GROSSE PERTE POUR LE FASO:
700 millions FCFA bloqué par les instances internationales de football en représailles pour fait de piratage télévisuel par notre cher ténébreuse (RTB) du match aller Algérie-Burkina: c’était le 12 octobre 2013.... Lisez plutot!
Eliminatoire mondial 2014:
La TNB au cœur d’un scandale de piratage d’images
L’affaire embarrasse au plus haut sommet de l’Etat. Tout a été mis en œuvre pour qu’elle ne s’ébruite pas. Mais hélas, comme toute les pratiques hideuses du genre, elle a fini par se savoir.
Des personnes au sein de la Télévision Nationale du Burkina (TNB) ont décidé de pirater les images du match-aller Burkina-Algérie, comptant pour les barrages de la coupe du monde 2014, joué courant octobre 2013 à Ouagadougou.
Selon nos informations, en vue de permettre aux citoyens burkinabè de voir ce match, le détenteur exclusif des droits de diffusion, la société française sport five, avait offert gracieusement ces images à la TNB, pour une retransmission terrestre. Contre toute attente, la TNB a frauduleusement passé le signal à la télévision nationale algérienne, contre espèces sonnantes et trébuchantes. La télévision algérienne, l’ENTV, avait refusé de payer ses droits de diffusion auprès de la chaîne qatarie, Al Jazeera, détenteur de ces droits dans cette partie du continent. Cette sombre affaire a valu au Burkina des sanctions de la part des instances internationales de football. Mais au plan national, au lieu de sanctionner les auteurs, on a préféré les couvrir.
Tout commence exactement le 12 octobre 2013.
Jour du match-aller des barrages pour la coupe du monde 2014 ayant opposé le Burkina Faso à l’Algérie à Ouagadougou. Comme il est de coutume dans ce genre de compétitions internationales, les droits globaux de retransmission de ces matchs sont cédés par zones géographiques à des opérateurs qui postulent à cet effet. Ces droits sont par la suite revendus au « détail » par celui qui les achète. Pour le cas d’espèce, les droits étaient la propriété de l’Agence française Sport five. Celle-ci avait cédé ces droits pour la zone de l’Afrique du Nord dont fait partie l’Algérie à la chaîne qatarie Al Jazeera. Les télévisions nationales de cette zone ne pouvaient que négocier avec elle pour avoir les images du match. C’est du reste ce que la télévision nationale algérienne, l’ENTV, qui tenait à retransmettre cet important match pour ses téléspectateurs, a essayé dans un premier temps. Mais les négociations n’ont pas abouti. Elle a jugé les prétentions d’Al Jazeera trop élevées. C’est ici que la Télévision nationale du Burkina (TNB) rentre en scène. Du moins certains responsables de la boîte. A ce qu’on dit, la TNB avait bénéficié du signal à titre gracieux de la part du détenteur exclusif qu’est Sport five, juste pour une retransmission terrestre et interne. Au grand mépris des termes de ce geste de générosité à elle faite par l’opérateur français, la TNB décide de vendre le signal à l’ENTV. Bien entendu à un coût nettement bas que celui d’Al Jazeera. Voilà comment la télévision algérienne a pu disposer des images du match ce jour-là. En toute illégalité. Cela s’appelle du piratage d’images.
Perte énorme !
Très vite, la chaîne qatarie se rend compte de la supercherie. L’affaire est très grave. Al Jazeera contre-attaque. Elle saisit les instances internationales de football. Elle menace aussi de saisir un tribunal arbitral. Un pool d’avocat est vite constitué. La TNB se retrouve du coup dans une position de complicité de piratage. Des sanctions sont prises par les instances internationales de football en représailles. A en croire les informations, au regard des performances et du niveau atteint par l’équipe nationale du Burkina dans ces éliminatoires, le pays devrait bénéficier de la coquette sommes de 1,5 millions de dollars. Soit près de 700 millions FCFA. Cet argent sera bloqué, du fait de cette histoire de piratage du match du 12 octobre 2013.
