Après le match nul (2-2) des Etalons juniors contre les Panthères du Gabon, en match aller pour les éliminatoires du 18e championnat d’Afrique U20, l’entraineur des Jeunes Burkinabè, Séraphin DARGANI a dévoilé les raisons latentes de leur contre-performance. Sans mâcher ses mots, le coach déplore le non payement des salaires et primes de match des acteurs et leurs encadreurs. Il termine par une doléance à l’encontre aux autorités compétentes afin qu’elles lui facilite la tâche dans sa démarche de faire venir les joueurs sélectionnés. Il a enregistré en rappel 4 absences lors du match de Ouagadougou.
RÉAGISSEZ (1)
Séraphin DARGANI n’en pouvait plus ! Bien qu’il reconnaisse l’entière responsabilité de la contre-performance de ses poulains, il n’a pas non plus été à court d’arguments pour se disculper de moitié. La fédération ne semble pas de l’avis du coach exécuter le contrat qui la lie aux joueurs et à leurs encadreurs. Les salaires ne sont pas versés à telle enseigne que « les arriérés croupissent l’entraineur dans de la misère » a-t-il avoué. « Souvent je vais à l’entrainement et je me demande si mon carburant va me ramener chez moi » a-t-il poursuivi. Il n’y a pas plus de honte qu’à un acteur Burkinabè de parler de son état à un homologue. Aussi, les primes de match ne sont pas versées ce qui « ne motive pas les joueurs ».
Autre difficulté à laquelle est confrontée l’équipe de DARGANI est selon lui la non-facilitation du retour des joueurs au Burkina. Il justifie la mauvaise sortie contre le Gabon par cet état des faits. « J’ai enregistré quatre absences qui ont négativement pesé sur le rendement des joueurs » se justifie-t-il. Donc au risque que le retour ne soit joué d’avance, Séraphin DARGANI et son clan doivent être toute éventuelle justification externe des choses.
Dramane GUENE
RTB
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Séraphin DARGANI n’en pouvait plus ! Bien qu’il reconnaisse l’entière responsabilité de la contre-performance de ses poulains, il n’a pas non plus été à court d’arguments pour se disculper de moitié. La fédération ne semble pas de l’avis du coach exécuter le contrat qui la lie aux joueurs et à leurs encadreurs. Les salaires ne sont pas versés à telle enseigne que « les arriérés croupissent l’entraineur dans de la misère » a-t-il avoué. « Souvent je vais à l’entrainement et je me demande si mon carburant va me ramener chez moi » a-t-il poursuivi. Il n’y a pas plus de honte qu’à un acteur Burkinabè de parler de son état à un homologue. Aussi, les primes de match ne sont pas versées ce qui « ne motive pas les joueurs ».
Autre difficulté à laquelle est confrontée l’équipe de DARGANI est selon lui la non-facilitation du retour des joueurs au Burkina. Il justifie la mauvaise sortie contre le Gabon par cet état des faits. « J’ai enregistré quatre absences qui ont négativement pesé sur le rendement des joueurs » se justifie-t-il. Donc au risque que le retour ne soit joué d’avance, Séraphin DARGANI et son clan doivent être toute éventuelle justification externe des choses.
Dramane GUENE
RTB