Pour leur première sortie officielle à domicile au lendemain de leur désillusion à la CAN 2012, les Etalons n’ont pas réussi a véritablement communié avec leur public. En effet, ils ont été tenus en échec par les Diables rouges du Congo au stade du 4-août le samedi 2 juin 2012 sur le score de zéro but partout. C’était dans le cadre de la première journée du deuxième tour des éliminatoires de la coupe du monde 2014.
Le stade du 4-août n’a fait son plein le 2 juin dernier comme à son habitude quand les Etalons y jouent. Certainement que le public n’a pas encore digéré la débâcle de son équipe nationale lors de la CAN 2012 mais, par contre les passionnés et les observateurs avertis du football ont répondu présent. Ils sont venus soutenir ou voir les Etalons version du nouvel entraineur Paul Put face aux Diables rouges du Congo dans un match comptant pour la première journée du deuxième tour des éliminatoires de la coupe du monde Brésil 2014. Mais, à l’issue des 90 mn, c’est un score nul et vierge de 0 but partout sur le tableau d’affichage. Et pourtant, ils étaient nombreux, les Burkinabè, à croire en une victoire de leur onze national qui est passé à côté de son objectif malgré les occasions nettes qu’il s’est offert. En face, il y avait une équipe congolaise bien en place tactiquement, qui a su bien quadrillé le terrain et deux rideaux défensifs que Paul Put et ses poulains n’ont jamais su déjouer. L’équipe burkinabè a manqué d’ingéniosité dans son jeu tactique devant un adversaire qui était venu pour le nul mais avec un schéma qui aurait pu être en leur faveur si le revenant gardien de buts, Abdoulaye Soulama n’avait pas fait parler son expérience et sa vista. A la 11e mn, sur une longue transversale, la défense burkinabè joue mal le hors jeu et le colosse attaquant congolais Matt Moussilou, qui rodait dans les parages, se retrouve tout seul face à Abdoulaye Soulama qu’il tente d’éliminer mais ce dernier réussit dans un reflexe d’un gardien d’expérience a sauver sa cage des pieds. Ce même Matt Moussilou revient à la charge à la 45e mn et une fois de plus, Abdoulaye Soulama évite à son équipe de rejoindre les vestiaires avec un but de retard. Entre temps, il a fallu compter avec les intempéries climatiques et ce vent accompagné de poussière qui a perturbé le match que l’arbitre a dû interrompre à la 15e mn pendant près de 10 mn. Mais, sur les deux nettes occasions, les Diables rouges avaient la possibilité d’ouvrir la marque et s’ils y étaient parvenus, on s’interroge encore si les Etalons auraient eu les moyens de réussi à faire à rejoindre leurs adversaires au vu de leur production qui n’avait pas fière allure. On pourrait citer des joueurs volontaires comme Préjuce Nakoulma qui a montré des envies d’aller jusqu’au bout ou encore Ali Rabo qui a ratissé beaucoup de ballons, mais, l’équipe burkinabè a préféré jouer par de longues balles pour le capitaine Moumouni Dagano, esseulé au cœur de la défense congolaise, et qui était dans un jour sans. De lui, on retiendra la 70e mn où suite à un centre de Hervé Zengué venu de la gauche, il saute plus haut que tout le monde mais sa tête vole plus haut avec un ballon très au-dessus de la barre transversale et la 87e mn, suite à une passe millimétrée de Jonathan Pitroipa, Moumouni Dagano, excentré sur le côté gauche, reprend le cuir du pied gauche très largement dans le décor. Il y avait comme la poisse qui a suivi le goleador des Etalons dans cette rencontre. Mais, hélas, c’est toute l’équipe burkinabè qui, malheureusement, n’a pas sorti le grand jeu et qui avait en face d’elle un superbe gardien de buts congolais, Barel Morial Mouko (il évolue avec le club français de Lille), très rassurant dans ses perches. En véritable dernier rempart, il a été présent comme il le fallait pour que sa cage ne soit pas violée. En attendant d’avoir le résultat de l’autre match du groupe E qui opposait dimanche à Niamey, le Mena du Niger et les Panthères du Gabon, l’entraineur Paul Put, qui n’a pas réussi sa première avec ses poulains, devra travailler davantage avec sa troupe avant l’expédition de Libreville le week-end prochain où ce sera une autre paire de manche.
