Quelle appréciation faites-vous du tirage au sort qui vient d’opposer le Burkina à la Centrafrique ?
Moumouni Béli Dagano, Capitaine des Etalons (M.B.D) :
C’est vrai que le nom Centrafrique n’est pas ronflant mais il va nous falloir rester sur nos gardes car on a joué contre cette formation il y a un peu plus de huit ans de cela. Mais en Afrique, il y a eu des changements dans chaque équipe. Mais aujourd’hui, le plus important pour nous, c’est de se concentrer sur cette équipe car il va nous falloir être vigilants car c’est une finale pour nous. Cette qualification se joue sur un match aller et retour. Si nous ratons cette chance on ne pourra pas se rattraper. Il nous faudra faire le maximum pour qualifier les Etalons à la CAN 2013. C’est très important, car nous avons toujours donné ce bonheur à nos supporters et il n’y a pas de raison que nous rations cette opportunité pour nous réconcilier avec notre public. Si nous nous qualifions, ce sera du vrai bonheur et un véritable soulagement pour le public burkinabè.
Charles Kaboré, vice-capitaine des Etalons (C.K)
C’est le sort qui a voulu nous opposer à la Centrafrique. On ne peut pas s’en plaindre car on pouvait tomber sur plus fort que cette formation au cours du tirage. Nous restons dans la continuité et nous allons chercher à nous qualifier à nouveau pour la CAN et effacer les frustrations des éliminatoires de la coupe du monde et montrer enfin que nous avons des qualités et un bon groupe.
On n’ignore pas que c’est cette formation qui a éliminé l’Egypte. Cela ne vous fait-il pas peur ?
M.B.D : Si on entend que c’est cette équipe qui a éliminé l’Egypte, cela donne la frousse mais nous avons confiance en nous et nous savons de quoi nous sommes capables. Certainement que cette équipe de la Centrafrique nous craint également et c’est à nous de montrer sur le terrain que ses craintes sont fondées et que nous méritons notre place pour participer à la coupe d’Afrique. Ce ne sera pas facile certes. Mais comme tous les matchs, le plus important c’est la qualification.
C.K. : Pour moi, au contraire, c’est une autre source de motivation de savoir qu’on aura devant nous les tombeurs des Pharaons d’Egypte. Arriver à passer ce cap, nous permettra de capitaliser la confiance car le groupe a un peu changé et la mentalité aussi et cela nous aidera à remonter la pente après un démarrage en demi-teinte dans les éliminatoires de la coupe du monde 2014. C’est vrai qu’on n’entend pas parler de ce pays dans le domaine footballistique mais tous les pays sont à respecter aujourd’hui.
Le fait d’avoir déjà battu cette équipe en aller et retour en 2003 vous donne-t-il un avantage psychologique important ?
M.B.D. : Oui cela nous donne un avantage psychologique mais cette équipe sera également motivée à l’idée de prendre sa revanche. Ils essaieront certainement de donner le maximum ; mais avec notre expérience, en terme de qualifications et de participations à la CAN et la qualité que nous avons, c’est à nous de savoir nous imposer. La première manche chez eux sera très déterminante et c’est à nous de savoir manœuvrer pour revenir avec ne serait-ce qu’un nul, pourquoi pas la victoire. Le plus dur sera de pouvoir faire un résultat à Bangui. Si nous sommes motivés et gardons la même envie, je ne crains pas cette équipe.
C.K. : C’est bon pour le moral de savoir qu’on a déjà battu cette formation. Mais cela date de huit ans et beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Ce n’est plus pareil, car il y a un nivellement de valeur dans les équipes africaines. La Centrafrique est aujourd’hui une équipe à respecter et il va nous falloir rester concentrés pour aborder ces deux matchs.
Se qualifier après seulement deux rencontres n’est-il pas un piége pour les Etalons ?
M.B.D. : C’est vrai que c’est la toute première fois qu’on se retrouve devant une telle situation mais nous sommes des professionnels et il nous faut nous adapter à toute sorte de situation. Ces genres de rencontres sont piégeux mais c’est à nous de rester sur nos gardes et éviter de commettre des erreurs et marquer plus de buts que l’adversaire. Nous donnerons le maximum pour arracher cette qualification pour la CAN 2013 car ce sera une bonne chose pour le football national, pour le public burkinabè et aussi pour notre image et notre classement au sein du tableau de la FIFA.
C.K. : Pour moi, c’est plus facile de jouer un match aller et retour car en ce moment tout le monde a sa chance. L’aller c’est chez les Centrafricains et le retour chez nous, je crois qu’on a un petit avantage. Mais le plus important serait de rester concentré et de montrer la même envie de se battre pour le pays et gagner.
Quel message fort avez-vous pour vos coéquipiers pour qu’ensemble vous puissiez aller chercher la qualification ?
M.B.D. : Ce sera la solidarité comme on l’a toujours fait. Et aussi la motivation car il n’y a que deux matchs. Il va nous falloir donner le maximum et être encore plus concentrés que jamais et penser au public qui nous soutient car c’est une très grande source de motivation pour nous pour aller chercher cette qualification.
C.K. : Tout le monde est bien conscient de la situation et nous sommes tous professionnels et nous avons cette chance de jouer pour notre pays. Plusieurs ont envie d’être à notre place donc c’est à nous de montrer nos qualités et cette envie de mouiller le maillot pour la patrie, gagner les matchs et la qualification.