C’est un très gros revers. Une grosse perte pour le Burkina Faso tout entier. Les plus hautes autorités nationales sont mises au courant de l’affaire. Le Trésor public burkinabè perd gros du simple fait de l’indélicatesse de quelques individus qui voulaient se faire plein les poches. Plutôt que de sanctions contre ces personnes mal intentionnées, on préfère couvrir l’affaire. Des tractations sont menées en coulisses en vue de la levée de la sanction et de pouvoir rentrer en possession de l’argent bloqué. Tous les réseaux d’influences au niveau international sont mis en branle. Les amitiés légendaires entre les plus hautes autorités burkinabè et les plus hauts responsables de la CAF (Confédération africaine de football) sont mises à contribution. On table sur un règlement à l’amiable. Les missions de responsables burkinabè sur Paris pour obtenir l’amabilité des responsables de Sport five se multiplient. Aux dernières nouvelles, après de longs mois de négociations, la solution amiable serait envisagée par l’ensemble des parties. Quelles en seront les modalités ? Difficile de le savoir pour l’instant. Toujours est-il qu’une délégation de Sport five a séjourné à Ouagadougou en fin juin dernier. Des concertations tous azimuts ont eu lieu à différents niveaux. Contactés, les premiers responsables de la TNB se perdent en contradictions. Le premier à être contacté est Alfred Nikiéma, Directeur de la TNB. Il dit ne pas être en mesure de donner des informations sur l’affaire. La question étant selon lui trop technique. Et de nous référer au Girecteur général qui est, dit-il, le mieux placé pour répondre. Curieusement, lorsque nous parviendrons à avoir ce dernier au téléphone quelques jours plus tard, Souleymane Ouédraogo nous dira tout simplement qu’il n’est pas au courant d’une telle affaire dans sa boîte. Eh oui, tout cela a bien pu se passer au sein de la TNB à l’insu du DG. Sacré Burkina !
Affaire à suivre...
SOURCE : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
700 millions FCFA bloqué par les instances internationales de football en représailles pour fait de piratage télévisuel par notre cher ténébreuse (RTB) du match aller Algérie-Burkina: c’était le 12 octobre 2013.... Lisez plutot!
Eliminatoire mondial 2014:
La TNB au cœur d’un scandale de piratage d’images
L’affaire embarrasse au plus haut sommet de l’Etat. Tout a été mis en œuvre pour qu’elle ne s’ébruite pas. Mais hélas, comme toute les pratiques hideuses du genre, elle a fini par se savoir.
Des personnes au sein de la Télévision Nationale du Burkina (TNB) ont décidé de pirater les images du match-aller Burkina-Algérie, comptant pour les barrages de la coupe du monde 2014, joué courant octobre 2013 à Ouagadougou.
Selon nos informations, en vue de permettre aux citoyens burkinabè de voir ce match, le détenteur exclusif des droits de diffusion, la société française sport five, avait offert gracieusement ces images à la TNB, pour une retransmission terrestre. Contre toute attente, la TNB a frauduleusement passé le signal à la télévision nationale algérienne, contre espèces sonnantes et trébuchantes. La télévision algérienne, l’ENTV, avait refusé de payer ses droits de diffusion auprès de la chaîne qatarie, Al Jazeera, détenteur de ces droits dans cette partie du continent. Cette sombre affaire a valu au Burkina des sanctions de la part des instances internationales de football. Mais au plan national, au lieu de sanctionner les auteurs, on a préféré les couvrir.
Tout commence exactement le 12 octobre 2013.
