Les Eléphants de Côte d’Ivoire ne joueront pas les demi-finales de la coupe d’Afrique des nations que l’Afrique du Sud organise. Comme tout le monde le sait depuis dimanche, ils ont été éliminés par les Super Eagles du Nigeria. Cette défaite inattendue a montré toutes les lacunes de l’équipe. Et l’entraineur Sabri Lamouchi en est le premier responsable.
La toute première erreur se situe après le match contre la Tunisie. Bien que les Eléphants aient remporté les deux premiers matchs de poule, ces rencontres avaient suscité des inquiétudes au regard de la prestation de Didier Drogba et ses coéquipiers. L’équipe manquait visiblement de fluidité. Au lieu de reconduire cette même équipe face à l’Algérie pour lui donner le temps de se parfaire, Sabri Lamouchi a préféré faire reposer 90 % de l’équipe. Ce qui ne se fait pas dans les grandes compétitions. La décision de faire tourner l’effectif a été préjudiciable à l’équipe. Parce qu’il y a eu une semaine de repos pour certains joueurs. Bien évidemment cela entraine une certaine lourdeur et l’équipe devient inefficace. C’est ce que l’on a vu devant les Supers Eagles. Mais en plus les automatismes qui commençaient à se mettre en place à l’issue des deux premiers matchs ont été littéralement brisés par le bouleversement du troisième.
Le Nigeria par contre n’a pas encore changé d’équipe type depuis le début. Il en est de même pour les Burkinabé, Maliens et Ghanéens. Conséquence, ces équipes sont montées en puissance au fil des rencontres.
La deuxième grosse erreur a été constatée au niveau de la composition de l’équipe face au Nigeria. Que cherchait Touré Yaya sur le front de l’attaque ? Que voulait démontrer Sabri Lamouchi par ce système qui met un attaquant de métier, Didier Drogba et un milieu de terrain de métier sur la même ligne ? L’équipe de Côte d’Ivoire a été la grosse victime de la bêtise de Lamouchi. Non seulement cette équipe n’a pas bénéficié de la distribution de balle de Yaya Touré comme d’habitude, parce qu’il était aux avants postes, mais aussi, lui et Didier Drogba se gênaient parfois sur certaines balles. Aucune construction n’a été constatée dans la division offensive des Ivoiriens. Yaya Touré s’est montré particulièrement lourd. L’entraineur n’a pas eu le courage de le faire sortir. Drogba, à part le but qu’il a offert à Tioté Cheick, n’a pas été du tout heureux dans cette rencontre. Bony Wilfried aurait pu le remplacer. Mais que non. Didier est allé jusqu’au bout.
L’autre manquement et non des moindres de Sabri Lamouchi, c’est de n’avoir pas trouvé solution au milieu de terrain imposé par les Supers Eagles. Les Ivoiriens n’ont pas eu du répondant devant les Nigérians dans ce secteur. En réalité, c’est de là qu’est venu le malheur des Ivoiriens. Il n’y avait personne pour contrecarrer véritablement les Nigérians. Sinon comment comprendre que Mba Sunday ait facilement traversé le secteur médian ivoirien sans la moindre opposition pour aller inscrire le deuxième but de son équipe ? Lourd dans la transmission des balles, N’dri Romaric n’y a jamais fait la différence. Gervinho a été pratiquement inexistant. Par contre il faut tirer chapeau à Tioté Cheik qui a gagné beaucoup de duels avec en prime un but.
Avec cette élimination en quart de finale, Sabri Lamouchi mérite-t-il encore de diriger les Eléphants ? La balle est dans le camp de Sidy Diallo.
La toute première erreur se situe après le match contre la Tunisie. Bien que les Eléphants aient remporté les deux premiers matchs de poule, ces rencontres avaient suscité des inquiétudes au regard de la prestation de Didier Drogba et ses coéquipiers. L’équipe manquait visiblement de fluidité. Au lieu de reconduire cette même équipe face à l’Algérie pour lui donner le temps de se parfaire, Sabri Lamouchi a préféré faire reposer 90 % de l’équipe. Ce qui ne se fait pas dans les grandes compétitions. La décision de faire tourner l’effectif a été préjudiciable à l’équipe. Parce qu’il y a eu une semaine de repos pour certains joueurs. Bien évidemment cela entraine une certaine lourdeur et l’équipe devient inefficace. C’est ce que l’on a vu devant les Supers Eagles. Mais en plus les automatismes qui commençaient à se mettre en place à l’issue des deux premiers matchs ont été littéralement brisés par le bouleversement du troisième.
Le Nigeria par contre n’a pas encore changé d’équipe type depuis le début. Il en est de même pour les Burkinabé, Maliens et Ghanéens. Conséquence, ces équipes sont montées en puissance au fil des rencontres.
La deuxième grosse erreur a été constatée au niveau de la composition de l’équipe face au Nigeria. Que cherchait Touré Yaya sur le front de l’attaque ? Que voulait démontrer Sabri Lamouchi par ce système qui met un attaquant de métier, Didier Drogba et un milieu de terrain de métier sur la même ligne ? L’équipe de Côte d’Ivoire a été la grosse victime de la bêtise de Lamouchi. Non seulement cette équipe n’a pas bénéficié de la distribution de balle de Yaya Touré comme d’habitude, parce qu’il était aux avants postes, mais aussi, lui et Didier Drogba se gênaient parfois sur certaines balles. Aucune construction n’a été constatée dans la division offensive des Ivoiriens. Yaya Touré s’est montré particulièrement lourd. L’entraineur n’a pas eu le courage de le faire sortir. Drogba, à part le but qu’il a offert à Tioté Cheick, n’a pas été du tout heureux dans cette rencontre. Bony Wilfried aurait pu le remplacer. Mais que non. Didier est allé jusqu’au bout.
L’autre manquement et non des moindres de Sabri Lamouchi, c’est de n’avoir pas trouvé solution au milieu de terrain imposé par les Supers Eagles. Les Ivoiriens n’ont pas eu du répondant devant les Nigérians dans ce secteur. En réalité, c’est de là qu’est venu le malheur des Ivoiriens. Il n’y avait personne pour contrecarrer véritablement les Nigérians. Sinon comment comprendre que Mba Sunday ait facilement traversé le secteur médian ivoirien sans la moindre opposition pour aller inscrire le deuxième but de son équipe ? Lourd dans la transmission des balles, N’dri Romaric n’y a jamais fait la différence. Gervinho a été pratiquement inexistant. Par contre il faut tirer chapeau à Tioté Cheik qui a gagné beaucoup de duels avec en prime un but.
Avec cette élimination en quart de finale, Sabri Lamouchi mérite-t-il encore de diriger les Eléphants ? La balle est dans le camp de Sidy Diallo.