Les Africains seraient-ils plus racistes entre eux que les Blancs envers les Noirs ? Question a priori dénudée de sens ! Mais ne vous y trompez pas. Les Algériens viennent d’en donner la preuve.
Le match entre l’Algérie et le Burkina Faso n’a pas encore fini de dérouler son tapis de drôleries. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], c’est le public sportif algérien qui fait parler en mal de ce pays.
En effet, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], les supporters algériens se sont permis, à en croire l’Hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, le vilain luxe de traiter sur les réseaux sociaux les Burkinabé de « singes », de « nègres » ou de « mangeurs de bananes ». Le journal rapporte en effet que «Certains supporteurs algériens se sont distingués par leurs messages racistes et violents à l’encontre de l’arbitre ou des Burkinabè. Janny Sikazwe s’est par exemple vu accusé d’avoir obtenu son diplôme « dans un mafé » ou gagné « un sac de riz » pour laisser le Burkina s’imposer».
Les Maghrébins sont-ils différents des Africains ?
Selon le philosophe français Joseph Arthur de Gobineau, l’Afrique blanche a été visitée par l’enfance de la raison, mais l’Afrique noire ne connaît pas encore la raison ; elle en est « au Moyen Age ». Voilà qui dit tout. Les Noirs seraient donc des « singes », des « mangeurs de bananes ». Raison pour laquelle le racisme anti-noirs a encore la peau dure dans les pays du Maghreb. Plusieurs documentaires et reportages des chaines de télévision internationales sont là pour le confirmer.
Afrique Slate rapporte le témoignage d’une Marocaine visiblement décontenancée par les comportements racistes dans son pays. Selon le site, au Maroc, le 14 août dernier, un jeune Sénégalais a été assassiné pour une place de bus. Un nom a résonné pendant plusieurs semaines: Ismaïla Faye. Son histoire est la dernière d’une longue liste d’actes racistes contre les Africains qui résident au Maroc. Dans une tribune intitulée «Je ne suis pas raciste, je suis pire» et publiée sur le site collaboratif Quandisha, une Marocaine avait crié sa colère et sa honte de porter la nationalité d’un pays qui traite aussi mal «ses frères».
Les Africains devraient plutôt s’accepter
Un Marocain, un Algérien ou un Tunisien en France par exemple est-il considéré et traité comme un Français parce qu’il a la peau blanche ? La réponse est non ! Inutile de revenir sur les nombreux cas d’expulsions de Maghrébins. Même à certains égards, le sort des Africains du Sud du Sahara est moins enviable que le leur, il y a une évidence cependant : tous sont des Africains et sont considérés comme tels. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Ainsi, cette attitude des supporters algériens peut être interprétée comme l’expression d’une grande déception surtout en football où les fanatiques se laissent souvent emporter par leurs impulsions.
La Fédération Algérienne de Football prendra, on l’espère, les mesures qui s’imposent pour éviter à l’avenir que de telles conduites se reproduisent. Car, en sport, le racisme, d’où qu’il vienne, où qu’il soit pratiqué, doit être combattu sous toutes ses formes.
Le match entre l’Algérie et le Burkina Faso n’a pas encore fini de dérouler son tapis de drôleries. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], c’est le public sportif algérien qui fait parler en mal de ce pays.
En effet, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], les supporters algériens se sont permis, à en croire l’Hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, le vilain luxe de traiter sur les réseaux sociaux les Burkinabé de « singes », de « nègres » ou de « mangeurs de bananes ». Le journal rapporte en effet que «Certains supporteurs algériens se sont distingués par leurs messages racistes et violents à l’encontre de l’arbitre ou des Burkinabè. Janny Sikazwe s’est par exemple vu accusé d’avoir obtenu son diplôme « dans un mafé » ou gagné « un sac de riz » pour laisser le Burkina s’imposer».
Les Maghrébins sont-ils différents des Africains ?
Selon le philosophe français Joseph Arthur de Gobineau, l’Afrique blanche a été visitée par l’enfance de la raison, mais l’Afrique noire ne connaît pas encore la raison ; elle en est « au Moyen Age ». Voilà qui dit tout. Les Noirs seraient donc des « singes », des « mangeurs de bananes ». Raison pour laquelle le racisme anti-noirs a encore la peau dure dans les pays du Maghreb. Plusieurs documentaires et reportages des chaines de télévision internationales sont là pour le confirmer.
Afrique Slate rapporte le témoignage d’une Marocaine visiblement décontenancée par les comportements racistes dans son pays. Selon le site, au Maroc, le 14 août dernier, un jeune Sénégalais a été assassiné pour une place de bus. Un nom a résonné pendant plusieurs semaines: Ismaïla Faye. Son histoire est la dernière d’une longue liste d’actes racistes contre les Africains qui résident au Maroc. Dans une tribune intitulée «Je ne suis pas raciste, je suis pire» et publiée sur le site collaboratif Quandisha, une Marocaine avait crié sa colère et sa honte de porter la nationalité d’un pays qui traite aussi mal «ses frères».
Les Africains devraient plutôt s’accepter
Un Marocain, un Algérien ou un Tunisien en France par exemple est-il considéré et traité comme un Français parce qu’il a la peau blanche ? La réponse est non ! Inutile de revenir sur les nombreux cas d’expulsions de Maghrébins. Même à certains égards, le sort des Africains du Sud du Sahara est moins enviable que le leur, il y a une évidence cependant : tous sont des Africains et sont considérés comme tels. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Ainsi, cette attitude des supporters algériens peut être interprétée comme l’expression d’une grande déception surtout en football où les fanatiques se laissent souvent emporter par leurs impulsions.
La Fédération Algérienne de Football prendra, on l’espère, les mesures qui s’imposent pour éviter à l’avenir que de telles conduites se reproduisent. Car, en sport, le racisme, d’où qu’il vienne, où qu’il soit pratiqué, doit être combattu sous toutes ses formes.