Etalons : Karaboué et Koné toujours sélectionnables ?
Lossemy Karaboué (AS Nancy) et Lamine Koné (Lorient FC) sont deux joueurs qui ont été du temps de Duarte, dans le viseur de la sélection nationale du Burkina Faso. Selon certaines sources, les pistes menant à ces joueurs n’ont pas été abandonnées.
Les deux pensionnaires du championnat de France, Lossemy Karaboué et Lamine Koné évoluent dans des clubs et à des postes différents en Ligue 1 française. Toutefois ces deux joueurs ont en commun l’intérêt que leur a porté la sélection nationale du Burkina Faso lors du passage de Paolo Duarte sur le banc des Etalons. La suite on la connait, point de Lossemy Karaboué et encore moins Lamine Koné. Selon les informations qui nous sont parvenues, la FBF n’a pas encore dit son dernier mot sur le dossier de ces derniers. Cependant, si l’information s’avère exacte, nous nous interrogeons sur la pertinence de cette démarche. Ni Karaboué encore moins Koné n’ont publiquement manifesté un quelconque intérêt pour les Etalons. Par contre ils n’ont jamais caché leur rêve de porter un jour les couleurs de la France ou de la Côte d’Ivoire. Ainsi en juillet dernier Karaboué formé à Lyon et international avec les U17 et U19 Français a déclaré au confrère de Sport-ivoire qu’il attendait un signe venant de la Côte d’Ivoire. « Si la Côte d’Ivoire m’appelle, j’irai tout de suite ! Mais bon, aucune des deux équipes ne m’a appelé pour le moment. Je ne pense pas que l’équipe de France m’appellera un jour mais bon, je suis ouvert quand même », a-t-il indiqué. On voit clairement que le joueur ne fait nullement allusions aux Etalons. En ce qui concerne Lamine Koné, ses qualités défensives feraient en tout cas du bien à l’équipe pilotée par Paul Put s’il se décide un jour à jouer pour les Etalons. Mais à l’instar de Karaboué, on le sent beaucoup plus proche de la sélection de Côte d’Ivoire. Quelque soit le talent d’un joueur, fut-il nommé Lionel Messi voire Cristiano Ronaldo, pour revêtir le maillot national du Burkina Faso il faudrait qu’il en ait d’abord l’amour et la fierté d’être Burkinabè.
L’instance dirigeante du football Burkinabè gagnerait à mettre encore plus l’accent sur la formation des jeunes et surtout mettre en place des compétitions de petites catégories. C’est ainsi que nous arriverons à produire de futurs talents qui pourront fièrement porter le maillot du Burkina Faso. La stratégie qui consiste à aller chercher l’oiseau rare à l’étranger n’est qu’un palliatif qui ne garantit pas forcement l’effet escompté. Les exemples de Kevin Prince Boateng du Ghana ou encore Kevin Constant de la Guinée sont là pour nous rappeler que l’intérêt de la carrière en club passe avant celui de l’équipe nationale pour ces joueurs. Loin de nous l’idée d’écarter la piste des binationaux, mais comme dit plus haut il faudrait d’abord que ceux-ci aient manifesté un intérêt certain de revêtir les couleurs nationales. De plus, le Burkina Faso ne manque pas de solutions au niveau des milieux créateurs. Un joueur tel que Salif Dianda fait les beaux jours de la Ternana en Serie B Italienne. Chaque weekend, il empile les bonnes prestations et n’attend que d’avoir enfin sa chance avec la sélection nationale, comme cela a été le cas pour Mohamed Koffi qui démontre aujourd’hui, match après match son amour pour le maillot national. Sankara Robert considéré comme le meilleur à son poste dans le championnat ivoirien, François Yabré qui s’affirme avec la formation de Dukla Prague (République Tchèque) ou encore Steeve Yago valeur montante du football hexagonal et qui attend un signe des Etalons, sont aussi des options défensives à la disposition de l’équipe nationale. Nous gagnerons donc en énergie en faisant confiance à des joueurs prêts à se battre sans rechigner pour le Burkina Faso.
