Partout où Hervé Oussalé est passé, il a toujours eu maille à partir avec les responsables de son club.
Le joueur burkinabè, on le sait, n'a pas la langue dans la poche. Il est du genre à être prêt à mourir pour ses convictions. Son franc-parler lui vaut parfois les courroux de ses employeurs. C'est ce qui lui est arrivé récemment au Gabon.
Après des passages en Belgique, en Allemagne et en Algérie, l'attaquant burkinabè, Hervé Oussalé, a décidé, cette année, de déposer ses baluchons au Gabon et dans le club de CF Mounana.
Tout se passait très bien pour l'ex pensionnaire de Planète Champion international qui surfait sur des doublés en championnat avant cette fameuse réunion en interne dans son club.
Oussalé, qui a osé prendre la parole devant son président Hervé Patrick Opiangah, ne savait pas qu'il allait vivre un calvaire. Le propriétaire du club CF Mounana est le genre de président qui fait la une des journaux au Gabon. Il n'avait pas hésité à emprisonner le Togolais Atchabaou Djamilou pour une affaire de transfert litigieux.
Selon le site mazleck.info, cette fois-ci, Opiangah a été au cœur d'un scandale impliquant un de ses joueurs qui l'accuse de l'avoir brutalisé physiquement au cours d'une réunion avec toute l'équipe.
Et comme si cela ne suffisait pas, le président a envoyé ses gardes du corps finir le boulot. Et le joueur en question n'est autre que le Burkinabè Hervé Oussalé.
Voici quelques morceaux choisis de la confession de l'attaquant burkinabè dans le site mazleck.info qui a relayé l'affaire.
"Le président avait convoqué une réunion et avait souhaité, d'entrée de jeu, que cette rencontre soit des échanges durant lesquels chacun devait essayer d'expliquer les raisons de l'impasse du club en compétition africaine.
Entre temps, j'avais eu le temps de constater des fortes modifications dans mes états de soldes, sans qu'aucune explication ne me soit donnée par la comptabilité ou toute autre personne ressource.
C'est à dire que je percevais maintenant mon salaire en dents de scie ; si je prends mon salaire aujourd'hui à 1.million de francs, je pourrais le toucher à 1100 000 de francs demain, voire en-dessous.
C'est la raison pour laquelle j'ai sollicité la parole durant la réunion. Non seulement elle m'avait été refusée farouchement avec au passage des injures publiques dignes d'une bête de somme, le président Opiangah s'est détaché et s'est jeté sur moi tout en me rouant de coups en présence de tout le monde, qui suivait ce triste spectacle que je déplore et que je dénonce avec la dernière énergie. Oui, Opiangah m'a boxé..."
"Car, c'est la première fois qu'un président de club me bat et me violente en sept (7) ans d'exercice de ma profession de footballeur professionnel. Dans l'après-midi de ce mercredi 13 mars, j'ai reçu à mon hôtel (Hôtel Sossa du quartier Rasel) la visite inopinée de quatre inconnus qui m'exigeaient mon passeport".
"Vu mon opposition à leurs injonctions, le président du club a dépêché cette fois-ci le 14 mars , quatre policiers de la BRAC (Brigade de Recherche Anti Criminelle) qui m'ont intimidé de leur donner mon passeport.
J'ai refusé d'obtempérer, déjà qu'ils n'étaient pas en uniforme. Ils ont commencé à me brutaliser tout en me rouant de coups devant les agents de l'hôtel, et je me suis senti épuisé pendant une heure de haut lutte. Ils m'ont finalement arraché le passeport et ils m'ont menotté en m'exigeant de leur donner aussi mon second passeport".
Le joueur compte d'ailleurs porter plainte contre Hervé Opiangah.
"Je crois que c'est cette incompréhension qui nous conduit jusque-là, mais de là à me boxer comme si j'étais son enfant.... Je ne laisserai pas cette affaire comme ça. Je saisirai les instances supérieures du football, notamment la FIFA, la CAF et mon avocat en Belgique.
Je viens de saisir mon ambassade qui a appelé la police. Cette dernière nous a répondu qu'elle avait pour mission de m'arracher le passeport qui se trouverait actuellement avec le président du club". Affaire donc à suivre en attendant d'avoir Hervé Oussalé pour savoir s'il poursuivra encore l'aventure avec cette formation gabonaise.
