvent au contraire jouer la CAN. A la coupe du monde des cadets au Mexique, la FIFA a signifié à l’équipe burkinabè que sur les documents, deux de leurs joueurs ont des dates de naissance différentes de celles figurant sur leurs passeports. Ce sont, a mentionné Rui Vieira, autant de problèmes qui ne favorisent pas la bonne ambiance dans un groupe. L’homme affirme avoir eu du plaisir à être aux côtés de Paulo Duarte pour la CAN 2012, mais note qu’à ce niveau également, il y a des problèmes administratifs et bien d’autres comme le fait que certains Etalons se prennent pour des stars et pensent uniquement à eux-mêmes pendant que d’autres joueurs se battent pour une solidarité de groupe. Rui Vieira a conclu avoir fait ces remarques parce qu’il croit en l’avenir du football burkinabè.