Le parcours des étalons à la CAN 2017 ressemble bien fort à celui qu'ils ont eu en 2013 en se classant vice-champion. D'abord la qualification sur le fil du rasoir par un but de dernière minute. Ensuite au tirage au sort, tous les chroniqueurs et autres spécialistes le classe 3e après le pays organisateur et le Cameroun. Sauf qu'en 2013, en lieu et place du pays organisateur c'était le détenteur de la coupe. Dans son groupe, il fait deux matchs nuls et une victoire. Une équipe est éliminée sans avoir gagné ni perdu. En 2013 c'était la zambie et en 2017, c'est le Gabon. Le Burkina se classe premier dans son groupe et évite du même coup l'ogre sénégalais qui détruit tout sur son passage. En 2013, personne ne souhaitait affronter la Côte d'Ivoire en quart. Et la difficile tâche avait été confiée au Nigéria qui a éliminé les éléphants. Cette fois le Burkina laisse ce travail de sape au Cameroun. Et le sénégal a intérêt à se méfier de ce Cameroun jeune mais combatif et surtout très veinard. Revenant aux similitudes, en 2013, le Burkina perdait son Alain Traoré au moment où tout indiquait qu'il pourrait être le meilleur buteur. Le leader technique des étalons donnait la lourde responsabilité de mener le jeu à Pit qui termine d'ailleurs meilleur joueur. Cette fois ci c'est au feu follet des étalons de quitter le champ de bataille et de laisser cette responsabilité à son complice Alino.
A voir de près beaucoup de choses indiquent que les étalons pourraient faire un parcours similaire à 2013. Pour cela, il faudra garder les pieds sur terre et jouer à fond. Bonne chance au 11 national.
A voir de près beaucoup de choses indiquent que les étalons pourraient faire un parcours similaire à 2013. Pour cela, il faudra garder les pieds sur terre et jouer à fond. Bonne chance au 11 national.