Jour du match-aller des barrages pour la coupe du monde 2014 ayant opposé le Burkina Faso à l’Algérie à Ouagadougou. Comme il est de coutume dans ce genre de compétitions internationales, les droits globaux de retransmission de ces matchs sont cédés par zones géographiques à des opérateurs qui postulent à cet effet. Ces droits sont par la suite revendus au « détail » par celui qui les achète. Pour le cas d’espèce, les droits étaient la propriété de l’Agence française Sport five. Celle-ci avait cédé ces droits pour la zone de l’Afrique du Nord dont fait partie l’Algérie à la chaîne qatarie Al Jazeera. Les télévisions nationales de cette zone ne pouvaient que négocier avec elle pour avoir les images du match. C’est du reste ce que la télévision nationale algérienne, l’ENTV, qui tenait à retransmettre cet important match pour ses téléspectateurs, a essayé dans un premier temps. Mais les négociations n’ont pas abouti. Elle a jugé les prétentions d’Al Jazeera trop élevées. C’est ici que la Télévision nationale du Burkina (TNB) rentre en scène. Du moins certains responsables de la boîte. A ce qu’on dit, la TNB avait bénéficié du signal à titre gracieux de la part du détenteur exclusif qu’est Sport five, juste pour une retransmission terrestre et interne. Au grand mépris des termes de ce geste de générosité à elle faite par l’opérateur français, la TNB décide de vendre le signal à l’ENTV. Bien entendu à un coût nettement bas que celui d’Al Jazeera. Voilà comment la télévision algérienne a pu disposer des images du match ce jour-là. En toute illégalité. Cela s’appelle du piratage d’images.
Perte énorme !
Très vite, la chaîne qatarie se rend compte de la supercherie. L’affaire est très grave. Al Jazeera contre-attaque. Elle saisit les instances internationales de football. Elle menace aussi de saisir un tribunal arbitral. Un pool d’avocat est vite constitué. La TNB se retrouve du coup dans une position de complicité de piratage. Des sanctions sont prises par les instances internationales de football en représailles. A en croire les informations, au regard des performances et du niveau atteint par l’équipe nationale du Burkina dans ces éliminatoires, le pays devrait bénéficier de la coquette sommes de 1,5 millions de dollars. Soit près de 700 millions FCFA. Cet argent sera bloqué, du fait de cette histoire de piratage du match du 12 octobre 2013.
C’est un très gros revers. Une grosse perte pour le Burkina Faso tout entier. Les plus hautes autorités nationales sont mises au courant de l’affaire. Le Trésor public burkinabè perd gros du simple fait de l’indélicatesse de quelques individus qui voulaient se faire plein les poches. Plutôt que de sanctions contre ces personnes mal intentionnées, on préfère couvrir l’affaire. Des tractations sont menées en coulisses en vue de la levée de la sanction et de pouvoir rentrer en possession de l’argent bloqué. Tous les réseaux d’influences au niveau international sont mis en branle. Les amitiés légendaires entre les plus hautes autorités burkinabè et les plus hauts responsables de la CAF (Confédération africaine de football) sont mises à contribution. On table sur un règlement à l’amiable. Les missions de responsables burkinabè sur Paris pour obtenir l’amabilité des responsables de Sport five se multiplient. Aux dernières nouvelles, après de longs mois de négociations, la solution amiable serait envisagée par l’ensemble des parties. Quelles en seront les modalités ? Difficile de le savoir pour l’instant. Toujours est-il qu’une délégation de Sport five a séjourné à Ouagadougou en fin juin dernier. Des concertations tous azimuts ont eu lieu à différents niveaux. Contactés, les premiers responsables de la TNB se perdent en contradictions. Le premier à être contacté est Alfred Nikiéma, Directeur de la TNB. Il dit ne pas être en mesure de donner des informations sur l’affaire. La question étant selon lui trop technique. Et de nous référer au Girecteur général qui est, dit-il, le mieux placé pour répondre. Curieusement, lorsque nous parviendrons à avoir ce dernier au téléphone quelques jours plus tard, Souleymane Ouédraogo nous dira tout simplement qu’il n’est pas au courant d’une telle affaire dans sa boîte. Eh oui, tout cela a bien pu se passer au sein de la TNB à l’insu du DG. Sacré Burkina !
Affaire à suivre...
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