Le Match :
Pour ce match, Paulo Duarte avait décidé de ne pas renié ses principes de jeu, mis en place lors de la première rencontre. C’est donc dans le même système et avec pratiquement les mêmes hommes que le Burkina débute la partie. Seul Bertrand Traoré et Préjuce Nakoulma cèdent leur place à Banou Diawara et Jonathan Zongo récompensés de leur bonne entrée en jeu contre le Cameroun.
Le Gabon entrait de manière tonitruant dans cette rencontre, surprenant nos étalons qui commettent des grossières erreurs qui faillirent être fatal. Cela permis à Hervé Koffi de sortir son premier arrêt repoussant une frappe à bout portant sur sa barre. Cette mauvaise entame fut conclue par la blessure de Pitroipa qui laissera sa place à Nakoulma. Un mal pour un bien puisque c’est ce dernier qui ouvrira le score. Passé ses dix minutes de folies, le Burkina arrive peu à peu à mettre son jeu en place et prive complètement de ballon une équipe gabonaise un peu maladroite. C’est sur leur première action du match que nos étalons vont ouvrir le score. Nakoulma profite d’une mauvaise entente de la défense pour faire parler sa puissance et inscrire le premier but. Suite à ce but, nos Étalons continuent leur domination dans le jeu, sans pour autant se montrer vraiment dangereux. C’est finalement au moment où on s’y attendait le moins, que le Gabon égalisait après un enchaînement d’erreurs. Suite à une perte de balle un peu bête de Nakoulma, Dayo couvre Aubameyang du hors et le laisse partir dans son dos, laissant le gardien seul face à lui. Ce dernier concède le penalty (totalement justifié) et le Gabonais se fait justice lui-même. Cette égalisation requinque quelque peu les Panthères et on n’est pas malheureux de voir la mi-temps arrivée. La deuxième période reprend sur le même rythme que la première. Jonathan Zongo se blesse lui aussi, ce qui précipite l’entré en jeu de Bertrand Traoré. Ce dernier va mettre le feu dans la défense adverse durant ces cinq premières minutes de match. Le Burkina se crée des occasions mais ne le convertit pas. Les vingt dernières seront beaucoup plus difficile, le Gabon pousse et nos joueurs reculent et peinent à se dégager. Le coach fait alors entré Bakary Saré à la place d’un Alain Traoré un peu émoussé, afin de densifié le milieu de terrain. Les attaques se succèdent et les Hommes Intègres ne tiennent que grâce à une bonne solidarité défensive et un Hervé Koffi encore impériale. C’est finalement avec soulagement que le coup de sifflet final arrive. Le Burkina réalise une bonne opération mais il reste à conclure le travail en gagnant contre la Guinée-Bissau pour assurer sa qualification.
Les hommes :
Hervé Kouakou Koffi a encore réalisé un bon match dans ses cages. Il a fait deux belles parades et même s’il concède se penalty, il n’y peut pas grand-chose. Bref encore une prestation de haut niveau.
En défense, malgré encore quelques errements, (surtout en début et en fin de match) qui aurait pu couter plus cher que ce seul but concédé, une progression est palpable. Attention tout de même à Bakary Koné qui a encore été coupable d’une vilaine perte balle en début de match. Les latéraux se sont eux montrés beaucoup plus offensif, surtout Yacouba Coulibaly qui réalise une bonne partie. Très sollicité sur son côté, il s’est rarement fait prendre à défaut. Donnant beaucoup de lui-même il s’est démené sur son côté gauche, offrant souvent une solution (il est le deuxième burkinabé à toucher le plus de ballon).
Le milieu de terrain à lui aussi largement progressé. Charles Kaboré s’est cantonné à son rôle de numéro 6, interceptant beaucoup de ballon et relançant proprement. Razack Traoré semble lui avoir trouvé sa place dans le milieu, touchant plus de balle, il a été d’un vrai apport dans la construction du jeu. Alain lui, nous a gratifier de quelques beaux gestes techniques et ne s’est pas évertué à tirer tous les coups-francs, se contentant de ceux qui sont dans ses cordes. Son influence sur le jeu s’est progressivement éteinte. Fatigué il a été remplacé par Bakary Saré pour le dernier quart d’heure.
L’attaque a été plus à la peine. Préjuce Nakoulma est celui qui a le mieux tiré son épingle du jeu. Faisant parler sa puissance, il a souvent mis à mal ses adversaires, oubliant parfois de faire la passe. Sur l’autre aile Jonathan Zongo a été lui totalement transparent, ne touchant que 7 ballons en un peu plus d’une mi-temps. Sa blessure a permis à Bertrand Traoré de s’exprimer, ce qu’il a fait par intermittence. Enfin, seul devant le but Banou Diawarra n’a pas trop été à son aise. Ne touchant pas assez de ballons, il a souvent dû décrocher pour en avoir. Un registre dans lequel il n’excelle pas trop.
En conclusion, je pense que Paulo Duarte à un plan de jeu dans sa tête et compte bien s’y tenir. Les progrès sur le terrains son notable par rapport au match contre le Cameroun et les joueurs, à qui le coach demande beaucoup de disciple, semble assimilé cette tactique et élèvent dans leur ensemble leur niveau de jeu.
