Le Burkina Faso, décevant lors de la dernière édition de la CAN, souhaite enfin marquer les esprits cette année.
Ouagadougou. Veille de fête. Les rues de la capitale burkinabè vont progressivement vibrer au rythme de ses Etalons. Au bout du continent, les hommes de Paul Put ont une chance inespérée d'affirmer leurs ambitions. Eliminé au premier tour de la dernière édition, le Burkina Faso avait été l'une des grandes déceptions de la campagne 2012. Cette année encore, la phase de poule ne s'apparente pas à une mission aisée. Mais les coéquipiers de Traoré ont à cœur de laisser une trace avec leur génération dorée. Gros plan sur un outsider pas vraiment déclaré...
Construire le bon puzzle
Les joutes hexagonales de notre bonne vieille Ligue 1 nous ont déjà familiarisé avec quelques têtes d'affiche de cette sélection talentueuse. Alain Sibiri Traoré, bien-sûr, ne passe pas inaperçu. Le milieu très offensif du FC Lorient a pris la bonne habitude de faire parler sa frappe de mule sur les différentes pelouses de l'élite française. Mais l'ancien Auxerrois possède de multiples cordes à son arc. Un sens de la passe ou une aisance technique, entre autres, qui le placent comme le maître à jouer des Etalons. Son but décisif à la 96e minute contre la République Centrafricaine, compostant le ticket de son équipe, a délivré tout un peuple. La réputation de l'intéressé, éternel diamant brut souffrant parfois d'irrégularité, n'est plus à présenter.
Même blessé à la cheville, Traoré a été convoqué pour représenter les siens dans la compétition, une preuve qui atteste encore une fois que le Lorientais est bien l'atout offensif numéro 1 de la sélection. Mais à ses côtés, Jonathan Pitroipa sera également une arme de choix. L'ailier rennais est un joueur extrêmement créatif, dribbleur déroutant capable d'enfiler un costume de passeur ou de buteur quand l'occasion se présente. Malgré un aller-retour en Bretagne pour aider l'équipe de Frédéric Antonetti à décrocher sa qualification en finale de la Coupe de la Ligue contre Montpellier (2-0), Pitroipa est prêt à faire parler sa fougue pour mettre le feu dans les défenses adverses. Le Burkina, c'est également Charles Kaboré. Le polyvalent milieu de terrain de l'OM joue les grands frères dans le groupe. Son expérience et sa combativité sont précieuses dans l'entrejeu des Etalons. Baky Koné n'est pas aussi chevronné, mais le défenseur central de l'OL possède quelques références au plus haut niveau.
Voilà pour la présentation de certains acteurs, sans compter ceux que l'on a pas cité... Le sélectionneur belge Paul Put possède donc quelques belles pièces pour constituer le puzzle idéal. Mais en Afrique encore plus qu'ailleurs, individualité ne rime absolument pas avec succès. Le sacre continental revient constamment à des projets collectifs rodés, des aventures humaines et machines bien réglées plutôt qu'aux pléiades de stars de certaines écuries. Le Cameroun ou la Côte d'Ivoire, à un degré moindre, en ont souvent fait les frais, pendant que l'Egypte s'est longtemps imposée comme la référence en la matière. Mais la Zambie a encore renforcé cette thèse, l'année dernière, en décrochant la couronne contre toute attente. Le tenant du titre est d'ailleurs présent dans ce groupe C, avec l'Ethiopie et surtout le Nigéria, un cador que les Etalons affronteront d'entrée. Le Burkina serait bien inspiré de bien négocier ce choc pour espérer enfin passer cette phase de poules et se rappeler aux bons souvenirs. 1998, la seule année qui les avaient vu se qualifier au tour suivant. Une éternité... La génération dorée sait donc ce qui lui reste à faire pour ne pas tomber aux oubliettes et faire taire ses détracteurs après des matches de préparation décevants. C'est le moment.
Ouagadougou. Veille de fête. Les rues de la capitale burkinabè vont progressivement vibrer au rythme de ses Etalons. Au bout du continent, les hommes de Paul Put ont une chance inespérée d'affirmer leurs ambitions. Eliminé au premier tour de la dernière édition, le Burkina Faso avait été l'une des grandes déceptions de la campagne 2012. Cette année encore, la phase de poule ne s'apparente pas à une mission aisée. Mais les coéquipiers de Traoré ont à cœur de laisser une trace avec leur génération dorée. Gros plan sur un outsider pas vraiment déclaré...
Construire le bon puzzle
Les joutes hexagonales de notre bonne vieille Ligue 1 nous ont déjà familiarisé avec quelques têtes d'affiche de cette sélection talentueuse. Alain Sibiri Traoré, bien-sûr, ne passe pas inaperçu. Le milieu très offensif du FC Lorient a pris la bonne habitude de faire parler sa frappe de mule sur les différentes pelouses de l'élite française. Mais l'ancien Auxerrois possède de multiples cordes à son arc. Un sens de la passe ou une aisance technique, entre autres, qui le placent comme le maître à jouer des Etalons. Son but décisif à la 96e minute contre la République Centrafricaine, compostant le ticket de son équipe, a délivré tout un peuple. La réputation de l'intéressé, éternel diamant brut souffrant parfois d'irrégularité, n'est plus à présenter.
Même blessé à la cheville, Traoré a été convoqué pour représenter les siens dans la compétition, une preuve qui atteste encore une fois que le Lorientais est bien l'atout offensif numéro 1 de la sélection. Mais à ses côtés, Jonathan Pitroipa sera également une arme de choix. L'ailier rennais est un joueur extrêmement créatif, dribbleur déroutant capable d'enfiler un costume de passeur ou de buteur quand l'occasion se présente. Malgré un aller-retour en Bretagne pour aider l'équipe de Frédéric Antonetti à décrocher sa qualification en finale de la Coupe de la Ligue contre Montpellier (2-0), Pitroipa est prêt à faire parler sa fougue pour mettre le feu dans les défenses adverses. Le Burkina, c'est également Charles Kaboré. Le polyvalent milieu de terrain de l'OM joue les grands frères dans le groupe. Son expérience et sa combativité sont précieuses dans l'entrejeu des Etalons. Baky Koné n'est pas aussi chevronné, mais le défenseur central de l'OL possède quelques références au plus haut niveau.
Voilà pour la présentation de certains acteurs, sans compter ceux que l'on a pas cité... Le sélectionneur belge Paul Put possède donc quelques belles pièces pour constituer le puzzle idéal. Mais en Afrique encore plus qu'ailleurs, individualité ne rime absolument pas avec succès. Le sacre continental revient constamment à des projets collectifs rodés, des aventures humaines et machines bien réglées plutôt qu'aux pléiades de stars de certaines écuries. Le Cameroun ou la Côte d'Ivoire, à un degré moindre, en ont souvent fait les frais, pendant que l'Egypte s'est longtemps imposée comme la référence en la matière. Mais la Zambie a encore renforcé cette thèse, l'année dernière, en décrochant la couronne contre toute attente. Le tenant du titre est d'ailleurs présent dans ce groupe C, avec l'Ethiopie et surtout le Nigéria, un cador que les Etalons affronteront d'entrée. Le Burkina serait bien inspiré de bien négocier ce choc pour espérer enfin passer cette phase de poules et se rappeler aux bons souvenirs. 1998, la seule année qui les avaient vu se qualifier au tour suivant. Une éternité... La génération dorée sait donc ce qui lui reste à faire pour ne pas tomber aux oubliettes et faire taire ses détracteurs après des matches de préparation décevants. C'est le moment.