Quelle équipe des étalons à l’horizon 2020 ou 2022 ?
Chers forumistes, cette question qui taraude mon esprit mérite d’être posée.
En effet, l’évolution de notre équipe fanion inquiète plus d’une personne dont moi, et je voudrais le partager à travers cette analyse.
A. Afrique du Sud 2013. On se rappelle encore de cette belle chevauchée de nos ambassadeurs à cette CAN où ils terminèrent vice-champions d’Afrique : surprise pour certains, fierté pour nous burkinabé. Mais où sont passés ces étalons ? Quelle a été leur évolution ? Combien ont franchi un palier dans leur carrière footballistique ? J. Pitroipa, meilleur joueur de cette CAN quitte le championnat français avec plus de visibilité pour le golf arabique où l’effet est contraire. A. Traoré, (presque) co-meilleur buteur a aligné blessure sur blessure et n’a pu s’imposer dans son club de Lorient. Il quittera finalement ce club pour la Turquie (en espérant que cela le relance). B Koné, meilleur défenseur de cette CAN, mis à rude concurrence à Lyon va faire de même que son compagnon A. Traoré. Il quitte Lyon cette année pour Malaga pour gagner plus de temps de jeu (espérons que cela puisse marcher). Nous n’oublions pas D. Koné, perdu aussi on ne sait encore dans quel pays. Et que dire du canonnier A. Bancé, qui est toujours entre les avions et les bureaux, à la quête d’un club... on peut allonger la liste. Bref, c’est pour dire que nos étalons n’ont pas connu un grand succès après cette CAN, qui, pourtant devait les révéler un peu plus sur la scène footballistique mondiale.
B. La relève n’est pas assurée. Si nous nous rappelons bien, nous avons eu plusieurs générations dorées des étalons cadets : 1999 et 2001 avec Aziz Nikiema, E. Conombo, Mady Panentdetiguiri, Ousseni Zongo et autre B. Maïga tous ceux-là ont vieilli et on ne parle plus encore d’eux) ; 2005 et 2007 avec A. Traoré, C. Kaboré, B. Koné et autres (eux par contre sont encore en action et c’est sur eux que reposent actuellement l’équipe A des étalons). Mais je voudrais plus m’appesantir sur les deux dernières générations dorées : celle de 2009 (Algérie) avec Rachid Coulibaly, F. Sido et autres J. Ouiya et celle de 2011 avec B. Traoré, P. Zoungrana (Messie), A. A. Kaboré et autre Sana Zaniou. De talentueux joueurs, promis à un avenir radieux, cependant, que sont-ils devenus aujourd’hui ? Combien sont-ils, ceux sur qui l’on peut compter ? Au jour d’aujourd’hui, seuls B. Traoré et A. A. Kaboré sont réguliers en équipe A des étalons. Les autres ? Est-ce parce qu’ils n’ont pas le niveau ? Ou est-ce parce qu’ils n’ont pas encore convaincu le sélectionneur ? Le Constat est là.
C. Le niveau actuel des petites catégories. Le constat est amer. Le Burkina Faso était considéré comme un pays de référence sur le continent, en ce qui concerne les petites catégories (grâce justement à leur parcours d’antan). Cependant, aujourd’hui, on parle du Burkina au passé. Cher forumistes, nos équipes (petites catégories) n’arrivent plus à se qualifier. Voyons ensemble les statistiques. Cela fait combien de CAN auxquelles les étalons cadets n’ont plus pris part ? Si ma mémoire est bonne, la dernière participation remonte à 2011 où les étalons étaient justement au sommet du continent. Après, plus rien : 2013, 2015 et 2017 furent des échecs où les étalons n’ont pu se qualifier : 3 phases finales d’affilées auxquelles les étalons cadets n’y sont plus, il y a un problème. Quant à leurs ainés, cela est encore plus alarmant, car la dernière participation des étalons juniors remonte à 2007 avec un certain S. Dianda. Depuis lors, plus rien. Cela fait ainsi 5 phases finales de CAN d’affilées auxquelles ne participent plus les étalons juniors. Cependant, les centres de formation continuent d’augmenter dans notre pays. Mais qu’est-ce qui ne va véritablement pas ? Est-ce un manque d’engagement de la part des joueurs sélectionnés, est-ce l’incompétence des sélectionneurs ou est-ce un manque réel de projet des dirigeants ? Voici des questions qui méritent des réponses. Et à l’heure où nous nous apprêtons à élire un responsable à la tête de la cellule faitière de notre football national, les « nouveaux dirigeants » doivent sérieusement se pencher sur la question, si nous voulons effectivement avoir une équipe compétitive à l’horizon 2022 et surtout si nous continuons à nourrir en nous ce désir de participer ne serait-ce qu’une fois à la coupe du monde.