Les impressions d’après match
Paulo Put (entraîneur des Etalons) : « Nous avons fait une première mi-temps très difficile à cause du vent et de la poussière. Nous avons essayé de mettre la pression et nous avons en quelques occasions. Le 2e mi-temps, j’ai demandé aux joueurs de jouer au sol et d’essayer d’accélérer au niveau des côtés. Toute chose qu’ils ont suspectée et nous avons fait une bonne période ; Nous avons eu des occasions, des occasions que nous n’avons pas pu concrétiser. Et c’est dommage, je tiens vraiment à féliciter le public qui est resté nous supporter malgré la pluie et la poussière. Nous allons nous préparer pour le match à venir contre le Gabon le week-end prochain. Nos joueurs ont tout fait. Nous avons dominé le match mais malheureusement nous n’avons pas eu de but ».
Moumouni Dagano (capitaine des Etalons) : « Je pense que c’est la chance qui a manqué aujourd’hui. Nous avons tout donné si vous l’avez remarqué, nous avons eu beaucoup d’occasion mais il nous a manqué de peu pour ouvrier le score. Nous remercions le public pour leur mobilisation. Nous avons encore d’autres matches au programme surtout celui du Gabon. Nous allons nous préparer pour leur offrir une satisfaction ».
Jean Guy Wallemme (entraîneur du Congo) : « Disons que c’est un bon point que nous avons pris ici au Burkina. Les Burkinabè ont eu des occasions mais ce sont heurtés au gardien du Congo que je félicite de passage. Je tiens à féliciter les équipes parce que c’était pas facile à un moment. Le Burkina aura mérité de remporter le match mais je peux dire que nous avons en beaucoup de chance. Nous avons subit en première période ainsi qu’à la seconde mais grâce au on reflexe du gardien et à la bonne défense de mes joueurs, nous n’avons pas encaissé. Je souhaite bonne chance aux deux équipes pour la suite des éliminatoires ».
Barel Mouko, gardien de but capitaine du Congo : « La plupart des joueurs burkinabè ce sont mes amis. Mais cela n’a pas empéché qu’on joue bien notre boule. Nous avons eu beaucoup de chance parce que les burkinabè ont eu beaucoup d’occasions qu’ils n’ont pas pu mettre au fond. Nous avons pris un point à l’étranger et je pense que c’est bon pour le nouvel ».
Antoine BATTIONO
Le stade du 4-août n’a fait son plein le 2 juin dernier comme à son habitude quand les Etalons y jouent. Certainement que le public n’a pas encore digéré la débâcle de son équipe nationale lors de la CAN 2012 mais, par contre les passionnés et les observateurs avertis du football ont répondu présent. Ils sont venus soutenir ou voir les Etalons version du nouvel entraineur Paul Put face aux Diables rouges du Congo dans un match comptant pour la première journée du deuxième tour des éliminatoires de la coupe du monde Brésil 2014. Mais, à l’issue des 90 mn, c’est un score nul et vierge de 0 but partout sur le tableau d’affichage. Et pourtant, ils étaient nombreux, les Burkinabè, à croire en une victoire de leur onze national qui est passé à côté de son objectif malgré les occasions nettes qu’il s’est offert. En face, il y avait une équipe congolaise bien en place tactiquement, qui a su bien quadrillé le terrain et deux rideaux défensifs que Paul Put et ses poulains n’ont jamais su déjouer. L’équipe burkinabè a manqué d’ingéniosité dans son jeu tactique devant un adversaire qui était venu pour le nul mais avec un schéma qui aurait pu être en leur faveur si le revenant gardien de buts, Abdoulaye Soulama n’avait pas fait parler son expérience et sa vista. A la 11e mn, sur une longue transversale, la défense burkinabè joue mal le hors jeu et le colosse attaquant congolais Matt Moussilou, qui rodait dans les parages, se retrouve tout seul face à Abdoulaye Soulama qu’il tente d’éliminer mais ce dernier réussit dans un reflexe d’un gardien d’expérience a sauver sa cage des pieds. Ce même Matt Moussilou revient à la charge à la 45e mn et une fois de plus, Abdoulaye Soulama évite à son équipe de rejoindre les vestiaires avec un but de retard. Entre temps, il a fallu compter avec les intempéries climatiques et ce vent accompagné de poussière qui a perturbé