CAF Champion’s league seizièmes de finale retour
L’ASFA-Y joue sa survie
vendredi 2 avril 2010
L’ASFA-Y défendra sa chance de rester en vie dans la Ligue africaine des clubs champions en recevant pour la manche retour des seizièmes de finale l’Espérance de Tunis ce samedi 3 avril au stade du 4-Aout. Battu à l’aller sur le score de 4 buts à 1, l’équation que doit résoudre le champion en titre burkinabè est simple et connu : gagner par 3 buts à 0 ou par un écart de plus de trois buts si l’adversaire marque. Impossible ?
Doit-on enterrer l’ASFA-Y avant le coup d’envoi de sa rencontre retour contre l’Espérance de Tunis ? Visiblement non. Car, même si les Jaune et vert“ sont en mauvaise posture avant d’aborder ce match, des chances de qualification sont présentes. Même si elles sont infimes, elles ont tout de même le mérite d’exister et c’est au champion burkinabè de savoir bien les saisir.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Si l’ASFA-Y veut poursuivre son rêve de jouer dans la cour des grands, elle doit savoir montrer dans l’adversité des arguments qui militent à le prouver. “Je ne crains pas l’Espérance de Tunis car l’ASFA-Y est aussi un club qui veut se faire un nom sur l’échiquier africain“. On a aimé cette phrase de Cheick Oumar Koné prononcée quelques minutes après la qualification de son club devant l’AS Mandji du Gabon.
En ce temps, le technicien malien disposait de tout son monde pour travailler à asseoir ses plans de jeu. Face à l’Espérance, la donne a changé car entre les matchs aller et retour, il y a eu les éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations et l’ASFA-Y s’est vu obligée de prêter ses cadres à l’équipe nationale pour cette compétition. Conséquence, les “Jaune et vert“ ont eu une préparation tronquée.
Et la blessure de son meilleur atout offensif Ocansey Mandela n’est pas venue pour l’aider. Même si sa participation à cette rencontre n’est pas remise en cause, les “Asfasiens“ auraient préféré avoir un Mandela de gala. Face à une formation espérantiste qui a gagné la manche aller sur des erreurs d’arbitrage, l’ASFA-Y devra s’employer à ouvrir le score assez tôt pour semer le doute dans la tête des visiteurs.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et montrer une telle activité pour trouver la faille rapidement n’est pas une sinécure pour le champion en titre burkinabè, de surcroît sur ses installations. Si ses joueurs majeurs ne sont pas émoussés et que le coach parvient à faire passer un discours cohérent, ce score du match aller ne saurait être rédhibitoire à une quelconque qualification de l’ASFA-Y.
Aly Zoungrana et ses compères de la défense auront un rôle déterminant à jouer. Il va leur falloir de la vigilance dans tous les périmètres du secteur défensif car un but de l’Espérance compliquerait davantage les équations à résoudre. Il va falloir donc du liant entre la défense, le secteur médian et le bastion offensif.
L’apport du public ne sera pas un atout négligeable car les joueurs auront besoin d’être poussés pour booster leur performance sur le terrain afin de montrer cette agressivité positive pour la quête de la victoire. La bataille à l’aller a été perdue, maintenant il est temps d’aller gagner la guerre pour poursuivre les envies de conquête du continent.
Béranger ILBOUDO
L’ASFA-Y joue sa survie
vendredi 2 avril 2010
L’ASFA-Y défendra sa chance de rester en vie dans la Ligue africaine des clubs champions en recevant pour la manche retour des seizièmes de finale l’Espérance de Tunis ce samedi 3 avril au stade du 4-Aout. Battu à l’aller sur le score de 4 buts à 1, l’équation que doit résoudre le champion en titre burkinabè est simple et connu : gagner par 3 buts à 0 ou par un écart de plus de trois buts si l’adversaire marque. Impossible ?
Doit-on enterrer l’ASFA-Y avant le coup d’envoi de sa rencontre retour contre l’Espérance de Tunis ? Visiblement non. Car, même si les Jaune et vert“ sont en mauvaise posture avant d’aborder ce match, des chances de qualification sont présentes. Même si elles sont infimes, elles ont tout de même le mérite d’exister et c’est au champion burkinabè de savoir bien les saisir.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Si l’ASFA-Y veut poursuivre son rêve de jouer dans la cour des grands, elle doit savoir montrer dans l’adversité des arguments qui militent à le prouver. “Je ne crains pas l’Espérance de Tunis car l’ASFA-Y est aussi un club qui veut se faire un nom sur l’échiquier africain“. On a aimé cette phrase de Cheick Oumar Koné prononcée quelques minutes après la qualification de son club devant l’AS Mandji du Gabon.
En ce temps, le technicien malien disposait de tout son monde pour travailler à asseoir ses plans de jeu. Face à l’Espérance, la donne a changé car entre les matchs aller et retour, il y a eu les éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations et l’ASFA-Y s’est vu obligée de prêter ses cadres à l’équipe nationale pour cette compétition. Conséquence, les “Jaune et vert“ ont eu une préparation tronquée.
Et la blessure de son meilleur atout offensif Ocansey Mandela n’est pas venue pour l’aider. Même si sa participation à cette rencontre n’est pas remise en cause, les “Asfasiens“ auraient préféré avoir un Mandela de gala. Face à une formation espérantiste qui a gagné la manche aller sur des erreurs d’arbitrage, l’ASFA-Y devra s’employer à ouvrir le score assez tôt pour semer le doute dans la tête des visiteurs.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et montrer une telle activité pour trouver la faille rapidement n’est pas une sinécure pour le champion en titre burkinabè, de surcroît sur ses installations. Si ses joueurs majeurs ne sont pas émoussés et que le coach parvient à faire passer un discours cohérent, ce score du match aller ne saurait être rédhibitoire à une quelconque qualification de l’ASFA-Y.
Aly Zoungrana et ses compères de la défense auront un rôle déterminant à jouer. Il va leur falloir de la vigilance dans tous les périmètres du secteur défensif car un but de l’Espérance compliquerait davantage les équations à résoudre. Il va falloir donc du liant entre la défense, le secteur médian et le bastion offensif.
L’apport du public ne sera pas un atout négligeable car les joueurs auront besoin d’être poussés pour booster leur performance sur le terrain afin de montrer cette agressivité positive pour la quête de la victoire. La bataille à l’aller a été perdue, maintenant il est temps d’aller gagner la guerre pour poursuivre les envies de conquête du continent.
Béranger ILBOUDO