Chers forumistes, cette question qui taraude mon esprit mérite d’être posée.
En effet, l’évolution de notre équipe fanion inquiète plus d’une personne dont moi, et je voudrais le partager à travers cette analyse.
A. Afrique du Sud 2013. On se rappelle encore de cette belle chevauchée de nos ambassadeurs à cette CAN où ils terminèrent vice-champions d’Afrique : surprise pour certains, fierté pour nous burkinabé. Mais où sont passés ces étalons ? Quelle a été leur évolution ? Combien ont franchi un palier dans leur carrière footballistique ? J. Pitroipa, meilleur joueur de cette CAN quitte le championnat français avec plus de visibilité pour le golf arabique où l’effet est contraire. A. Traoré, (presque) co-meilleur buteur a aligné blessure sur blessure et n’a pu s’imposer dans son club de Lorient. Il quittera finalement ce club pour la Turquie (en espérant que cela le relance). B Koné, meilleur défenseur de cette CAN, mis à rude concurrence à Lyon va faire de même que son compagnon A. Traoré. Il quitte Lyon cette année pour Malaga pour gagner plus de temps de jeu (espérons que cela puisse marcher). Nous n’oublions pas D. Koné, perdu aussi on ne sait encore dans quel pays. Et que dire du canonnier A. Bancé, qui est toujours entre les avions et les bureaux, à la quête d’un club... on peut allonger la liste. Bref, c’est pour dire que nos étalons n’ont pas connu un grand succès après cette CAN, qui, pourtant devait les révéler un peu plus sur la scène footballistique mondiale.
B. La relève n’est pas assurée. Si nous nous rappelons bien, nous avons eu plusieurs générations dorées des étalons cadets : 1999 et 2001 avec Aziz Nikiema, E. Conombo, Mady Panentdetiguiri, Ousseni Zongo et autre B. Maïga tous ceux-là ont vieilli et on ne parle plus encore d’eux) ; 2005 et 2007 avec A. Traoré, C. Kaboré, B. Koné et autres (eux par contre sont encore en action et c’est sur eux que reposent actuellement l’équipe A des étalons). Mais je voudrais plus m’appesantir sur les deux dernières générations dorées : celle de 2009 (Algérie) avec Rachid Coulibaly, F. Sido et autres J. Ouiya et celle de 2011 avec B. Traoré, P. Zoungrana (Messie), A. A. Kaboré et autre Sana Zaniou. De talentueux joueurs, promis à un avenir radieux, cependant, que sont-ils devenus aujourd’hui ? Combien sont-ils, ceux sur qui l’on peut compter ? Au jour d’aujourd’hui, seuls B. Traoré et A. A. Kaboré sont réguliers en équipe A des étalons. Les autres ? Est-ce parce qu’ils n’ont pas le niveau ? Ou est-ce parce qu’ils n’ont pas encore convaincu le sélectionneur ? Le Constat est là.
C. Le niveau actuel des petites catégories. Le constat est amer. Le Burkina Faso était considéré comme un pays de référence sur le continent, en ce qui concerne les petites catégories (grâce justement à leur parcours d’antan). Cependant, aujourd’hui, on parle du Burkina au passé. Cher forumistes, nos équipes (petites catégories) n’arrivent plus à se qualifier. Voyons ensemble les statistiques. Cela fait combien de CAN auxquelles les étalons cadets n’ont plus pris part ? Si ma mémoire est bonne, la dernière participation remonte à 2011 où les étalons étaient justement au sommet du continent. Après, plus rien : 2013, 2015 et 2017 furent des échecs où les étalons n’ont pu se qualifier : 3 phases finales d’affilées auxquelles les étalons cadets n’y sont plus, il y a un problème. Quant à leurs ainés, cela est encore plus alarmant, car la dernière participation des étalons juniors remonte à 2007 avec un certain S. Dianda. Depuis lors, plus rien. Cela fait ainsi 5 phases finales de CAN d’affilées auxquelles ne participent plus les étalons juniors. Cependant, les centres de formation continuent d’augmenter dans notre pays. Mais qu’est-ce qui ne va véritablement pas ? Est-ce un manque d’engagement de la part des joueurs sélectionnés, est-ce l’incompétence des sélectionneurs ou est-ce un manque réel de projet des dirigeants ? Voici des questions qui méritent des réponses. Et à l’heure où nous nous apprêtons à élire un responsable à la tête de la cellule faitière de notre football national, les « nouveaux dirigeants » doivent sérieusement se pencher sur la question, si nous voulons effectivement avoir une équipe compétitive à l’horizon 2022 et surtout si nous continuons à nourrir en nous ce désir de participer ne serait-ce qu’une fois à la coupe du monde.