Saïdou Mady Panandétiguiri : L’autre révélation burkinabè de la CAN
mercredi 13 mars 2013
On a voulu l’enterrer précipitamment mais Mady Panandétiguiri a prouvé, de par sa prestation à la récente CAN, qu’il est encore bel et bien vivant. A 28 ans, l’ex joueur du Santos FC et de l’ASFA-Y a livré sa plus belle copie au cours d’une phase finale de CAN. Rigoureux et appliqué, il a stabilisé le côté gauche de la défense burkinabè, ce qui a permis à ce bastion de résister et de terminer défense la plus imperméable du tournoi avec celle du Nigeria (4 buts encaissés en 6 matchs). “C’est un honneur pour moi de faire partie de cette génération qui a amené le Burkina presque au sommet de l’Afrique du football.
RÉAGISSEZ (7)
C’est vrai que nous n’avons pas remporté la coupe mais nous sommes tous fiers d’avoir joué cette finale. Je suis très content d’avoir pu donner de la joie au peuple burkinabé”, a laissé entendre Panandétiguiri. Parti pour colmater un flanc qui semblait être le talon d’Achille des Etalons, Mady Panandétiguiri saura hisser son niveau de jeu au fil de la compétition au point d’apparaître dans l’équipe-type de cette CAN 2013 comme remplaçant parmi la pléiade de latéraux gauches que comptait le tournoi.
“Figurer parmi les remplaçants de l’équipe-type de la CAN est vraiment formidable. Cela prouve que j’ai de la qualité ; seulement il m’a manqué de la chance pour jouer dans un très bon club en Europe car j’ai le niveau de la haute compétition” , affirme le défenseur burkinabè, sociétaire aujourd’hui du club belge de D2, le Royal Antwerp.
Le joueur que nous avons pu joindre au téléphone affirme même que ses coéquipiers, s’ils se sont dits fiers de lui, ont été surpris par son niveau à la CAN. Mais pas l’intéressé lui-même qui connaît sa valeur réelle. Face aux critiques des gens, il a su faire le dos rond. “Pour moi, ce que disent les gens à côté ne compte pas vraiment. Je prends ce qui est bon et je jette le mauvais. Chacun est libre de tenir les propos qu’il veut car nous sommes dans un pays de droit. Le plus important c’est d’être toujours performant dans mon club et en sélection si on me fait appel”. Il renchérit : “Quand un monsieur comme Luc Sonor de Canal+ dit qu’il invite les grands clubs européens à me suivre alors qu’il est consultant et ancien latéral gauche et il connaît mon âge, cela voudrait dire quelque part que les gens ne connaissent pas le football.
A moins qu’ils n’aient un problème personnel avec moi sinon je ne comprends pas”. Mady Panandétiguiri écume les différents terrains d’Afrique avec les Etalons depuis 2002 alors qu’il était cadet. C’est toute cette somme d’expériences qui lui a permis de briller de mille feux lors de sa 5e phase finale de CAN. Panandétiguiri a aussi évoqué le cas de son ami et complice en sélection, Moumouni Dagano. “Dagano a beaucoup fait pour le football burkinabè.
Il ne mérite pas que l’on s’acharne sur lui. Qu’il joue ou pas il apporte beaucoup au groupe. Tout le monde l’a vu lors de la CAN bien qu’il n’ait pas beaucoup joué, il est resté un capitaine exemplaire. Donc, laissons-le faire ce qu’il aime. Quand le choix d’arrêter sa carrière internationale va arriver, il prendra certainement ses responsabilités pour vous l’annoncer”, a souligné l’international burkinabè. Aujourd’hui, Mady Panandétiguiri et ses amis veulent maintenant focaliser leur attention sur les éliminatoires de la coupe du monde 2014. Une compétition où les Etalons devront partir de zéro. Mais une chose qui galvanise le groupe à aller à la quête d’un autre exploit.
