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descriptionTairou Bangré, Ministre des Sports et loisirs : « Notre mission est de créer les conditions propices à l’expression et au ray EmptyTairou Bangré, Ministre des Sports et loisirs : « Notre mission est de créer les conditions propices à l’expression et au ray

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Ancien international burkinabè, professeur de journalisme à l’Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo, Dr Tairou Bangré occupe depuis le 13 janvier 2016 le fauteuil du Ministre des Sports et loisirs. Il est membre du premier gouvernement post-insurrection. Il en est conscient et sait qu’il doit forcément réussir dans cette mission. Dans l’interview qu’il nous a accordée, par mail, il parle de ses priorités, de sa vision pour le sport et les loisirs burkinabè. Lisez !

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Lefaso.net : Comment se porte aujourd’hui le département des sports ?

Tahirou Bangré : Il se porte bien après un premier semestre de découverte et d’explication de la mission et du projet sportif à mettre en œuvre durant le mandat présidentiel.

Vous avez hérité de ce portefeuille ministériel après l’insurrection d’octobre 2014, puis la transition, quelles sont vos missions ?

Le sport étant reconnu comme un facteur de développement, de mobilisation et de progrès social, la mission confiée est de permettre à tout Burkinabè où qu’il soit sur le territoire national, et quels que soient ses moyens, de pratiquer son sport et ses loisirs préférés.

Quels sont vos objectifs à la tête de ce département ?

La question d’une meilleure structuration et d’un soutien qualitatif du monde sportif et des loisirs est au centre du projet gouvernemental en matière des Sports et Loisirs. Plus spécifiquement, Il s’agit de renforcer les capacités des acteurs des sports et loisirs, de créer les conditions propices à l’expression et au rayonnement des talents sportifs, d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité des infrastructures sportives de qualité.

En plus du football, votre département a en charge d’autres sports et les loisirs. Quelle place occupent ces derniers dans votre politique ?

Dans ma vision des choses, les loisirs et toutes les pratiques sportives s’équivalent dans le respect de tout un chacun trouvant du plaisir à pratiquer son sport. On veut m’amener à faire la comparaison entre les autres et le football-roi pour son omniprésence. Mais je l’ai dit et répété aux différentes fédérations sportives que je serai le ministre de tous les sports et loisirs. Je veillerai au respect de chaque fédération quelle que soit sa taille.

Le boxeur Alexis Kaboré dit « Yoyo », par manque de moyens pour organiser le combat au Burkina, s’est rendu au Mexique où il a perdu son combat. Pourquoi le Ministère n’a pas financé ce combat vu que c’est une cause nationale ?

La boxe professionnelle n’est pas une mince affaire dans son organisation ; elle coûte énormément chère ! Le ministère a toujours accompagné les boxeurs pour leurs combats et Yoyo ne peut pas dire le contraire. Il a gagné beaucoup de combats. Le ministère au regard de ses moyens a toujours été présent car estimant que c’est une cause nationale. Mais pour une question budgétaire contraignante, le ministère ne peut engager des moyens dont il ne dispose pas.

Quelles sont vos attentes vis-à-vis des différentes fédérations et notamment celle en charge du football ?

Aux différentes fédérations dont la FBF, j’ai envoyé un message clair : l’accompagnement des fédérations sportives et de loisirs dans leurs activités sera poursuivi ; en revanche, la nécessité d’une meilleure structuration des fédérations dans la droite ligne de leur professionnalisation s’impose ; ceci afin de les rendre plus modernes, compétitives et performantes. Pour y parvenir, un plan stratégique de développement des sports et loisirs sera bientôt proposé aux différents acteurs.

Quelle est la nature de vos relations avec le président de la Fédération burkinabè de football ?

C’est une relation saine et constructive. Dans un milieu de passion comme le football, il faut éviter toute animosité même si les points de vue peuvent diverger parfois. Je privilégie toujours le dialogue avec toujours en point de mire la réussite de ma mission et l’intérêt supérieur des sportifs.

L’équipe fédérale sera renouvelée en novembre prochain. Déjà des luttes de positionnement ont commencé, quel message à l’endroit des potentiels candidats ?

Le sport nous a appris quelque chose de merveilleux : le fair-play. Etre à la tête d’une structure sportive suppose le respect strict de cette valeur qui nous guide à chaque instant pour aplanir, pour apaiser. En dépit même de l’importance des enjeux, les candidats ne devraient pas occulter l’essentiel à savoir le sens de la lourde responsabilité pour s’engager à être au service des jeunes et des sports et loisirs.

Un ancien international, d’ailleurs membre de l’Association des anciennes gloires, Kassoum Ouédraogo dit Zico, compte bien se présenter, est-ce qu’il aura votre soutien en tant qu’ancien international ?

Je suis et reste dans la neutralité. Que le meilleur gagne !

Qui est votre candidat ?

Je n’ai pas de candidat. Toutefois, je souhaiterai travailler avec tout candidat de toute fédération qui partage la même vision pour la promotion et le développement des sports et loisirs.

Les Etalons ont gagné difficilement face aux Iles Comores en éliminatoires de la CAN 2017. Vous assez assisté à une partie de leur préparation en France, vous étiez aux Comores, avez-vous vraiment confiance au groupe ?

De plus en plus, les matches sont serrés et difficiles pour toutes les équipes. Les résultats de nos Etalons sont là et si le dernier match à domicile le 3 septembre est gagné, on peut saluer la solidarité d’un groupe déterminé à réussir et remercier le staff technique qui intègre de plus en plus de jeunes joueurs au sein du groupe. La relève oblige.

D’aucuns estiment que l’entraineur Paulo Duarte n’a plus grand-chose à prouver au Burkina, partagez-vous cette opinion ?

