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descriptionMoumouni Dagano, côté foot et côté jardin EmptyMoumouni Dagano, côté foot et côté jardin

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Moumouni Dagano

Dans cette
interview qu'il a bien voulu accorder à Fasozine.com, l'international
burkinabè Moumouni Dagano, qui évolue dans le club qatari d’Al-Khor,
parle du dernier match contre la Côte d'Ivoire et de sa carrière. Il
évoque aussi sa vie au Qatar et ses vacances au Burkina…




Fasozine.com: Les Etalons du Burkina ont perdu, le 20 juin
dernier à Ouagadougou, le match qui les opposait aux Eléphants de Côte
d’Ivoire. Avec le recul, qu’est-ce qui n’a pas marché?

Moumouni Dagano:
Avant le match, le public et les joueurs étaient très confiants. Notre
concurrent direct à la qualification pour la Coupe du monde était la
Côte d’Ivoire. Mais nous avons perdus le match à cause de quelques
petits détails. L’équipe ivoirienne était plus expérimentée que la
nôtre. Nous avions voulu marquer tôt et nous nous sommes défoncés dès
l’entame du match. Malheureusement, nous n’y sommes pas parvenus. Ce
qui explique notre fatigue en seconde partie. Les Ivoiriens ont été
plus techniques. Ils nous ont laissé développer notre jeu durant la
première partie, et en seconde partie, ils sont passés à l’offensive.
C’est ce qui a fait qu’ils ont ouvert le score.
La défaite n’est pas
un bon résultat. Mais au regard de l’ambiance qui régnait à Ouagadougou
à deux jours avant le match, on se demandait ce qui se serait passé si
nous avions gagné le match. Nous regrettons cette défaite, parce que
nous savions que ce match était à notre portée. Mais pour nous, rien
n’est encore perdu. Tout est encore jouable.

On a vu un Dagano combatif mais qui n’a pas marqué de but. Qu’est-ce qui lui manquait ?
Dans
notre métier, on ne marque pas tous les jours. C’est comme le quotidien
des hommes. Certains jours, ça va, et d’autres, rien ne bouge. Je
regrette de n’avoir pas marqué contre la Côte d’Ivoire. Mais je laisse
tout dans les mains de Dieu, car c’est Lui qui ne m’a pas donné la
chance de marquer. J’ai tout fait pour marquer, mais en vain.
L’essentiel est que je demeure le meilleur buteur des éliminatoires. Il
nous reste trois matchs à jouer et j’aurai l’occasion de montrer à
nouveau mes talents de buteur.

Que peut attendre le public de Dagano, au match retour contre les Eléphants de Côte d’Ivoire?
J’aimerais
être un Dagano qui marque et qui fait marquer. Car l’important est que
le groupe fonctionne normalement et qu’on remporte les trois points
ensemble. Et si je ne pense qu’à marquer, je serai égoïste, alors que
le groupe doit être soudé. Nous devons d’abord jouer collectif et les
buts viendront tous seuls.

Vous avez travaillé avec d’autres entraîneurs que Paulo Duarte. A votre avis, qu’a-t-il de différent?

J’ai du respect
pour l’entraîneur Paulo Duarte. Et pour nous, joueurs, il est plus un
grand-frère qu’un entraîneur. Sa particularité est sa capacité à nous
motiver. A son arrivée, il n’a pas changé grand chose dans l’effectif.
Mais il nous tient des discours réconfortants. Il nous fait comprendre
que face à n’importe quelle équipe, on est les meilleurs. Et c’est ce
qui nous permet de jouer nos matchs sans complexe.

Le
Burkina a maintenant une équipe avec des joueurs de renom comme
Jonathan Pitroipa. Comment appréciez-vous son apport à l’équipe
nationale?

Le
rôle de Pitroipa est essentiel sur le terrain. Je suis content pour
lui, pour ce qu’il fait en sélection et dans son club. Mais je trouve
qu’il peut mieux faire. J’ai beaucoup confiance en lui et je pense
qu’il ne réalise pas encore la moitié de ses potentialités. Nous ne lui
demandons pas l’impossible, mais je sais qu’il peut faire davantage. Et
s’il le faisait, Pitroipa apporterait encore plus à l’équipe. Car, à
lui seul, il peut nous faire gagner. Ce n’est pas que je lui jette des
fleurs…

Habib Bamogo pourrait rejoindre bientôt l’équipe. Que pourrait-il apporter au Onze burkinabè?
Je
dis déjà merci à Bamogo, s’il s’est rendu compte qu’il ne s’est pas
vite décidé. Nous sommes contents qu’il rejoigne les Etalons. Il nous
apportera un plus. L’équipe était déjà bien en place, mais l’arrivée de
Bamogo nous apportera une expertise supplémentaire. Je n’ai pas pu
échanger avec lui, mais je suis convaincu que son apport sera très
considérable. C’est le lieu encore de saluer les actions de
l’entraîneur Paulo Duarte, qui a fait son possible pour que Bamogo
rejoigne l’équipe nationale.