Lossemy Karaboué (AS Nancy) et Lamine Koné (Lorient FC) sont deux joueurs qui ont été du temps de Duarte, dans le viseur de la sélection nationale du Burkina Faso. Selon certaines sources, les pistes menant à ces joueurs n’ont pas été abandonnées.
Les deux pensionnaires du championnat de France, Lossemy Karaboué et Lamine Koné évoluent dans des clubs et à des postes différents en Ligue 1 française. Toutefois ces deux joueurs ont en commun l’intérêt que leur a porté la sélection nationale du Burkina Faso lors du passage de Paolo Duarte sur le banc des Etalons. La suite on la connait, point de Lossemy Karaboué et encore moins Lamine Koné. Selon les informations qui nous sont parvenues, la FBF n’a pas encore dit son dernier mot sur le dossier de ces derniers. Cependant, si l’information s’avère exacte, nous nous interrogeons sur la pertinence de cette démarche. Ni Karaboué encore moins Koné n’ont publiquement manifesté un quelconque intérêt pour les Etalons. Par contre ils n’ont jamais caché leur rêve de porter un jour les couleurs de la France ou de la Côte d’Ivoire. Ainsi en juillet dernier Karaboué formé à Lyon et international avec les U17 et U19 Français a déclaré au confrère de Sport-ivoire qu’il attendait un signe venant de la Côte d’Ivoire. « Si la Côte d’Ivoire m’appelle, j’irai tout de suite ! Mais bon, aucune des deux équipes ne m’a appelé pour le moment. Je ne pense pas que l’équipe de France m’appellera un jour mais bon, je suis ouvert quand même », a-t-il indiqué. On voit clairement que le joueur ne fait nullement allusions aux Etalons. En ce qui concerne Lamine Koné, ses qualités défensives feraient en tout cas du bien à l’équipe pilotée par Paul Put s’il se décide un jour à jouer pour les Etalons. Mais à l’instar de Karaboué, on le sent beaucoup plus proche de la sélection de Côte d’Ivoire. Quelque soit le talent d’un joueur, fut-il nommé Lionel Messi voire Cristiano Ronaldo, pour revêtir le maillot national du Burkina Faso il faudrait qu’il en ait d’abord l’amour et la fierté d’être Burkinabè.
L’instance dirigeante du football Burkinabè gagnerait à mettre encore plus l’accent sur la formation des jeunes et surtout mettre en place des compétitions de petites catégories. C’est ainsi que nous arriverons à produire de futurs talents qui pourront fièrement porter le maillot du Burkina Faso. La stratégie qui consiste à aller chercher l’oiseau rare à l’étranger n’est qu’un palliatif qui ne garantit pas forcement l’effet escompté. Les exemples de Kevin Prince Boateng du Ghana ou encore Kevin Constant de la Guinée sont là pour nous rappeler que l’intérêt de la carrière en club passe avant celui de l’équipe nationale pour ces joueurs. Loin de nous l’idée d’écarter la piste des binationaux, mais comme dit plus haut il faudrait d’abord que ceux-ci aient manifesté un intérêt certain de revêtir les couleurs nationales. De plus, le Burkina Faso ne manque pas de solutions au niveau des milieux créateurs. Un joueur tel que Salif Dianda fait les beaux jours de la Ternana en Serie B Italienne. Chaque weekend, il empile les bonnes prestations et n’attend que d’avoir enfin sa chance avec la sélection nationale, comme cela a été le cas pour Mohamed Koffi qui démontre aujourd’hui, match après match son amour pour le maillot national. Sankara Robert considéré comme le meilleur à son poste dans le championnat ivoirien, François Yabré qui s’affirme avec la formation de Dukla Prague (République Tchèque) ou encore Steeve Yago valeur montante du football hexagonal et qui attend un signe des Etalons, sont aussi des options défensives à la disposition de l’équipe nationale. Nous gagnerons donc en énergie en faisant confiance à des joueurs prêts à se battre sans rechigner pour le Burkina Faso.