La Libye est déterminée à organiser la Coupe d'Afrique des nations en 2017 pour l'offrir à sa jeunesse férue de football, mais aussi pour marquer la normalisation de la vie dans un pays en proie à l'insécurité et à la violence. La Libye devait accueillir la CAN 2013, mais l'édition a été échangée avec l'Afrique du Sud, hôte prévu de la CAN 2017, en raison du conflit armé de 2011 qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi. La tâche semble pourtant ardue pour les nouvelles autorités, qui peinent à imposer l'ordre et à désarmer le pays en proie à l'insécurité et à une vague de violences depuis la fin du conflit en octobre 2011.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdessalem Ghouila, a fait valoir que la CAN 2017 était l'occasion d'inaugurer une nouvelle étape post-conflit et de marquer un retour à la normalité. «L'organisation de la CAN permettra à la Libye de marquer la normalisation de la vie dans le pays et de promouvoir les projets de développement, a-t-il déclaré. Il ne s'agit pas uniquement d'un projet sportif, mais d'une opportunité pour la Libye de passer de l'étape de la révolution à celle de la construction de l'Etat.» Le ministre a appelé les autorités ainsi que les secteurs privé et public à s'impliquer dans ce «projet national». (Avec AFP - Photo Presse-Sports)
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdessalem Ghouila, a fait valoir que la CAN 2017 était l'occasion d'inaugurer une nouvelle étape post-conflit et de marquer un retour à la normalité. «L'organisation de la CAN permettra à la Libye de marquer la normalisation de la vie dans le pays et de promouvoir les projets de développement, a-t-il déclaré. Il ne s'agit pas uniquement d'un projet sportif, mais d'une opportunité pour la Libye de passer de l'étape de la révolution à celle de la construction de l'Etat.» Le ministre a appelé les autorités ainsi que les secteurs privé et public à s'impliquer dans ce «projet national». (Avec AFP - Photo Presse-Sports)