Comment évolue la carrière de Dagano à Al–Khor?

Ma carrière à
Al-Khor se déroule très bien. Il est vrai que ce n’était pas facile de
prendre la décision d’aller au Qatar. J’avais passé une année presque
blanche à Sochaux (une saison sans marquer un but, Ndlr). Les
dirigeants de ce club ne me faisaient plus confiance. Entretemps, il y
a eu des clubs français, notamment Grenoble, qui voulaient me recruter.
Mais cela ne m’arrangeait pas. Après réflexion, j’ai donc décidé
d’aller à Al-Khor, parce que la proposition était financièrement
intéressante. Je suis allé là-bas afin de bosser à l’ombre. Je ne
regrette pas cette décision, car Qatar m’a permis de bosser dur. Et le
public a dû remarquer les fruits de ces travaux lors des éliminatoires.

Ces
derniers temps, il est de plus en plus question de votre retour en
Europe. Notamment à Bolton ou à Saint-Etienne. Qu’en est-il exactement?

Il
est vrai que des clubs européens me contactent. Mais rien n’est clair
pour le moment. Pour cela, je préfère ne pas entrer dans les détails.
D’ailleurs, j’ai encore un an à passer à Al-Khor. Je me concentre sur
ce temps qui me reste, et si des clubs me veulent, ils pourront me
contacter.

Il semble que vous êtes difficile à contacter. Pourquoi cela? Starmania?
Je
ne suis pas difficile à contacter. C’est souvent mon emploi de temps
qui fait qu’on n’obtient pas facilement de rendez-vous avec moi.
Actuellement, par exemple, je suis en vacances. Et je profite de ce
temps pour me reposer et rendre visite à des gens. Je pense même qu’il
est plus facile de nous joindre au Burkina. Les stars européennes sont
plus difficiles à joindre. Et, comme on le dit, le Burkinabè est
simple, humble. C’est pour cela qu’on arrive toujours à nous joindre.
Et moi, j’ai trop de choses dans la tête, si bien que je préfère
souvent laisser mon ami Abdou s’occuper de mes contacts.

On parle, depuis un certain temps, d’une rivalité entre un homme et vous au sujet de votre épouse. Qu’en est-il exactement?
Je
n’ai pas envie de répondre à cette question. Mais il vaut mieux souvent
affronter les choses. Je pense que cette rumeur tire ses sources de la
saison blanche que j’ai passée à Sochaux. Cela ne marchait pas pour
moi, je ne marquais pas. Et les gens ont cherché des raisons à cela.
Mais mon épouse et moi sommes toujours ensemble. On s’entend bien. Je
vous passerai des photos de nous deux afin que vous montriez au public
du Burkina et d’ailleurs que c’étaient des rumeurs qui racontaient
n’importe quoi.

Au Qatar, qu’est-ce que vous faites en dehors du foot?
Le
Qatar est un petit pays. Je profite souvent, quand mon emploi de temps
me le permet, pour rendre visite aux Burkinabè qui y vivent. La plupart
du temps, je suis avec ma famille. Au Qatar, on s’ennuie beaucoup. On a
toute la journée pour nous occuper et les après-midi sont réservés aux
entraînements. Souvent, je suis avec Amara Diané, Pascal Feidouno et
Lomana Lualua.

Et à Ouaga?
Je
passe mon temps avec mes amis et ma famille. J’organise souvent une
réception à laquelle je convie mes amis d’enfance. Je me relaxe au
maximum quand je viens ici car là-bas, la vie est angoissante.

Dagano et les boîtes de nuit…
Je
ne peux pas dire que je n’aime pas les boîtes de nuit. C’est un lieu de
distraction. Au Qatar, on n’a pas le temps d’aller en boîte de nuit.
Quand je viens au Burkina, j’y vais de temps à autre avec ma famille et
mes amis

descriptionMoumouni Dagano, côté foot et côté jardin EmptyRe: Moumouni Dagano, côté foot et côté jardin

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Merci à toi Crystal pour les info sur Dagano, c'est génial
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