Cet article obtenu du site de la FBF revient sur le match qui a opposé les Etalons du Burkina Faso aux Cœlacanthes des Comores. Alors que chacun de nous y allait de son commentaire face au résultat du match et au regard du statut de l'adversaire, l'article met en exergue les difficultés rencontrées par le staff technique pour conduire le match. Il fait ressortir d'autres adversaires possibles et non pas seulement la Colombie comme nous le pensions. L'article malheureusement n'est pas signé! Est-il le point de vu de la FBF? Lisez!
BURKINA FASO – COMORES : La main tendue
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Le match international amical de football disputé mercredi à Marseille entre le Burkina Faso et les Comores s’est achevé sur la marque d’un but partout. Un score diversement commenté par les Burkinabé qui s’attendaient à une victoire assez nette des Etalons pour confirmer le statut de vice- champions d’Afrique qui est le leur depuis la CAN 2013. Mais à côté de cela, les Cœlacanthes comoriens qui ont eu l’honneur de se frotter aux Etalons et de mesurer les progrès réalisés par leur équipe nationale, remercient le Burkina Faso pour la main tendue au moment où le Honduras, la Colombie, l’Azerbaïdjan, le Maroc et Haïti se disputaient le onze national du Faso pour les matches amicaux de la journée FIFA du 5 mars
Si le résultat d’un but partout s’avère décevant pour la plupart des observateurs, il aura au moins servi à faire comprendre à tous que le football est ce qu’il est et qu’il nous faut déjuger des Comores qui s’attèlent par le travail et par leur humilité à intégrer le haut niveau. Au Football où la science révèle souvent son inexactitude face à nos affirmations et aux résultats tantôt capricieux tantôt à portée de la main, il nous faut toujours voir les choses sous plusieurs angles et nous forger une discipline de la pensée et du raisonnement pour ne pas passer à côté du sujet.
C’est vrai que le Burkina Faso qui avait l’obligation d’exploser les Comores pour conserver son image et son rang, ne s’est nullement réalisé en se contentant d’un match nul contre un pays au football classée 198ème mondial. Mais force est de reconnaitre que Paul Put qui n’a pas disposé de l’ensemble de son effectif, a montré à quel point les Etalons pouvaient souffrir face à des adversaires modestes s’ils étaient privés de certains de leurs ténors. Le technicien belge a dû d’ailleurs commettre quelques uns de ses joueurs à des postes qui d’habitude ne sont pas les leurs pour constituer ses plans du jours. Alain Traoré qui n’était pas à son aise dans le match a joué trop en retrait. Son frère Bertrand, tenu à l’aile de l’attaque a certes provoqué le pénalty mais a lui aussi été contraint de défendre au regard de la détermination de l’adversaire. Charles Kaboré n’a pas agi en chef d’orchestre et n’a pu organiser le jeu comme il le fallait. Florent Rouamba qui a toujours tenu un rôle de demi défensif au sein des Etalons, a été obligé de jouer Numéro 10 et ne s’est pas retrouvé dans son rôle. Certes, c’est un nouveau poste que tient le joueur dans son nouveau club à Bastia mais cela ne marche pas forcément avec l’équipe nationale.
Ce furent là quelques une des difficultés technique auxquelles a dû faire face le Staff technique des Etalons qui tenait à sauver le match. Sans tenir compte qu’à la 49ème minute Wilfried Balima était expulsé du terrain compliquant davantage les choses. Des circonstances qui ont fait que l’adversaire qui s’est présenté au match avec de la volonté et de la détermination, a brillé. C’est heureux, dirons nous, pour les Cœlacanthes qui savaient sciemment qu’ils s’attaquaient à plus forts qu’eux et qui ont dû se surpasser pour produire du jeu et justifier leurs petits pas vers le progrès. Un chemin par lequel est passé le Burkina Faso il n’ya pas si longtemps. Voilà pourquoi il ne faut pas désespérer de ce match contre les Comores mais plutôt exiger des Etalons qu’ils nous prouvent, dès la prochaine sortie, qu’ils restent dignes de confiance et de leur rang.
BURKINA FASO – COMORES : La main tendue
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Le match international amical de football disputé mercredi à Marseille entre le Burkina Faso et les Comores s’est achevé sur la marque d’un but partout. Un score diversement commenté par les Burkinabé qui s’attendaient à une victoire assez nette des Etalons pour confirmer le statut de vice- champions d’Afrique qui est le leur depuis la CAN 2013. Mais à côté de cela, les Cœlacanthes comoriens qui ont eu l’honneur de se frotter aux Etalons et de mesurer les progrès réalisés par leur équipe nationale, remercient le Burkina Faso pour la main tendue au moment où le Honduras, la Colombie, l’Azerbaïdjan, le Maroc et Haïti se disputaient le onze national du Faso pour les matches amicaux de la journée FIFA du 5 mars
Si le résultat d’un but partout s’avère décevant pour la plupart des observateurs, il aura au moins servi à faire comprendre à tous que le football est ce qu’il est et qu’il nous faut déjuger des Comores qui s’attèlent par le travail et par leur humilité à intégrer le haut niveau. Au Football où la science révèle souvent son inexactitude face à nos affirmations et aux résultats tantôt capricieux tantôt à portée de la main, il nous faut toujours voir les choses sous plusieurs angles et nous forger une discipline de la pensée et du raisonnement pour ne pas passer à côté du sujet.
C’est vrai que le Burkina Faso qui avait l’obligation d’exploser les Comores pour conserver son image et son rang, ne s’est nullement réalisé en se contentant d’un match nul contre un pays au football classée 198ème mondial. Mais force est de reconnaitre que Paul Put qui n’a pas disposé de l’ensemble de son effectif, a montré à quel point les Etalons pouvaient souffrir face à des adversaires modestes s’ils étaient privés de certains de leurs ténors. Le technicien belge a dû d’ailleurs commettre quelques uns de ses joueurs à des postes qui d’habitude ne sont pas les leurs pour constituer ses plans du jours. Alain Traoré qui n’était pas à son aise dans le match a joué trop en retrait. Son frère Bertrand, tenu à l’aile de l’attaque a certes provoqué le pénalty mais a lui aussi été contraint de défendre au regard de la détermination de l’adversaire. Charles Kaboré n’a pas agi en chef d’orchestre et n’a pu organiser le jeu comme il le fallait. Florent Rouamba qui a toujours tenu un rôle de demi défensif au sein des Etalons, a été obligé de jouer Numéro 10 et ne s’est pas retrouvé dans son rôle. Certes, c’est un nouveau poste que tient le joueur dans son nouveau club à Bastia mais cela ne marche pas forcément avec l’équipe nationale.
Ce furent là quelques une des difficultés technique auxquelles a dû faire face le Staff technique des Etalons qui tenait à sauver le match. Sans tenir compte qu’à la 49ème minute Wilfried Balima était expulsé du terrain compliquant davantage les choses. Des circonstances qui ont fait que l’adversaire qui s’est présenté au match avec de la volonté et de la détermination, a brillé. C’est heureux, dirons nous, pour les Cœlacanthes qui savaient sciemment qu’ils s’attaquaient à plus forts qu’eux et qui ont dû se surpasser pour produire du jeu et justifier leurs petits pas vers le progrès. Un chemin par lequel est passé le Burkina Faso il n’ya pas si longtemps. Voilà pourquoi il ne faut pas désespérer de ce match contre les Comores mais plutôt exiger des Etalons qu’ils nous prouvent, dès la prochaine sortie, qu’ils restent dignes de confiance et de leur rang.