Ce n’est pas mon opinion. Paulo Duarte a des qualités d’un technicien professionnel averti et est bien entouré. Pour l’instant, les résultats plaident en sa faveur.

On parle d’un probable retour de Moumouni Dagano au sein des Etalons, pensez-vous qu’il peut être une solution pour l’attaque burkinabè ?

Je n’ai aucune nouvelle de Moumouni Dagano évoluant dans son championnat. Seul l’entraîneur décide des choix de joueur. Aux Comores, j’ai apprécié la bonne entrée de Banou Diawara qui a été au four et aux moulins.

En termes de renfort pour l’équipe, on parle d’Anthony Koura et de bien d’autres. Seulement le Burkina a du mal à les convaincre à rejoindre l’équipe nationale. Que comptez-vous faire pour qu’ils rejoignent les Etalons ?

On ira toujours vers ces jeunes talents qui ont d’abord besoin d’être confirmés dans leurs clubs. Il faut être patient et faire de la pédagogie. Avec une éventuelle qualification à la CAN et un bon parcours pendant la phase finale et la Coupe du Monde, certains vont faire le pas.

Vous avez deux enfants qui s’entrainent avec le club de Toulouse. Vont-ils un jour rejoindre les Etalons ?

Ils font effectivement leur bonhomme de chemin à Bergerac et à Toulouse. Ils doivent continuer à travailler ‘‘dur’’ pour espérer rejoindre les Etalons.

Le Burkina participe aux éliminatoires du Mondial 2018 dans le même groupe que l’Afrique du Sud, le Sénégal et le Cap Vert, quelles sont, selon vous, les chances des Etalons ?

Je suis réaliste, nos chances sont réelles et peu importe le pourcentage que vous y mettez ; rien ne sera facile. Pour gagner, il faut y croire. Une bonne préparation, une bonne entame à la maison contre l’Afrique du Sud, une bonne gestion des matches à l’extérieur et gagner à domicile seront salutaires pour la qualification.

Le Championnat national D1 va à sa fin, quelles appréciations faites-vous de la saison 2015-2016 ?

J’ai pu assister à quelques rencontres du championnat national à Ouaga, Bobo, Koudougou. Si physiquement, on sent une réelle avancée, tactiquement et techniquement il y a de véritables lacunes. Il faut encore travailler à améliorer ses dimensions. Des fondamentaux comme les contrôles/passes, les amorties, les frappes, l’occupation du terrain, les placements défensifs, les remontées offensives sont toujours problématiques chez certains joueurs.

Des clubs qui étaient sur le toit du football national, notamment l’ASFA et l’EFO, sont aujourd’hui à la traine. D’aucuns expliquent cela par le manque de financements, que comptez-vous faire pour les clubs burkinabè ?

Comme dit plus haut, il faut viser une meilleure structuration de nos équipes pour les rendre crédibles et pérennes en termes de performance économique, d’implantation d’infrastructures sportives de qualité, etc. La professionnalisation exige des investissements à réaliser et je constate que certaines équipes ont entrepris des aménagements sur leurs terrains. Je salue cette initiative qui leur permettra de générer des revenus, ce qui les rendra plus autonomes et partant plus performantes.

La solution trouvée par le Ministre Yacouba Ouédraogo était l’octroi des bourses aux clubs de D1 et D2 mais vous avez annoncé la fin de ces bourses pour la saison prochaine. Que proposez-vous en retour pour compenser le manque de financements que cela va créer ?

A ma connaissance, les bourses aux équipes de D1 et D2 ont été proposées pour deux années. L’échéance arrive à la fin du championnat cette année. Je n’ai jamais annoncé leur fin mais je me suis toujours posé des questions sur cette idée des bourses qui ne serait pas facile à gérer. La preuve, il y a quelques jours, j’ai reçu un certain nombre de structures fédératives qui sont venues réclamer leur part. Bref, ce qui importe à présent, c’est de faire un bilan de la gestion de ces bourses pour regarder ce qui a fonctionné et dysfonctionné. Ainsi ensemble, on pourra envisager les meilleures réponses pour accompagner nos clubs.

Le milieu des supporters est souvent miné par des dissensions. Comment allez-vous ramener la cohésion ?

Comme dit, c’est un milieu de passions et l’irrationnel est parfois au rendez-vous. Nous devons inciter les clubs à travailler pour garantir un climat serein au sein de leurs supporters. Pour ceux qui sont les plus violents, il faut prendre des mesures radicales en les éloignant des stades.

Il est de plus en plus question d’amener les supporters à se prendre en charge lors de certains matchs (déplacements et tickets d’entrée au stade), êtes-vous de cet avis ?

Si vous appréciez votre équipe, il est normal de payer quelque chose pour aller la voir jouer. C’est une manne qui profite à la bonne santé financière de l’équipe et du sport en général. La culture de la gratuité ne peut que desservir le développement des sports.

Le Burkina sera présent aux échéances continentales (éliminatoires de la CAN 2017, du Mondial 2018), rassurez-vous que les joueurs auront des supporters lors de leurs matchs hors du Burkina ?

Dans un élan de bonne gouvernance financière, les déplacements en nombre massif à l’extérieur en avion et les prises en charge resto-hébergement ne sont plus possibles ; on est conscient que les Etalons ont besoin du soutien des supporters mais les places seront toujours limitées. Les supporters sont sensibilisés pour cela.

Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


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Bel article, arguments pertinents! Bon vent Mr le Ministre Tahirou BANGRE alias Zimako! Enfin un fin technicien avec des arguments limpides et techniques!
Merci LENANTAIS!

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Merci LENANTAIS pour cet article le ministre en tous cas a été clair,net et précis.

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