CAN/Angola 2010
Forces et faiblesses du groupe "B"
mardi 5 janvier 2010
A Angola 2010, le Burkina Faso avec ses Etalons est logé dans le groupe
"B" en compagnie de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo. Un quatuor
ouest-africain qualifié de groupe de la mort. Mais quelles sont
exactement les forces en présence.
La bataille pour les deux (2) tickets des 1/8 de finale dans le groupe "B"
de la CAN/Angola 2010, sera des plus difficile. Ce groupe
essentiellement composé de pays ouest-africains est vu par beaucoup
d’observateurs avertis, comme étant le groupe le plus difficile, celui
de la mort.
La Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Burkina Faso, tous des pays
frontaliers, se connaissent plus ou moins bien. Et des rivalités
historiques ou légendaires existent entre eux. C’est le cas du Burkina
Faso et de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo. Les challenges entre
ces Nations défient le plus souvent la logique footballistique. Mais en
tenant compte des résultats enregistrés de chaque équipe, de la forme
actuelle des joueurs de chaque partie, la Côte d’Ivoire se présente
comme l’équipe favorite du groupe.
Le Onze national ivoirien regorge de nombreux joueurs talentueux à
la carrure internationale, à même de séduire n’importe quel grand
entraîneur du monde. A cette CAN, l’équipe sera conduite comme à
l’accoutumée par son maître du jeu, Didier Drogba. Il est l’espoir de
toute la Côte d’Ivoire à ce concert international.
Avec un sens prodigieux du but, ce garçon est capable de scorer à
tout moment. Il constitue pour cela un grand danger pour les défenses
adverses qui ont intérêt à bien le surveiller. A côté de Drogba, des
couteaux, non des moins tranchants font également la force de l’équipe.
Ce sont entre autre Bakari Koné, Yaya Touré ou encore Gervinho qui
brille de mille feu en ce moment à Lille en France. Si la Côte d’Ivoire
ne se fait pas de soucis en milieu de terrain et en attaque, sa défense
par contre n’est pas si reluisante.
Elle manque de sérénité en cas de pression. Si les adversaires des
Eléphants exploitent bien cette faiblesse, la Côte d’Ivoire, à coup sûr
manquera de jouer les premiers rôles dans ce groupe. Déjà que certaines
croyances commencent à dire que la formation ivoirienne a toujours la
poice à la CAN lorsqu’elle est dans la même poule que le Togo.
La preuve avancée, en 1984 (Togo, Cameroun, Egypte, Côte d’Ivoire),
2000 (Ghana, Cameroun, Togo, Côte d’Ivoire), 2002 (Togo, RD Congo,
Cameroun, Côte d’Ivoire), les Eléphants ont à chaque fois été renvoyés
au bercail dès le premier tour. Sera-t-il le cas cette fois-ci encore ?
Rien n’est moins sûr. Les données ont certainement changé mais le sort
va-t-il suivre ?
Le Burkina Faso
Il est vu comme le petit poucet du groupe. Cependant, il faut
craindre sa capacité de réaction. Pour sa 7è participation à la CAN, le
Burkina espère surprendre le monde comme il en a fait lors des
éliminatoires de cette coupe.
Les échecs successifs aux portes de l’Egypte 2006 et Ghana 2008
sonnent comme une révolte chez les Etalons. Pour sûr, même si cette
formation ne se qualifie pas pour le second tour de la compétition,
elle jouera les trouble-fête. La force de l’équipe repose sur son
milieu de terrain avec des garçons tels Jonathan Pitroïpa, Florent
Rouamba et Mahamoudou Kéré.
Au front de l’attaque, siégera l’attaquant et buteur vedette de
l’équipe surnommé " la bombe de Ouaga", qui a fini comme meilleur fusil
de la zone Afrique devant des attaquants de renommée mondiale tels
Didier Drogba, Samuel Eto’o, Emmanuel Adébayor.
Le point faible des Etalons réside dans sa charnière défensive. Le
dernier rampart Daoud Diakité est incontestablement l’un des meilleurs
gardiens du continent, mais il n’est pas si bien entouré par des gens
capables de réagir comme lui. Mais on ose croire qu’avec le retour de
Moussa Ouattara dit " Bouffe-tout" ce compartiment se stabilisera.
