Bonjour,
Un article du site fasosport expliquant pourquoi la fédération accorde tant d'intérêt au dossier de Paul PUT.
Sauf retournement de situation, Paul Put devrait être officialisé comme sélectionneur des Etalons du Burkina Faso. L’annonce de cette nouvelle dans nos colonnes avait fait des gorges chaudes au sein des observateurs et autres passionnés du football burkinabè. Jugé essentiellement sur son implication dans la sulfureuse « affaire Zehun Ye » de matches truqués, Paul Put n’a pas toujours été évalué sa valeur. Et pourtant, à voir de près, l’ancien entraîneur des Scorpions de la Gambie, a un profil vraisemblablement intéressant pour coacher les Etalons. C’est ce qui expliquerait que son dossier soit minutieusement étudié par les instances du football burkinabè. Essayons l’exercice.
Beaucoup ne cessent de qualifier Put « d’entraîneur d’expérience ». Désigné trois fois meilleur entraîneur de Belgique, Paul Put jouit d’une solide expérience du football, cela fait 22 ans qu’il est assis sur les bancs de touche. C’est également lui qui a conduit les clubs de Lierse et de Lokeren en coupe d’Europe, nul n’a oublié qu’il avait mis Manchester City dans des difficultés en 2003-2004.
Il connait l’Afrique et les joueurs africains pour avoir entrainé plusieurs d’entre eux dont des burkinabè. Zoundi Patrice, par exemple.
Pratiquant un football viril et réputé d’avoir le mental fort, Paul Put pourra peut fouetter le l’état d’esprit de nos joueurs en les amenant à se défoncer un peu plus. C’est un fait important dans la mesure où, on avait remarqué une légère baisse de régime chez nos Etalons à la CAN à ces deux niveaux. Les sympathisants de Put justifient son parcours avec les Scorpions de la Gambie par la faute de la justesse de l’effectif dont il disposait et de faire remarquer que la seule fois où Put a disposé de son effectif au grand complet, il a réussi à éliminer les Lions de la Teranga dans leur antre du stade Léopold Sedar Senghor, en octobre 2008, quelques semaines après son arrivée en Gambie.
Des informations que nous avons pu glaner sur lui, nous apprennent qu’il est très à cheval sur les questions de discipline et de rigueur. En Gambie, il n’avait pas hésité à se passer de la star locale Mamadu Cesay. Une telle personnalité peut redresser les différents maux qui minent notre sélection, avec cette « starification » de certains joueurs et les problèmes d’égo.
Techniquement, Paul Put présente des arguments suffisamment objectifs, lui qui est détenteur du diplôme d’entraîneur professionnel de l’UEFA et remplit les conditions de 6 ans prescrites par la FIFA pour coacher une sélection nationale.
En Guinée puis en Gambie, Put a toujours résidé sur place afin de suivre le niveau local du football. Certains l’ont d’ailleurs aperçu aux abords de certains terrains de foot des quartiers de Ouagadougou, échangeant et discutant avec les jeunes joueurs sur des questions liées au jeu.
Il se dit aussi de l’homme qu’il est modeste et discipliné et il parle bien le français.
C’est certainement l’ensemble de ces arguments qui font que malgré les réticences d’une partie de l’opinion, les dirigeants de la FBF continuent de garder la carte Put comme une option sérieuse pour relever les challenges du football burkinabè. Pour l’heure, tout le monde sait qu’il est devenu urgent de trouver un coach aux Etalons à moins de trois mois du début de la phase éliminatoire de la CAN 2013 ; Put sera-t-il le bon ?
Un article du site fasosport expliquant pourquoi la fédération accorde tant d'intérêt au dossier de Paul PUT.
Sauf retournement de situation, Paul Put devrait être officialisé comme sélectionneur des Etalons du Burkina Faso. L’annonce de cette nouvelle dans nos colonnes avait fait des gorges chaudes au sein des observateurs et autres passionnés du football burkinabè. Jugé essentiellement sur son implication dans la sulfureuse « affaire Zehun Ye » de matches truqués, Paul Put n’a pas toujours été évalué sa valeur. Et pourtant, à voir de près, l’ancien entraîneur des Scorpions de la Gambie, a un profil vraisemblablement intéressant pour coacher les Etalons. C’est ce qui expliquerait que son dossier soit minutieusement étudié par les instances du football burkinabè. Essayons l’exercice.
Beaucoup ne cessent de qualifier Put « d’entraîneur d’expérience ». Désigné trois fois meilleur entraîneur de Belgique, Paul Put jouit d’une solide expérience du football, cela fait 22 ans qu’il est assis sur les bancs de touche. C’est également lui qui a conduit les clubs de Lierse et de Lokeren en coupe d’Europe, nul n’a oublié qu’il avait mis Manchester City dans des difficultés en 2003-2004.
Il connait l’Afrique et les joueurs africains pour avoir entrainé plusieurs d’entre eux dont des burkinabè. Zoundi Patrice, par exemple.
Pratiquant un football viril et réputé d’avoir le mental fort, Paul Put pourra peut fouetter le l’état d’esprit de nos joueurs en les amenant à se défoncer un peu plus. C’est un fait important dans la mesure où, on avait remarqué une légère baisse de régime chez nos Etalons à la CAN à ces deux niveaux. Les sympathisants de Put justifient son parcours avec les Scorpions de la Gambie par la faute de la justesse de l’effectif dont il disposait et de faire remarquer que la seule fois où Put a disposé de son effectif au grand complet, il a réussi à éliminer les Lions de la Teranga dans leur antre du stade Léopold Sedar Senghor, en octobre 2008, quelques semaines après son arrivée en Gambie.
Des informations que nous avons pu glaner sur lui, nous apprennent qu’il est très à cheval sur les questions de discipline et de rigueur. En Gambie, il n’avait pas hésité à se passer de la star locale Mamadu Cesay. Une telle personnalité peut redresser les différents maux qui minent notre sélection, avec cette « starification » de certains joueurs et les problèmes d’égo.
Techniquement, Paul Put présente des arguments suffisamment objectifs, lui qui est détenteur du diplôme d’entraîneur professionnel de l’UEFA et remplit les conditions de 6 ans prescrites par la FIFA pour coacher une sélection nationale.
En Guinée puis en Gambie, Put a toujours résidé sur place afin de suivre le niveau local du football. Certains l’ont d’ailleurs aperçu aux abords de certains terrains de foot des quartiers de Ouagadougou, échangeant et discutant avec les jeunes joueurs sur des questions liées au jeu.
Il se dit aussi de l’homme qu’il est modeste et discipliné et il parle bien le français.
C’est certainement l’ensemble de ces arguments qui font que malgré les réticences d’une partie de l’opinion, les dirigeants de la FBF continuent de garder la carte Put comme une option sérieuse pour relever les challenges du football burkinabè. Pour l’heure, tout le monde sait qu’il est devenu urgent de trouver un coach aux Etalons à moins de trois mois du début de la phase éliminatoire de la CAN 2013 ; Put sera-t-il le bon ?