Les Etalons au petit trot vers le rêve
(African Football Media) Mardi 10 mai 2011
AFP
Le mois prochain lors de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA au Mexique, la sélection du Burkina Faso aura comme principal objectif de faire honneur à son titre continental, conquis en janvier dernier au Rwanda.
Le sélectionneur portugais des jeunes Burkinabés, Rui Vieria, estime qu'il est très important de profiter de la dynamique acquise sur la scène africaine pour essayer de faire bonne figure au niveau planétaire. Si l'on s'en tient à la manière dont le Burkina Faso a fêté le titre continental remporté par ses jeunes footballeurs, on peut en conclure sans risque d'erreur que les attentes sont énormes chez les supporters burkinabés en vue du tournoi mondial, qui se déroulera en juin et juillet prochain au Mexique.
Au Rwanda, les joueurs emmenés par Vieria ont impressionné, battant notamment le Sénégal, l'Égypte, le Congo et prenant en finale une revanche sur le pays hôte, qui les avait dominés en match d'ouverture. Cela étant, le coach âgé de 48 ans sait bien qu'au Mexique, les choses seront forcément plus compliquées. "Nous avons emmagasiné beaucoup d'expérience pendant le Championnat d'Afrique mais au Mexique, nous aurons affaire aux meilleures équipes du monde", commente le natif de Vila Real, qui vient d'offrir au Burkina Faso le premier trophée continental de son histoire. "Nous irons là-bas avec énormément d'ambition, mais aussi beaucoup de réalisme. Une Coupe du Monde ne se gagne pas comme ça."
"Il y aura beaucoup de grandes équipes", poursuit Vieria. "Il y a les qualifiés européens, plus le Brésil et l'Argentine, ainsi que d'autres équipes africaines. Le niveau sera très relevé. Pour l'instant, nous visons les quarts de finale, peut-être les demi-finales. Ce serait déjà un petit exploit."
Poursuivre sur la lancée
Vieria a déjà récolté pas mal de louanges pour son travail effectué avec les Etalons cadets, qui s'inscrit dans une véritable révolution portugaise dans le football national. Ainsi, les seniors sont entraînés par Paolo Duarte, ancien joueur puis entraîneur de l'Uniao Leiria au Portugal. Pourtant, au Championnat d'Afrique U-17 de la CAF, on ne donnait pas cher des chances burkinabées après la défaite initiale face au pays organisateur. Cependant, Vieria a su remotiver ses troupes en vue d'un sacre final qui a valu aux jeunes footballeurs un retour au pays en jet privé, avec accueil triomphal à l'atterrissage.
Depuis, le stratège a travaillé d'arrache-pied pour battre le fer pendant qu'il était encore chaud. "Il n'y a pas de championnat juniors ici, ce qui fait que nous pouvons travailler avec les joueurs quasiment tous les jours", confie-t-il depuis Ouagadougou. "Cela représente un avantage par rapport aux équipes qui seront présentes au Mexique. Le seul inconvénient, c'est que nous avons passé des mois à sillonner l'Afrique de l'Ouest pour dénicher les internationaux potentiels. Nous sommes allés partout et avons vu un nombre incalculable de matches, tout ça pour dénicher des sélectionnables."
Après avoir compilé une préliste de 60 noms, l'encadrement technique a réduit le groupe à 30 joueurs, qui sont maintenant tous basés au Burkina Faso. Conséquence, ils sont immédiatement disponibles. Vieria prévoit de diminuer encore un peu la taille du groupe avant de se rendre à Nazaré, sur le littoral au nord de Lisbonne, pour un stage de 10 jours, fin mai. "Nous allons jouer contre les meilleurs clubs portugais, Porto, Benfica, le Sporting", poursuit Vieria. "Ensuite, nous nous envolerons pour le Mexique pour avoir suffisamment de temps pour nous adapter. Nous avons une équipe très capable. Je pense que nous produirons du bon football et que l'Afrique pourra être fière de nous."