Le Ghana
Il est considéré comme le 2è favori du groupe. Du haut de ses 16
expériences de participation aux phases finales de CAN auréolés de 4
titres de vainqueurs (1963, 1965, 1978), les Ghana boys veulent ajouter
une 5è étoile continentale à leur maillot.
En Angola, les Black Stars ne jurent que sur dame Coupe. Ils sont
décidés à concrétiser ce grand retour sur la scène continentale après
27 ans de disette. La force de l’équipe réside en la qualité de ses
hommes et la capacité managériale du staff technique, dirigé par le
franco-bosniaque Vahid Halilhodzic.
Des garçons comme Michaël Essien, Asmoah Gyan, Andre Ayew sont des
piliers du groupe. A noter que le staff technique a fait appel à 6
joueurs de l’équipe junior qui a remporté la coupe de monde de leur
catégorie au mois d’octobre dernier. Le péché, la formation des Black
Stars est qu’elle très souvent dominatrice dans le jeu, mais peu
expressive devant les buts.
Le Togo
A l’image du Burkina Faso, le Togo est vu comme une équipe qui ne
passera pas les matchs de poule. Pourtant, la génération de Emmanuel
Adébayor veut bien marquer son empreinte dans les annales du football
togolais. Pour leur 7è participation à la Coupe d’Afrique des Nations,
les Eperviers veulent jouer gros. Et leur destin, il faut le dire,
réside sur les épaules de Adébayor, le poumon de l’équipe.
A lui seul, il a su resserrer les rangs de son équipe pendant les
éliminatoires afin d’aller arracher le troisième et dernier ticket de
qualification pour la CAN. C’est ce même esprit de gagner qui anime le
groupe à la veille du coup d’envoi d’Angola 2010. La faiblesse du
groupe, ce sont ses sauts d’humeur. Pour un problème de primes, il perd
les repères sur le terrain.
B. Léopold YE
Forces et faiblesses du groupe "B"
mardi 5 janvier 2010
A Angola 2010, le Burkina Faso avec ses Etalons est logé dans le groupe
"B" en compagnie de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo. Un quatuor
ouest-africain qualifié de groupe de la mort. Mais quelles sont
exactement les forces en présence.
La bataille pour les deux (2) tickets des 1/8 de finale dans le groupe "B"
de la CAN/Angola 2010, sera des plus difficile. Ce groupe
essentiellement composé de pays ouest-africains est vu par beaucoup
d’observateurs avertis, comme étant le groupe le plus difficile, celui
de la mort.
La Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Burkina Faso, tous des pays
frontaliers, se connaissent plus ou moins bien. Et des rivalités
historiques ou légendaires existent entre eux. C’est le cas du Burkina
Faso et de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo. Les challenges entre
ces Nations défient le plus souvent la logique footballistique. Mais en
tenant compte des résultats enregistrés de chaque équipe, de la forme
actuelle des joueurs de chaque partie, la Côte d’Ivoire se présente
comme l’équipe favorite du groupe.
Le Onze national ivoirien regorge de nombreux joueurs talentueux à
la carrure internationale, à même de séduire n’importe quel grand
entraîneur du monde. A cette CAN, l’équipe sera conduite comme à
l’accoutumée par son maître du jeu, Didier Drogba. Il est l’espoir de
toute la Côte d’Ivoire à ce concert international.
Avec un sens prodigieux du but, ce garçon est capable de scorer à
tout moment. Il constitue pour cela un grand danger pour les défenses
adverses qui ont intérêt à bien le surveiller. A côté de Drogba, des
couteaux, non des moins tranchants font également la force de l’équipe.
Ce sont entre autre Bakari Koné, Yaya Touré ou encore Gervinho qui
brille de mille feu en ce moment à Lille en France. Si la Côte d’Ivoire
ne se fait pas de soucis en milieu de terrain et en attaque, sa défense
par contre n’est pas si reluisante.
