C'est à Joly hôtel, sis à Ouaga 2000, que les Etalons ont pris leurs quartiers dans l'optique du match retour des éliminatoires de la CAN 2013. Leurs adversaires, ce sont les Fauves de bas Oubangui, qui sont dans nos murs depuis le mardi 9 octobre dernier.
Le sélectionneur national du Burkina, Paul Put, qui a retrouvé tout son monde, affirme que les joueurs savent ce qu'ils doivent faire. Aux entraînements, l'équipe travaille la tactique pour piéger les Fauves, et pour le technicien belge il faut faire preuve de réalisme devant les buts.
A quelques jours de votre match contre la Centrafrique, dans quel état d'esprit sont vos joueurs qui jouent gros à domicile ?
Depuis le lundi 8 octobre, nous avons repris les entraînements avec l'arrivée d'un premier groupe de joueurs. Ceux qui devaient les rejoindre après, l'ont déjà fait et nous sommes à présent au complet. Nous travaillons beaucoup sur la tactique et j'ai constaté jusqu'à présent que les joueurs ont bien compris que dimanche nous livrons un match extrêmement important. Je sens aussi qu'il y a beaucoup d'engagement dans le travail et, à dire vrai, ils savent ce qu'ils doivent faire.
Si tous les joueurs ont répondu à l'appel, est-ce à dire que l'infirmerie est totalement vide ?
Djakariridia Koné s'est fait mal lors d'un match et nous attendons le rapport de son club Evian TG pour savoir la conduite à tenir. Wilfried Sanou, lui, a un problème d'adducteur mais ce n'est pas grave. Il a fait un décrassage ce matin (NDLR: le mercredi 10 octobre 2012 au stade du 4-Août) et il poursuit les soins.
De nos trois gardiens de but, Daouda Diakité s'est blessé vers la fin de la séance d'entraînement et nous attendons le résultat de l'échographie pour être situés. A part ces trois joueurs, les autres vont bien.
Abdoulaye Soulama, qui n'avait pas joué à l'aller pour cause de blessure, est-il rétabli ?
Depuis notre retour de Bangui, Soulama a recouvré la santé et il a même joué trois matches de championnat avec son club, l'Ashanti Kotoko. Je l'ai beaucoup observé aux entraînements et il respire la grande forme.
Dimanche, vous avez un but à remonter avant d'envisager la qualification. On imagine que vous opterez pour l'attaque à outrance !
Effectivement, il nous faut attaquer pour pouvoir marquer des buts. Mais il ne faut pas le faire n'importe comment. Moi, je suis réaliste parce que je connais les points forts de la Centrafrique. C'est une équipe très enthousiaste qui joue beaucoup en contre-attaque. Si vous jouez très haut en laissant des espaces, elle peut se montrer dangereuse. C'est vrai que nous avons un but à remonter, mais c'est à nous de savoir jouer intelligemment pour surprendre l'adversaire. Dimanche, il ne s'agira pas seulement d'attaquer mais il faut être réaliste dans les actions de jeu. Les Centrafricains sont forts dans les duels et je demanderai à mes joueurs d'être prêts physiquement. En football, la patience compte aussi et je crois que le public nous soutiendra jusqu'au bout.
Allez-vous reconduire la même équipe qui avait évolué à Bangui ?
Dimanche, il me faut des joueurs qui ont confiance en eux. Vous savez, un attaquant peut être dans un mauvais jour aujourd'hui et être performant demain. A Bangui, nous avons raté le coche sur des actions nettes de but et je comprends qu'on ait critiqué des avants. Pour ce match décisif, seul compte le résultat et d'ici samedi, j'aurai une idée des guerriers que je vais lancer dans la bataille.
Avec Dagano, Bansé et Sanou (Wilfried), disposez-vous d'une attaque de feu pour faire exploser la défense adverse ?
Au vu de ce que je vois aux entraînements, je suis dans l'obligation d'opérer des changements. Je crois d'ailleurs que c'est aux joueurs de montrer qui va débuter et qui sera capable de marquer des buts.
Des changements sont aussi prévus dans l'entrejeu et en défense ?
A Bangui, le milieu a fait de son mieux mais il y a eu par moments des flottements. Il me faut quelqu'un capable de faire une bonne relance et d'ouvrir sur les côtés. En outre, il nous faut récupérer beaucoup de ballons pour en faire un bon usage.
En défense, nous n'avons pas un latéral gauche de métier et le problème se pose depuis longtemps. Il y a Narcisse Bambara qui nous a rejoints, mais il n'a pas beaucoup d'expérience. La communication est très importante derrière et à ce niveau nous devons jouer serré. La CAN est notre objectif et vous verrez une équipe déterminée qui veut bien réussir quelque chose.