Béranger ILBOUDO
Sidwaya
mercredi 13 mars 2013
On a voulu l’enterrer précipitamment mais Mady Panandétiguiri a prouvé, de par sa prestation à la récente CAN, qu’il est encore bel et bien vivant. A 28 ans, l’ex joueur du Santos FC et de l’ASFA-Y a livré sa plus belle copie au cours d’une phase finale de CAN. Rigoureux et appliqué, il a stabilisé le côté gauche de la défense burkinabè, ce qui a permis à ce bastion de résister et de terminer défense la plus imperméable du tournoi avec celle du Nigeria (4 buts encaissés en 6 matchs). “C’est un honneur pour moi de faire partie de cette génération qui a amené le Burkina presque au sommet de l’Afrique du football.
RÉAGISSEZ (7)
C’est vrai que nous n’avons pas remporté la coupe mais nous sommes tous fiers d’avoir joué cette finale. Je suis très content d’avoir pu donner de la joie au peuple burkinabé”, a laissé entendre Panandétiguiri. Parti pour colmater un flanc qui semblait être le talon d’Achille des Etalons, Mady Panandétiguiri saura hisser son niveau de jeu au fil de la compétition au point d’apparaître dans l’équipe-type de cette CAN 2013 comme remplaçant parmi la pléiade de latéraux gauches que comptait le tournoi.
“Figurer parmi les remplaçants de l’équipe-type de la CAN est vraiment formidable. Cela prouve que j’ai de la qualité ; seulement il m’a manqué de la chance pour jouer dans un très bon club en Europe car j’ai le niveau de la haute compétition” , affirme le défenseur burkinabè, sociétaire aujourd’hui du club belge de D2, le Royal Antwerp.
Le joueur que nous avons pu joindre au téléphone affirme même que ses coéquipiers, s’ils se sont dits fiers de lui, ont été surpris par son niveau à la CAN. Mais pas l’intéressé lui-même qui connaît sa valeur réelle. Face aux critiques des gens, il a su faire le dos rond. “Pour moi, ce que disent les gens à côté ne compte pas vraiment. Je prends ce qui est bon et je jette le mauvais. Chacun est libre de tenir les propos qu’il veut car nous sommes dans un pays de droit. Le plus important c’est d’être toujours performant dans mon club et en sélection si on me fait appel”. Il renchérit : “Quand un monsieur comme Luc Sonor de Canal+ dit qu’il invite les grands clubs européens à me suivre alors qu’il est consultant et ancien latéral gauche et il connaît mon âge, cela voudrait dire quelque part que les gens ne connaissent pas le football.
A moins qu’ils n’aient un problème personnel avec moi sinon je ne comprends pas”. Mady Panandétiguiri écume les différents terrains d’Afrique avec les Etalons depuis 2002 alors qu’il était cadet. C’est toute cette somme d’expériences qui lui a permis de briller de mille feux lors de sa 5e phase finale de CAN. Panandétiguiri a aussi évoqué le cas de son ami et complice en sélection, Moumouni Dagano. “Dagano a beaucoup fait pour le football burkinabè.
Il ne mérite pas que l’on s’acharne sur lui. Qu’il joue ou pas il apporte beaucoup au groupe. Tout le monde l’a vu lors de la CAN bien qu’il n’ait pas beaucoup joué, il est resté un capitaine exemplaire. Donc, laissons-le faire ce qu’il aime. Quand le choix d’arrêter sa carrière internationale va arriver, il prendra certainement ses responsabilités pour vous l’annoncer”, a souligné l’international burkinabè. Aujourd’hui, Mady Panandétiguiri et ses amis veulent maintenant focaliser leur attention sur les éliminatoires de la coupe du monde 2014. Une compétition où les Etalons devront partir de zéro. Mais une chose qui galvanise le groupe à aller à la quête d’un autre exploit.
Béranger ILBOUDO
Sidwaya