LES ETALONS EN CENTRAFRIQUE
Pourquoi le ressort s’est cassé ?
18 septembre 2012, par Webmaster
Les Etalons pouvaient-ils vraiment échapper aux crocs des Fauves de Bas-Oubangui lors de la manche aller du dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013 ? Visiblement non, car tous les ingrédients étaient réunis pour un échec en terre centrafricaine.
Dans le juron du football, ceux qui manient à la perfection la langue de bois diront toujours que le prochain match est le plus important. Pour le cas des Etalons, le prochain match est plus que cela. C’est le match de leur vie s’ils veulent voir l’Afrique du Sud dans quelques mois. Le match même qui pourra leur permettre de se rabibocher avec leur public. Donc loin de nous l’idée de nager à contre-courant. Pour réussir cette opération- reconquête des cœurs du public sportif burkinabè, les Etalons devront tirer leçons de leurs écarts vus lors de la préparation du match aller. En effet, il est difficile de concevoir que des joueurs, qui ont joué le samedi, rejoignent la sélection lundi ou mardi. Sachant que l’encadrement technique dispose de peu de temps pour préparer cette rencontre et mettre en place la stratégie idoine avec ses hommes, les joueurs devaient presser le pas pour rallier le site de rassemblement. Et comme si cela ne suffisait pas, les Etalons ont brillé par leur sortie nocturne pendant le temps de préparation, dispersant ainsi leurs énergies avant le match aller. Cela a été rendu possible par l’absence de la sécurité sur leur site d’hébergement. C’est là que l’on peut bien caricaturer l’absence de poigne de l’entraîneur. Là où son prédécesseur, Paulo Duarte réclamait à cor et à cri et obtenait bien entendu ce qu’il voulait, Paul Put se contente d’adresser sa demande sans trop d’insistance et espère ainsi se faire entendre. Ce qui n’est pas évident car il faut insister, voire monter le ton par moment. Le manager général de l’équipe aurait pu l’aider sur ce plan tout comme au cours de cet entraînement quelque peu avorté dans la soirée du mardi précédant le match au stade du 4-Août pour manque d’électricité. Mais ce manque de coordination a fait perdre du temps dans la préparation des Etalons. A Bangui, les choses ne se sont pas arrangées non plus. Il nous est aussi revenu, selon certains joueurs qu’il y aurait eu une prise de bec entre l’entraîneur adjoint et un joueur sur le banc de touche des Etalons au cours du match. Et ces mêmes sources de confirmer l’incohérence de coaching entre l’entraîneur en chef et son adjoint. Les joueurs se seraient perdus à un moment donné dans la rencontre. Car si Paul Put avait prôné pour un jeu court fait de passes précises dans les pieds, Sidi Napon se serait levé pour donner d’autres consignes en dioula leur disant de balancer de long ballon dans la surface adverse. C’est vrai, l’information on la prend au conditionnel, mais si cela s’avérait, elle mettrait bien en lumière la mésentente entre le coach et son adjoint. Le Burkina a-t-il besoin d’une telle querelle de chapelle en cet instant d’incertitude ? Non. Pour rasséréner le public sportif, le groupe Etalons devra montrer un autre visage dans quatre semaines. Le score du match, en lui, n’est pas fatale et ne saurait être rédhibitoire à la qualification. Cependant tout le monde devrait avoir le même objectif qui est l’intérêt suprême de la nation. Pour être adoubés par le gotha du football continental, les Etalons ne devront pas rater le rendez-vous sud africain. Car cela créerait certainement un désordre dans le monde du sport- roi national et cela ne fera ni leurs intérêts ni le regard qu’ils pourront avoir pour eux-mêmes.
Béranger ILBOUDO
Pourquoi le ressort s’est cassé ?
18 septembre 2012, par Webmaster
Les Etalons pouvaient-ils vraiment échapper aux crocs des Fauves de Bas-Oubangui lors de la manche aller du dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013 ? Visiblement non, car tous les ingrédients étaient réunis pour un échec en terre centrafricaine.
Dans le juron du football, ceux qui manient à la perfection la langue de bois diront toujours que le prochain match est le plus important. Pour le cas des Etalons, le prochain match est plus que cela. C’est le match de leur vie s’ils veulent voir l’Afrique du Sud dans quelques mois. Le match même qui pourra leur permettre de se rabibocher avec leur public. Donc loin de nous l’idée de nager à contre-courant. Pour réussir cette opération- reconquête des cœurs du public sportif burkinabè, les Etalons devront tirer leçons de leurs écarts vus lors de la préparation du match aller. En effet, il est difficile de concevoir que des joueurs, qui ont joué le samedi, rejoignent la sélection lundi ou mardi. Sachant que l’encadrement technique dispose de peu de temps pour préparer cette rencontre et mettre en place la stratégie idoine avec ses hommes, les joueurs devaient presser le pas pour rallier le site de rassemblement. Et comme si cela ne suffisait pas, les Etalons ont brillé par leur sortie nocturne pendant le temps de préparation, dispersant ainsi leurs énergies avant le match aller. Cela a été rendu possible par l’absence de la sécurité sur leur site d’hébergement. C’est là que l’on peut bien caricaturer l’absence de poigne de l’entraîneur. Là où son prédécesseur, Paulo Duarte réclamait à cor et à cri et obtenait bien entendu ce qu’il voulait, Paul Put se contente d’adresser sa demande sans trop d’insistance et espère ainsi se faire entendre. Ce qui n’est pas évident car il faut insister, voire monter le ton par moment. Le manager général de l’équipe aurait pu l’aider sur ce plan tout comme au cours de cet entraînement quelque peu avorté dans la soirée du mardi précédant le match au stade du 4-Août pour manque d’électricité. Mais ce manque de coordination a fait perdre du temps dans la préparation des Etalons. A Bangui, les choses ne se sont pas arrangées non plus. Il nous est aussi revenu, selon certains joueurs qu’il y aurait eu une prise de bec entre l’entraîneur adjoint et un joueur sur le banc de touche des Etalons au cours du match. Et ces mêmes sources de confirmer l’incohérence de coaching entre l’entraîneur en chef et son adjoint. Les joueurs se seraient perdus à un moment donné dans la rencontre. Car si Paul Put avait prôné pour un jeu court fait de passes précises dans les pieds, Sidi Napon se serait levé pour donner d’autres consignes en dioula leur disant de balancer de long ballon dans la surface adverse. C’est vrai, l’information on la prend au conditionnel, mais si cela s’avérait, elle mettrait bien en lumière la mésentente entre le coach et son adjoint. Le Burkina a-t-il besoin d’une telle querelle de chapelle en cet instant d’incertitude ? Non. Pour rasséréner le public sportif, le groupe Etalons devra montrer un autre visage dans quatre semaines. Le score du match, en lui, n’est pas fatale et ne saurait être rédhibitoire à la qualification. Cependant tout le monde devrait avoir le même objectif qui est l’intérêt suprême de la nation. Pour être adoubés par le gotha du football continental, les Etalons ne devront pas rater le rendez-vous sud africain. Car cela créerait certainement un désordre dans le monde du sport- roi national et cela ne fera ni leurs intérêts ni le regard qu’ils pourront avoir pour eux-mêmes.
Béranger ILBOUDO