Votre opinion ?
(African Football Media) Mardi 10 mai 2011
AFP
Le mois prochain lors de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA au Mexique, la sélection du Burkina Faso aura comme principal objectif de faire honneur à son titre continental, conquis en janvier dernier au Rwanda.
Le sélectionneur portugais des jeunes Burkinabés, Rui Vieria, estime qu'il est très important de profiter de la dynamique acquise sur la scène africaine pour essayer de faire bonne figure au niveau planétaire. Si l'on s'en tient à la manière dont le Burkina Faso a fêté le titre continental remporté par ses jeunes footballeurs, on peut en conclure sans risque d'erreur que les attentes sont énormes chez les supporters burkinabés en vue du tournoi mondial, qui se déroulera en juin et juillet prochain au Mexique.
Au Rwanda, les joueurs emmenés par Vieria ont impressionné, battant notamment le Sénégal, l'Égypte, le Congo et prenant en finale une revanche sur le pays hôte, qui les avait dominés en match d'ouverture. Cela étant, le coach âgé de 48 ans sait bien qu'au Mexique, les choses seront forcément plus compliquées. "Nous avons emmagasiné beaucoup d'expérience pendant le Championnat d'Afrique mais au Mexique, nous aurons affaire aux meilleures équipes du monde", commente le natif de Vila Real, qui vient d'offrir au Burkina Faso le premier trophée continental de son histoire. "Nous irons là-bas avec énormément d'ambition, mais aussi beaucoup de réalisme. Une Coupe du Monde ne se gagne pas comme ça."
"Il y aura beaucoup de grandes équipes", poursuit Vieria. "Il y a les qualifiés européens, plus le Brésil et l'Argentine, ainsi que d'autres équipes africaines. Le niveau sera très relevé. Pour l'instant, nous visons les quarts de finale, peut-être les demi-finales. Ce serait déjà un petit exploit."
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Vieria a déjà récolté pas mal de louanges pour son travail effectué avec les Etalons cadets, qui s'inscrit dans une véritable révolution portugaise dans le football national. Ainsi, les seniors sont entraînés par Paolo Duarte, ancien joueur puis entraîneur de l'Uniao Leiria au Portugal. Pourtant, au Championnat d'Afrique U-17 de la CAF, on ne donnait pas cher des chances burkinabées après la défaite initiale face au pays organisateur. Cependant, Vieria a su remotiver ses troupes en vue d'un sacre final qui a valu aux jeunes footballeurs un retour au pays en jet privé, avec accueil triomphal à l'atterrissage.
Depuis, le stratège a travaillé d'arrache-pied pour battre le fer pendant qu'il était encore chaud. "Il n'y a pas de championnat juniors ici, ce qui fait que nous pouvons travailler avec les joueurs quasiment tous les jours", confie-t-il depuis Ouagadougou. "Cela représente un avantage par rapport aux équipes qui seront présentes au Mexique. Le seul inconvénient, c'est que nous avons passé des mois à sillonner l'Afrique de l'Ouest pour dénicher les internationaux potentiels. Nous sommes allés partout et avons vu un nombre incalculable de matches, tout ça pour dénicher des sélectionnables."
Après avoir compilé une préliste de 60 noms, l'encadrement technique a réduit le groupe à 30 joueurs, qui sont maintenant tous basés au Burkina Faso. Conséquence, ils sont immédiatement disponibles. Vieria prévoit de diminuer encore un peu la taille du groupe avant de se rendre à Nazaré, sur le littoral au nord de Lisbonne, pour un stage de 10 jours, fin mai. "Nous allons jouer contre les meilleurs clubs portugais, Porto, Benfica, le Sporting", poursuit Vieria. "Ensuite, nous nous envolerons pour le Mexique pour avoir suffisamment de temps pour nous adapter. Nous avons une équipe très capable. Je pense que nous produirons du bon football et que l'Afrique pourra être fière de nous."
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