le match que l’arbitre a dû interrompre à la 15e mn pendant près de 10 mn. Mais, sur les deux nettes occasions, les Diables rouges avaient la possibilité d’ouvrir la marque et s’ils y étaient parvenus, on s’interroge encore si les Etalons auraient eu les moyens de réussi à faire à rejoindre leurs adversaires au vu de leur production qui n’avait pas fière allure. On pourrait citer des joueurs volontaires comme Préjuce Nakoulma qui a montré des envies d’aller jusqu’au bout ou encore Ali Rabo qui a ratissé beaucoup de ballons, mais, l’équipe burkinabè a préféré jouer par de longues balles pour le capitaine Moumouni Dagano, esseulé au cœur de la défense congolaise, et qui était dans un jour sans. De lui, on retiendra la 70e mn où suite à un centre de Hervé Zengué venu de la gauche, il saute plus haut que tout le monde mais sa tête vole plus haut avec un ballon très au-dessus de la barre transversale et la 87e mn, suite à une passe millimétrée de Jonathan Pitroipa, Moumouni Dagano, excentré sur le côté gauche, reprend le cuir du pied gauche très largement dans le décor. Il y avait comme la poisse qui a suivi le goleador des Etalons dans cette rencontre. Mais, hélas, c’est toute l’équipe burkinabè qui, malheureusement, n’a pas sorti le grand jeu et qui avait en face d’elle un superbe gardien de buts congolais, Barel Morial Mouko (il évolue avec le club français de Lille), très rassurant dans ses perches. En véritable dernier rempart, il a été présent comme il le fallait pour que sa cage ne soit pas violée. En attendant d’avoir le résultat de l’autre match du groupe E qui opposait dimanche à Niamey, le Mena du Niger et les Panthères du Gabon, l’entraineur Paul Put, qui n’a pas réussi sa première avec ses poulains, devra travailler davantage avec sa troupe avant l’expédition de Libreville le week-end prochain où ce sera une autre paire de manche.
Les impressions d’après match
Paulo Put (entraîneur des Etalons) : « Nous avons fait une première mi-temps très difficile à cause du vent et de la poussière. Nous avons essayé de mettre la pression et nous avons en quelques occasions. Le 2e mi-temps, j’ai demandé aux joueurs de jouer au sol et d’essayer d’accélérer au niveau des côtés. Toute chose qu’ils ont suspectée et nous avons fait une bonne période ; Nous avons eu des occasions, des occasions que nous n’avons pas pu concrétiser. Et c’est dommage, je tiens vraiment à féliciter le public qui est resté nous supporter malgré la pluie et la poussière. Nous allons nous préparer pour le match à venir contre le Gabon le week-end prochain. Nos joueurs ont tout fait. Nous avons dominé le match mais malheureusement nous n’avons pas eu de but ».
Moumouni Dagano (capitaine des Etalons) : « Je pense que c’est la chance qui a manqué aujourd’hui. Nous avons tout donné si vous l’avez remarqué, nous avons eu beaucoup d’occasion mais il nous a manqué de peu pour ouvrier le score. Nous remercions le public pour leur mobilisation. Nous avons encore d’autres matches au programme surtout celui du Gabon. Nous allons nous préparer pour leur offrir une satisfaction ».
Jean Guy Wallemme (entraîneur du Congo) : « Disons que c’est un bon point que nous avons pris ici au Burkina. Les Burkinabè ont eu des occasions mais ce sont heurtés au gardien du Congo que je félicite de passage. Je tiens à féliciter les équipes parce que c’était pas facile à un moment. Le Burkina aura mérité de remporter le match mais je peux dire que nous avons en beaucoup de chance. Nous avons subit en première période ainsi qu’à la seconde mais grâce au on reflexe du gardien et à la bonne défense de mes joueurs, nous n’avons pas encaissé. Je souhaite bonne chance aux deux équipes pour la suite des éliminatoires ».
Barel Mouko, gardien de but capitaine du Congo : « La plupart des joueurs burkinabè ce sont mes amis. Mais cela n’a pas empéché qu’on joue bien notre boule. Nous avons eu beaucoup de chance parce que les burkinabè ont eu beaucoup d’occasions qu’ils n’ont pas pu mettre au fond. Nous avons pris un point à l’étranger et je pense que c’est bon pour le nouvel ».
Antoine BATTIONO