Abdoulaye Koffi (Al Suwaiq/Oman) : «Technique et sang-froid sont mes qualités premières»
23/06/201521:58
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Né le 30 décembre 1991, Abdoulaye Koffi est le frère cadet de l’international burkinabè Mohamed Koffi. Haut de ses 1,82 m, cet attaquant dont on prédit un bel avenir ne rêve que de porter les couleurs du Burkina Faso pour montrer ce dont il est capable. En vacances au pays, l’actuel sociétaire d’Al-Suwaiq d’Oman a accepté se confier.
Qui est Abdoulaye Koffi ?
Abdoulaye Koffi est un footballeur burkinabè né de mère burkinabè et de père ivoirien. Frère cadet de Mohamed Koffi.
Comment êtes vous venu au football ?
J’ai appris à taper sur le ballon dès le bas âge. Déjà tout petit, je suivais le grand frère Mohamed lorsqu’il partait s’entraîner. Petit à petit, j’ai aimé ce sport.
Quels sont les clubs qui vous ont vus passer ?
J’ai débuté à l’école de football d’Attécoubé en Côte d’Ivoire. Comme professionnel, ma première expérience a été l’Egypte dans une formation de ligue 2 appelée Grand Hotel où j’ai terminé meilleur buteur du championnat de cette catégorie avec 22 réalisations. Ensuite, il y a El Sharqia Dokhan, une autre équipe de D2 de ce pays qui m’a accueilli. Après l’Egypte, j’ai mis le cap sur Oman. Mon premier club dans ce pays a été Saham, une équipe de D1 où j’y est passé 6 mois. Ensuite, je me suis engagé avec une autre équipe de l’élite de ce pays nommée Al-Suwaiq où j’ai été le 2e meilleur buteur du championnat avec 14 buts.
Quel bilan pouvez-vous dresser de votre saison ?
Ce fut une bonne saison malgré un début difficile. Difficile à cause des blessures. Dieu merci, j’ai pu disputer la phase retour sans le moindre souci de santé.
Comptez-vous rester dans ce pays ?
Le club veut toujours de moi mais je ne peux pas me prononcer pour le moment. Dans le football, tout va vite. J’attends de voir.
Est-ce à dire que vous avez des contacts ailleurs?
Affirmatif.
Où par exemple ?
(Rires), en Arabie saoudite et au Koweït.
Pourquoi ne pas opter pour des pays comme la France comme bon tremplin pour un jeune joueur comme vous ?
J’y songe. Mais pour le moment, je me dis qu’il me faut prouver dans les clubs où je dois passer pour attirer les convoitises des clubs de ce pays ou bien ailleurs.
Pensez-vous que le championnat d’Oman soit un bon tremplin pour un jeune joueur comme vous ?
Le niveau est bien relevé comparativement aux championnats d’autres pays du Golfe. Tu peux facilement te faire un nom et envisager aller voir ailleurs.
L’aspect pécuniaire n’y ait-il pas pour quelque chose dans votre choix de jouer à Oman ?
C’est bien vrai qu’il y a l’argent mais je ne suis pas là-bas à cause de cela forcément. Comme j’avais passé 5 ans en Egypte, j’ai voulu changer d’air et voir de quoi je suis capable. L’opportunité d’Oman s’est présentée. Je suis allé et Dieu merci, j’ai pu m’imposer.
Quelle comparaison faites-vous du championnat d’Oman par rapport à celui égyptien ?
Le niveau du championnat égyptien est un peu plus au dessus de celui d’Oman.
Connaissez-vous des footballeurs burkinabè qui évoluent dans le championnat d’Oman ?
Il y a Gabriel Kaboré que je connais comme footballeur burkinabè qui y est.
Quels sont vos objectifs ?
Jouer dans un championnat d’un niveau encore plus relevé et me faire un nom, tel est mon objectif à court terme. A long terme, évoluer dans un grand club européen.
Quelle appréciation faites-vous du football burkinabè ?
Le niveau du football burkinabè a sensiblement progressé. Je suis son évolution à travers internet. Et le fait que des joueurs locaux soient souvent appelés en équipe nationale A prouve que le niveau du championnat national est bon.
Pensez-vous aux Etalons ?
Comme tout footballeur ambitieux oui.
Pensez-vous pouvoir apporter quelque chose à cette formation des Etalons si un jour l’occasion se présentait ?
Affirmatif. Je me sens prêt si l’occasion se présentait.
Quelles sont les qualités d’Abdoulaye Koffi ?
Mes principales qualités sont ma technique et mon sang-froid devant le but.
Une adresse à l’endroit du public sportif burkinabè qui vous connaît peu ?
Que pourrais-je dire si ce n’est prier Dieu pour que le sélectionneur national me convoque un jour afin que je puisse prouver à ce public de quoi je suis capable.
Entretien réalisé par
Yves OUEDRAOGO