Interview réalisée par
Béranger ILBOUDO
Moumouni Béli Dagano, Capitaine des Etalons (M.B.D) :
C’est vrai que le nom Centrafrique n’est pas ronflant mais il va nous falloir rester sur nos gardes car on a joué contre cette formation il y a un peu plus de huit ans de cela. Mais en Afrique, il y a eu des changements dans chaque équipe. Mais aujourd’hui, le plus important pour nous, c’est de se concentrer sur cette équipe car il va nous falloir être vigilants car c’est une finale pour nous. Cette qualification se joue sur un match aller et retour. Si nous ratons cette chance on ne pourra pas se rattraper. Il nous faudra faire le maximum pour qualifier les Etalons à la CAN 2013. C’est très important, car nous avons toujours donné ce bonheur à nos supporters et il n’y a pas de raison que nous rations cette opportunité pour nous réconcilier avec notre public. Si nous nous qualifions, ce sera du vrai bonheur et un véritable soulagement pour le public burkinabè.
Charles Kaboré, vice-capitaine des Etalons (C.K)
C’est le sort qui a voulu nous opposer à la Centrafrique. On ne peut pas s’en plaindre car on pouvait tomber sur plus fort que cette formation au cours du tirage. Nous restons dans la continuité et nous allons chercher à nous qualifier à nouveau pour la CAN et effacer les frustrations des éliminatoires de la coupe du monde et montrer enfin que nous avons des qualités et un bon groupe.
On n’ignore pas que c’est cette formation qui a éliminé l’Egypte. Cela ne vous fait-il pas peur ?
M.B.D : Si on entend que c’est cette équipe qui a éliminé l’Egypte, cela donne la frousse mais nous avons confiance en nous et nous savons de quoi nous sommes capables. Certainement que cette équipe de la Centrafrique nous craint également et c’est à nous de montrer sur le terrain que ses craintes sont fondées et que nous méritons notre place pour participer à la coupe d’Afrique. Ce ne sera pas facile certes. Mais comme tous les matchs, le plus important c’est la qualification.
C.K. : Pour moi, au contraire, c’est une autre source de motivation de savoir qu’on aura devant nous les tombeurs des Pharaons d’Egypte. Arriver à passer ce cap, nous permettra de capitaliser la confiance car le groupe a un peu changé et la mentalité aussi et cela nous aidera à remonter la pente après un démarrage en demi-teinte dans les éliminatoires de la coupe du monde 2014. C’est vrai qu’on n’entend pas parler de ce pays dans le domaine footballistique mais tous les pays sont à respecter aujourd’hui.
Le fait d’avoir déjà battu cette équipe en aller et retour en 2003 vous donne-t-il un avantage psychologique important ?
M.B.D. : Oui cela nous donne un avantage psychologique mais cette équipe sera également motivée à l’idée de prendre sa revanche. Ils essaieront certainement de donner le maximum ; mais avec notre expérience, en terme de qualifications et de participations à la CAN et la qualité que nous avons, c’est à nous de savoir nous imposer. La première manche chez eux sera très déterminante et c’est à nous de savoir manœuvrer pour revenir avec ne serait-ce qu’un nul, pourquoi pas la victoire. Le plus dur sera de pouvoir faire un résultat à Bangui. Si nous sommes motivés et gardons la même envie, je ne crains pas cette équipe.
C.K. : C’est bon pour le moral de savoir qu’on a déjà battu cette formation. Mais cela date de huit ans et beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Ce n’est plus pareil, car il y a un nivellement de valeur dans les équipes africaines. La Centrafrique est aujourd’hui une équipe à respecter et il va nous falloir rester concentrés pour aborder ces deux matchs.
Se qualifier après seulement deux rencontres n’est-il pas un piége pour les Etalons ?
M.B.D. : C’est vrai que c’est la toute première fois qu’on se retrouve devant une telle situation mais nous sommes des professionnels et il nous faut nous adapter à toute sorte de situation. Ces genres de rencontres sont piégeux mais c’est à nous de rester sur nos gardes et éviter de commettre des erreurs et marquer plus de buts que l’adversaire. Nous donnerons le maximum pour arracher cette qualification pour la CAN 2013 car ce sera une bonne chose pour le football national, pour le public burkinabè et aussi pour notre image et notre classement au sein du tableau de la FIFA.
C.K. : Pour moi, c’est plus facile de jouer un match aller et retour car en ce moment tout le monde a sa chance. L’aller c’est chez les Centrafricains et le retour chez nous, je crois qu’on a un petit avantage. Mais le plus important serait de rester concentré et de montrer la même envie de se battre pour le pays et gagner.
Quel message fort avez-vous pour vos coéquipiers pour qu’ensemble vous puissiez aller chercher la qualification ?
M.B.D. : Ce sera la solidarité comme on l’a toujours fait. Et aussi la motivation car il n’y a que deux matchs. Il va nous falloir donner le maximum et être encore plus concentrés que jamais et penser au public qui nous soutient car c’est une très grande source de motivation pour nous pour aller chercher cette qualification.
C.K. : Tout le monde est bien conscient de la situation et nous sommes tous professionnels et nous avons cette chance de jouer pour notre pays. Plusieurs ont envie d’être à notre place donc c’est à nous de montrer nos qualités et cette envie de mouiller le maillot pour la patrie, gagner les matchs et la qualification.
Interview réalisée par
Béranger ILBOUDO