Pour ce match, Paulo Duarte avait décidé de ne pas renié ses principes de jeu, mis en place lors de la première rencontre. C’est donc dans le même système et avec pratiquement les mêmes hommes que le Burkina débute la partie. Seul Bertrand Traoré et Préjuce Nakoulma cèdent leur place à Banou Diawara et Jonathan Zongo récompensés de leur bonne entrée en jeu contre le Cameroun.
Le Gabon entrait de manière tonitruant dans cette rencontre, surprenant nos étalons qui commettent des grossières erreurs qui faillirent être fatal. Cela permis à Hervé Koffi de sortir son premier arrêt repoussant une frappe à bout portant sur sa barre. Cette mauvaise entame fut conclue par la blessure de Pitroipa qui laissera sa place à Nakoulma. Un mal pour un bien puisque c’est ce dernier qui ouvrira le score. Passé ses dix minutes de folies, le Burkina arrive peu à peu à mettre son jeu en place et prive complètement de ballon une équipe gabonaise un peu maladroite. C’est sur leur première action du match que nos étalons vont ouvrir le score. Nakoulma profite d’une mauvaise entente de la défense pour faire parler sa puissance et inscrire le premier but. Suite à ce but, nos Étalons continuent leur domination dans le jeu, sans pour autant se montrer vraiment dangereux. C’est finalement au moment où on s’y attendait le moins, que le Gabon égalisait après un enchaînement d’erreurs. Suite à une perte de balle un peu bête de Nakoulma, Dayo couvre Aubameyang du hors et le laisse partir dans son dos, laissant le gardien seul face à lui. Ce dernier concède le penalty (totalement justifié) et le Gabonais se fait justice lui-même. Cette égalisation requinque quelque peu les Panthères et on n’est pas malheureux de voir la mi-temps arrivée. La deuxième période reprend sur le même rythme que la première. Jonathan Zongo se blesse lui aussi, ce qui précipite l’entré en jeu de Bertrand Traoré. Ce dernier va mettre le feu dans la défense adverse durant ces cinq premières minutes de match. Le Burkina se crée des occasions mais ne le convertit pas. Les vingt dernières seront beaucoup plus difficile, le Gabon pousse et nos joueurs reculent et peinent à se dégager. Le coach fait alors entré Bakary Saré à la place d’un Alain Traoré un peu émoussé, afin de densifié le milieu de terrain. Les attaques se succèdent et les Hommes Intègres ne tiennent que grâce à une bonne solidarité défensive et un Hervé Koffi encore impériale. C’est finalement avec soulagement que le coup de sifflet final arrive. Le Burkina réalise une bonne opération mais il reste à conclure le travail en gagnant contre la Guinée-Bissau pour assurer sa qualification.
Les hommes :
Hervé Kouakou Koffi a encore réalisé un bon match dans ses cages. Il a fait deux belles parades et même s’il concède se penalty, il n’y peut pas grand-chose. Bref encore une prestation de haut niveau.
En défense, malgré encore quelques errements, (surtout en début et en fin de match) qui aurait pu couter plus cher que ce seul but concédé, une progression est palpable. Attention tout de même à Bakary Koné qui a encore été coupable d’une vilaine perte balle en début de match. Les latéraux se sont eux montrés beaucoup plus offensif, surtout Yacouba Coulibaly qui réalise une bonne partie. Très sollicité sur son côté, il s’est rarement fait prendre à défaut. Donnant beaucoup de lui-même il s’est démené sur son côté gauche, offrant souvent une solution (il est le deuxième burkinabé à toucher le plus de ballon).
Le milieu de terrain à lui aussi largement progressé. Charles Kaboré s’est cantonné à son rôle de numéro 6, interceptant beaucoup de ballon et relançant proprement. Razack Traoré semble lui avoir trouvé sa place dans le milieu, touchant plus de balle, il a été d’un vrai apport dans la construction du jeu. Alain lui, nous a gratifier de quelques beaux gestes techniques et ne s’est pas évertué à tirer tous les coups-francs, se contentant de ceux qui sont dans ses cordes. Son influence sur le jeu s’est progressivement éteinte. Fatigué il a été remplacé par Bakary Saré pour le dernier quart d’heure.
L’attaque a été plus à la peine. Préjuce Nakoulma est celui qui a le mieux tiré son épingle du jeu. Faisant parler sa puissance, il a souvent mis à mal ses adversaires, oubliant parfois de faire la passe. Sur l’autre aile Jonathan Zongo a été lui totalement transparent, ne touchant que 7 ballons en un peu plus d’une mi-temps. Sa blessure a permis à Bertrand Traoré de s’exprimer, ce qu’il a fait par intermittence. Enfin, seul devant le but Banou Diawarra n’a pas trop été à son aise. Ne touchant pas assez de ballons, il a souvent dû décrocher pour en avoir. Un registre dans lequel il n’excelle pas trop.
En conclusion, je pense que Paulo Duarte à un plan de jeu dans sa tête et compte bien s’y tenir. Les progrès sur le terrains son notable par rapport au match contre le Cameroun et les joueurs, à qui le coach demande beaucoup de disciple, semble assimilé cette tactique et élèvent dans leur ensemble leur niveau de jeu.