Le sélectionneur national du Burkina, Paul Put, qui a retrouvé tout son monde, affirme que les joueurs savent ce qu'ils doivent faire. Aux entraînements, l'équipe travaille la tactique pour piéger les Fauves, et pour le technicien belge il faut faire preuve de réalisme devant les buts.
A quelques jours de votre match contre la Centrafrique, dans quel état d'esprit sont vos joueurs qui jouent gros à domicile ?
Depuis le lundi 8 octobre, nous avons repris les entraînements avec l'arrivée d'un premier groupe de joueurs. Ceux qui devaient les rejoindre après, l'ont déjà fait et nous sommes à présent au complet. Nous travaillons beaucoup sur la tactique et j'ai constaté jusqu'à présent que les joueurs ont bien compris que dimanche nous livrons un match extrêmement important. Je sens aussi qu'il y a beaucoup d'engagement dans le travail et, à dire vrai, ils savent ce qu'ils doivent faire.
Si tous les joueurs ont répondu à l'appel, est-ce à dire que l'infirmerie est totalement vide ?
Djakariridia Koné s'est fait mal lors d'un match et nous attendons le rapport de son club Evian TG pour savoir la conduite à tenir. Wilfried Sanou, lui, a un problème d'adducteur mais ce n'est pas grave. Il a fait un décrassage ce matin (NDLR: le mercredi 10 octobre 2012 au stade du 4-Août) et il poursuit les soins.
De nos trois gardiens de but, Daouda Diakité s'est blessé vers la fin de la séance d'entraînement et nous attendons le résultat de l'échographie pour être situés. A part ces trois joueurs, les autres vont bien.
Abdoulaye Soulama, qui n'avait pas joué à l'aller pour cause de blessure, est-il rétabli ?
Depuis notre retour de Bangui, Soulama a recouvré la santé et il a même joué trois matches de championnat avec son club, l'Ashanti Kotoko. Je l'ai beaucoup observé aux entraînements et il respire la grande forme.
Dimanche, vous avez un but à remonter avant d'envisager la qualification. On imagine que vous opterez pour l'attaque à outrance !
Effectivement, il nous faut attaquer pour pouvoir marquer des buts. Mais il ne faut pas le faire n'importe comment. Moi, je suis réaliste parce que je connais les points forts de la Centrafrique. C'est une équipe très enthousiaste qui joue beaucoup en contre-attaque. Si vous jouez très haut en laissant des espaces, elle peut se montrer dangereuse. C'est vrai que nous avons un but à remonter, mais c'est à nous de savoir jouer intelligemment pour surprendre l'adversaire. Dimanche, il ne s'agira pas seulement d'attaquer mais il faut être réaliste dans les actions de jeu. Les Centrafricains sont forts dans les duels et je demanderai à mes joueurs d'être prêts physiquement. En football, la patience compte aussi et je crois que le public nous soutiendra jusqu'au bout.
Allez-vous reconduire la même équipe qui avait évolué à Bangui ?
Dimanche, il me faut des joueurs qui ont confiance en eux. Vous savez, un attaquant peut être dans un mauvais jour aujourd'hui et être performant demain. A Bangui, nous avons raté le coche sur des actions nettes de but et je comprends qu'on ait critiqué des avants. Pour ce match décisif, seul compte le résultat et d'ici samedi, j'aurai une idée des guerriers que je vais lancer dans la bataille.
Avec Dagano, Bansé et Sanou (Wilfried), disposez-vous d'une attaque de feu pour faire exploser la défense adverse ?
Au vu de ce que je vois aux entraînements, je suis dans l'obligation d'opérer des changements. Je crois d'ailleurs que c'est aux joueurs de montrer qui va débuter et qui sera capable de marquer des buts.
Des changements sont aussi prévus dans l'entrejeu et en défense ?
A Bangui, le milieu a fait de son mieux mais il y a eu par moments des flottements. Il me faut quelqu'un capable de faire une bonne relance et d'ouvrir sur les côtés. En outre, il nous faut récupérer beaucoup de ballons pour en faire un bon usage.
En défense, nous n'avons pas un latéral gauche de métier et le problème se pose depuis longtemps. Il y a Narcisse Bambara qui nous a rejoints, mais il n'a pas beaucoup d'expérience. La communication est très importante derrière et à ce niveau nous devons jouer serré. La CAN est notre objectif et vous verrez une équipe déterminée qui veut bien réussir quelque chose.