PAR BÉRANGER ILBOUDO, 17 AVRIL 2013[right]
Le joueur burkinabè, on le sait, n'a pas la langue dans la poche. Il est du genre à être prêt à mourir pour ses convictions. Son franc-parler lui vaut parfois les courroux de ses employeurs. C'est ce qui lui est arrivé récemment au Gabon.
Après des passages en Belgique, en Allemagne et en Algérie, l'attaquant burkinabè, Hervé Oussalé, a décidé, cette année, de déposer ses baluchons au Gabon et dans le club de CF Mounana.
Tout se passait très bien pour l'ex pensionnaire de Planète Champion international qui surfait sur des doublés en championnat avant cette fameuse réunion en interne dans son club.
Oussalé, qui a osé prendre la parole devant son président Hervé Patrick Opiangah, ne savait pas qu'il allait vivre un calvaire. Le propriétaire du club CF Mounana est le genre de président qui fait la une des journaux au Gabon. Il n'avait pas hésité à emprisonner le Togolais Atchabaou Djamilou pour une affaire de transfert litigieux.
Selon le site mazleck.info, cette fois-ci, Opiangah a été au cœur d'un scandale impliquant un de ses joueurs qui l'accuse de l'avoir brutalisé physiquement au cours d'une réunion avec toute l'équipe.
Et comme si cela ne suffisait pas, le président a envoyé ses gardes du corps finir le boulot. Et le joueur en question n'est autre que le Burkinabè Hervé Oussalé.
Voici quelques morceaux choisis de la confession de l'attaquant burkinabè dans le site mazleck.info qui a relayé l'affaire.
"Le président avait convoqué une réunion et avait souhaité, d'entrée de jeu, que cette rencontre soit des échanges durant lesquels chacun devait essayer d'expliquer les raisons de l'impasse du club en compétition africaine.
Entre temps, j'avais eu le temps de constater des fortes modifications dans mes états de soldes, sans qu'aucune explication ne me soit donnée par la comptabilité ou toute autre personne ressource.
C'est à dire que je percevais maintenant mon salaire en dents de scie ; si je prends mon salaire aujourd'hui à 1.million de francs, je pourrais le toucher à 1100 000 de francs demain, voire en-dessous.
C'est la raison pour laquelle j'ai sollicité la parole durant la réunion. Non seulement elle m'avait été refusée farouchement avec au passage des injures publiques dignes d'une bête de somme, le président Opiangah s'est détaché et s'est jeté sur moi tout en me rouant de coups en présence de tout le monde, qui suivait ce triste spectacle que je déplore et que je dénonce avec la dernière énergie. Oui, Opiangah m'a boxé..."
"Car, c'est la première fois qu'un président de club me bat et me violente en sept (7) ans d'exercice de ma profession de footballeur professionnel. Dans l'après-midi de ce mercredi 13 mars, j'ai reçu à mon hôtel (Hôtel Sossa du quartier Rasel) la visite inopinée de quatre inconnus qui m'exigeaient mon passeport".
"Vu mon opposition à leurs injonctions, le président du club a dépêché cette fois-ci le 14 mars , quatre policiers de la BRAC (Brigade de Recherche Anti Criminelle) qui m'ont intimidé de leur donner mon passeport.
J'ai refusé d'obtempérer, déjà qu'ils n'étaient pas en uniforme. Ils ont commencé à me brutaliser tout en me rouant de coups devant les agents de l'hôtel, et je me suis senti épuisé pendant une heure de haut lutte. Ils m'ont finalement arraché le passeport et ils m'ont menotté en m'exigeant de leur donner aussi mon second passeport".
Le joueur compte d'ailleurs porter plainte contre Hervé Opiangah.
"Je crois que c'est cette incompréhension qui nous conduit jusque-là, mais de là à me boxer comme si j'étais son enfant.... Je ne laisserai pas cette affaire comme ça. Je saisirai les instances supérieures du football, notamment la FIFA, la CAF et mon avocat en Belgique.
Je viens de saisir mon ambassade qui a appelé la police. Cette dernière nous a répondu qu'elle avait pour mission de m'arracher le passeport qui se trouverait actuellement avec le président du club". Affaire donc à suivre en attendant d'avoir Hervé Oussalé pour savoir s'il poursuivra encore l'aventure avec cette formation gabonaise.
PAR BÉRANGER ILBOUDO, 17 AVRIL 2013[right]