étalons-Blacks Stars: déception dans la famille Dagano à Ouagadougou
Mercredi, 20 Janvier 2010 13:32
Kpénahie Traoré
Un match nul permettait au Burkina d’obtenir son ticket qualificatif pour
les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Angola
2010. La famille de Moumouni Dagano, la flèche des Etalons croyait dur
à cette qualification. A défaut d’être à Luanda pour soutenir ce
«fils » de la famille, celle-ci s’est réunie avec des amis, dans le
salon de Seydou Dagano, frère aîné de l’international burkinabè, au
quartier Patte d’oie, secteur 15 de Ouagadougou. Malheureusement pour
elle, les Blacks Stars du Ghana ont coupé court au rêve des Etalons du
Burkina, en s’imposant par 1-0.
«Le match est à notre portée», déclarait Seydou Dagano, quelques minutes
avant le coup d’envoi. Mais les dieux du football en décideront
autrement, le Burkina sera éliminé de la compétition. A la 30e
mn de jeu, André Ayew, le fils de Abedi Pelé, ouvre le score pour les
Blacks Stars, compromettant ainsi les chances de qualification des
Etalons qui avaient maintenant obligation de courir pour une
égalisation qu’ils n’auront jamais. Le chapelet et les prières de Abdou
Tapsoba, un proche de la famille Dagano n’ont rien pu faire pour les
Etalons.
L’ambiance était simplement glaciale dans la famille Dagano, au coup de
sifflet final de l’arbitre central, la rencontre s’étant terminée par
le score de 1-0 en faveur des Blacks Stars du Ghana. Seydou Dagano qui
croyait dur comme fer que les Etalons du Burkina pouvaient «au moins
s’en sortir avec un match nul» n’a plus de mots pour exprimer ses
sentiments, tant la déception est grande pour lui. «On avait notre
destin en main et il nous a échappé», a-t-il laissé entendre. Sans
accuser le sélectionneur burkinabè, Paulo Duarte, l’homme pense que
Momo son frère cadet «ne devait même pas être sur le banc des
remplaçants». Ali Toni, un ami de la famille, lui non plus, ne remet
pas en cause la tactique de jeu de l’entraîneur qui a préféré faire
jouer Moumouni Dagano uniquement en fin de seconde période. Son entrée
en jeu a d’ailleurs faire naître chez les supporters burkinabè,
l’espoir d’une possible égalisation ou même d’une éventuelle victoire.
Mais le football étant un jeu plein de rebondissements et parfois de
désillusions, la roue a tourné autrement pour les Burkinabè.
Au cours du match, on ne manquait pas de critiquer l’arbitre qui n’a pas
fait de cadeau au Onze burkinabè. Il a refilé plein de cartons jaunes,
et même un rouge aux footballeurs burkinabè. Les joueurs également
n’ont pas été épargnés, lorsque l’équipe ghanéenne a marqué le seul but
de la rencontre. Un but dû, selon Ali Diallo, un autre ami de la
famille Dagano et ancien international burkinabè, aux mauvais
positionnements des défenseurs qui ont laissé jouer les Ghanéens. Abdou
Tapsoba n’hésitait pas à se mettre dans la peau d’un joueur, pour
expliquer l’action qu’il poserait s’il était sur la pelouse, en
possession de la balle. A la pause de la première période de jeu, il
avait toujours foi, malgré le but ghanéen, que Moumouni Dagano et ses
coéquipiers allaient faire bouger les choses et changer le cours de ce
match. Pour lui et d’autres personnes qui étaient venues suivre la
rencontre, l’équipe burkinabè manquait «de tireur, de récepteur et de
finisseur», ce qui explique les nombreuses occasions manquées. Surtout
à deux minutes de la fin du match, quand les Etalons ont raté un coup
franc qui a fait rebondir tous les supporters.
Mercredi, 20 Janvier 2010 13:32
Kpénahie Traoré
Un match nul permettait au Burkina d’obtenir son ticket qualificatif pour
les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Angola
2010. La famille de Moumouni Dagano, la flèche des Etalons croyait dur
à cette qualification. A défaut d’être à Luanda pour soutenir ce
«fils » de la famille, celle-ci s’est réunie avec des amis, dans le
salon de Seydou Dagano, frère aîné de l’international burkinabè, au
quartier Patte d’oie, secteur 15 de Ouagadougou. Malheureusement pour
elle, les Blacks Stars du Ghana ont coupé court au rêve des Etalons du
Burkina, en s’imposant par 1-0.
«Le match est à notre portée», déclarait Seydou Dagano, quelques minutes
avant le coup d’envoi. Mais les dieux du football en décideront
autrement, le Burkina sera éliminé de la compétition. A la 30e
mn de jeu, André Ayew, le fils de Abedi Pelé, ouvre le score pour les
Blacks Stars, compromettant ainsi les chances de qualification des
Etalons qui avaient maintenant obligation de courir pour une
égalisation qu’ils n’auront jamais. Le chapelet et les prières de Abdou
Tapsoba, un proche de la famille Dagano n’ont rien pu faire pour les
Etalons.
L’ambiance était simplement glaciale dans la famille Dagano, au coup de
sifflet final de l’arbitre central, la rencontre s’étant terminée par
le score de 1-0 en faveur des Blacks Stars du Ghana. Seydou Dagano qui
croyait dur comme fer que les Etalons du Burkina pouvaient «au moins
s’en sortir avec un match nul» n’a plus de mots pour exprimer ses
sentiments, tant la déception est grande pour lui. «On avait notre
destin en main et il nous a échappé», a-t-il laissé entendre. Sans
accuser le sélectionneur burkinabè, Paulo Duarte, l’homme pense que
Momo son frère cadet «ne devait même pas être sur le banc des
remplaçants». Ali Toni, un ami de la famille, lui non plus, ne remet
pas en cause la tactique de jeu de l’entraîneur qui a préféré faire
jouer Moumouni Dagano uniquement en fin de seconde période. Son entrée
en jeu a d’ailleurs faire naître chez les supporters burkinabè,
l’espoir d’une possible égalisation ou même d’une éventuelle victoire.
Mais le football étant un jeu plein de rebondissements et parfois de
désillusions, la roue a tourné autrement pour les Burkinabè.
Au cours du match, on ne manquait pas de critiquer l’arbitre qui n’a pas
fait de cadeau au Onze burkinabè. Il a refilé plein de cartons jaunes,
et même un rouge aux footballeurs burkinabè. Les joueurs également
n’ont pas été épargnés, lorsque l’équipe ghanéenne a marqué le seul but
de la rencontre. Un but dû, selon Ali Diallo, un autre ami de la
famille Dagano et ancien international burkinabè, aux mauvais
positionnements des défenseurs qui ont laissé jouer les Ghanéens. Abdou
Tapsoba n’hésitait pas à se mettre dans la peau d’un joueur, pour
expliquer l’action qu’il poserait s’il était sur la pelouse, en
possession de la balle. A la pause de la première période de jeu, il
avait toujours foi, malgré le but ghanéen, que Moumouni Dagano et ses
coéquipiers allaient faire bouger les choses et changer le cours de ce
match. Pour lui et d’autres personnes qui étaient venues suivre la
rencontre, l’équipe burkinabè manquait «de tireur, de récepteur et de
finisseur», ce qui explique les nombreuses occasions manquées. Surtout
à deux minutes de la fin du match, quand les Etalons ont raté un coup
franc qui a fait rebondir tous les supporters.