Elle manque de sérénité en cas de pression. Si les adversaires des
Eléphants exploitent bien cette faiblesse, la Côte d’Ivoire, à coup sûr
manquera de jouer les premiers rôles dans ce groupe. Déjà que certaines
croyances commencent à dire que la formation ivoirienne a toujours la
poice à la CAN lorsqu’elle est dans la même poule que le Togo.
La preuve avancée, en 1984 (Togo, Cameroun, Egypte, Côte d’Ivoire),
2000 (Ghana, Cameroun, Togo, Côte d’Ivoire), 2002 (Togo, RD Congo,
Cameroun, Côte d’Ivoire), les Eléphants ont à chaque fois été renvoyés
au bercail dès le premier tour. Sera-t-il le cas cette fois-ci encore ?
Rien n’est moins sûr. Les données ont certainement changé mais le sort
va-t-il suivre ?
Le Burkina Faso
Il est vu comme le petit poucet du groupe. Cependant, il faut
craindre sa capacité de réaction. Pour sa 7è participation à la CAN, le
Burkina espère surprendre le monde comme il en a fait lors des
éliminatoires de cette coupe.
Les échecs successifs aux portes de l’Egypte 2006 et Ghana 2008
sonnent comme une révolte chez les Etalons. Pour sûr, même si cette
formation ne se qualifie pas pour le second tour de la compétition,
elle jouera les trouble-fête. La force de l’équipe repose sur son
milieu de terrain avec des garçons tels Jonathan Pitroïpa, Florent
Rouamba et Mahamoudou Kéré.
Au front de l’attaque, siégera l’attaquant et buteur vedette de
l’équipe surnommé " la bombe de Ouaga", qui a fini comme meilleur fusil
de la zone Afrique devant des attaquants de renommée mondiale tels
Didier Drogba, Samuel Eto’o, Emmanuel Adébayor.
Le point faible des Etalons réside dans sa charnière défensive. Le
dernier rampart Daoud Diakité est incontestablement l’un des meilleurs
gardiens du continent, mais il n’est pas si bien entouré par des gens
capables de réagir comme lui. Mais on ose croire qu’avec le retour de
Moussa Ouattara dit " Bouffe-tout" ce compartiment se stabilisera.
Le Ghana
Il est considéré comme le 2è favori du groupe. Du haut de ses 16
expériences de participation aux phases finales de CAN auréolés de 4
titres de vainqueurs (1963, 1965, 1978), les Ghana boys veulent ajouter
une 5è étoile continentale à leur maillot.
En Angola, les Black Stars ne jurent que sur dame Coupe. Ils sont
décidés à concrétiser ce grand retour sur la scène continentale après
27 ans de disette. La force de l’équipe réside en la qualité de ses
hommes et la capacité managériale du staff technique, dirigé par le
franco-bosniaque Vahid Halilhodzic.
Des garçons comme Michaël Essien, Asmoah Gyan, Andre Ayew sont des
piliers du groupe. A noter que le staff technique a fait appel à 6
joueurs de l’équipe junior qui a remporté la coupe de monde de leur
catégorie au mois d’octobre dernier. Le péché, la formation des Black
Stars est qu’elle très souvent dominatrice dans le jeu, mais peu
expressive devant les buts.
Le Togo
A l’image du Burkina Faso, le Togo est vu comme une équipe qui ne
passera pas les matchs de poule. Pourtant, la génération de Emmanuel
Adébayor veut bien marquer son empreinte dans les annales du football
togolais. Pour leur 7è participation à la Coupe d’Afrique des Nations,
les Eperviers veulent jouer gros. Et leur destin, il faut le dire,
réside sur les épaules de Adébayor, le poumon de l’équipe.
A lui seul, il a su resserrer les rangs de son équipe pendant les
éliminatoires afin d’aller arracher le troisième et dernier ticket de
qualification pour la CAN. C’est ce même esprit de gagner qui anime le
groupe à la veille du coup d’envoi d’Angola 2010. La faiblesse du
groupe, ce sont ses sauts d’humeur. Pour un problème de primes, il perd
les repères sur le terrain.
B. Léopold YE