Deux mois après leur confrontation au stade du 4-Août, la Namibie et le Burkina se retrouvent ce samedi 4 juin 2011 à Windhoek pour le deuxième acte des éliminatoires de la CAN 2012. Leaders du groupe F, les Etalons devront impérativement tenter l’échappée et conserver une marge de 6 points sur les Scorpions de la Gambie. C’est la solution idéale pour faire un grand pas vers la qualification. Une défaite est donc interdite pour que les choses ne se compliquent pas.
Le voyage de Windhoek est un tournant important pour le onze du Burkina avant le dernier déplacement en Banjul (Gambie) en octobre 2011. Dans la capitale namibienne, on attend que l’équipe joue sa carte jusqu’au bout pour conforter sa position au classement. C’est son troisième match et sa première sortie à l’extérieur. Les Etalons, qui ont joué deux fois à la maison, totalisent 6 points +6.
Une troisième victoire consécutive permettrait à ces solides leaders du groupe F de se positionner et de rêver encore plus à la phase finale de la 28e édition, coorganisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale. A Windhoek, disons-nous, il faut enchaîner, et les poulains de Paulo Duarte sont en mesure de le faire, surtout que l’adversaire, en deux sorties, à non seulement 0 pointé, mais il n’est pas un foudre de guerre. Le samedi 26 mars 2011, dans la cuvette du stade du 4-Août, les Braves Warriors de la Namibie n’avaient pas justifié qu’ils étaient des guerriers dignes de ce nom.
Battus 4-0, ils avaient bu le calice jusqu’à la lie. Mais mathématiquement, ils ne sont pas hors course et ils essayeront de tout mettre en œuvre pour signer leur premier succès en attendant la réception des Scorpions en septembre prochain. Pour les Namibiens, c’est le match à ne pas perdre sous peine d’être absents de la cour des grands. A Banjul, on suivra avec attention cette rencontre, surtout que la Gambie compte 3 points +0.
L’espoir va-t-il s’amenuiser pour les Gambiens au terme des 90 minutes ? Quoi qu’il en soit, il faut que cela arrive, et c’est une belle opportunité pour les Etalons de faire le jeu en vue de voyager dans la tranquillité dans quatre mois au pays du président Yaya Jammeh. La Namibie, que nous avons vue à l’aller à Ouagadougou, n’est pas un adversaire coriace. Le 26 mars dernier, elle avait étalé de nombreuses lacunes dans le jeu.
Si les nôtres s’étaient montrés plus percutants devant la cage d’Amel Mbaha, les visiteurs seraient repartis la valise pleine de buts au lieu de 4. L’homme du match, ce jour-là, était incontestablement Alain Sibiri Traoré. A Windhoek, on peut encore compter sur lui pour déstabiliser le réseau défensif adverse. Jonathan Pitroipa et Wilfried Sanou, qui étaient transparents, devront cette fois être à la hauteur. Pour que la qualification se dessine, l’implication des joueurs devra être totale et effective.
La dernière victoire des Etalons à l’extérieur, c’était à Blantyre contre le Malawi lors des éliminatoires de la CAN 2010 en Angola. Il faut répéter cela à Windhoek en jouant le jeu à fond, en étant offensif, conquérant, en pesant sur la charnière centrale en la pressant beaucoup. Le parcours de l’équipe, jusque-là, est sans faute et il n’y a pas de raison que le succès ne se prolonge pas hors de Ouagadougou.
Justin Daboné
L’Observateur Paalga
Le voyage de Windhoek est un tournant important pour le onze du Burkina avant le dernier déplacement en Banjul (Gambie) en octobre 2011. Dans la capitale namibienne, on attend que l’équipe joue sa carte jusqu’au bout pour conforter sa position au classement. C’est son troisième match et sa première sortie à l’extérieur. Les Etalons, qui ont joué deux fois à la maison, totalisent 6 points +6.
Une troisième victoire consécutive permettrait à ces solides leaders du groupe F de se positionner et de rêver encore plus à la phase finale de la 28e édition, coorganisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale. A Windhoek, disons-nous, il faut enchaîner, et les poulains de Paulo Duarte sont en mesure de le faire, surtout que l’adversaire, en deux sorties, à non seulement 0 pointé, mais il n’est pas un foudre de guerre. Le samedi 26 mars 2011, dans la cuvette du stade du 4-Août, les Braves Warriors de la Namibie n’avaient pas justifié qu’ils étaient des guerriers dignes de ce nom.
Battus 4-0, ils avaient bu le calice jusqu’à la lie. Mais mathématiquement, ils ne sont pas hors course et ils essayeront de tout mettre en œuvre pour signer leur premier succès en attendant la réception des Scorpions en septembre prochain. Pour les Namibiens, c’est le match à ne pas perdre sous peine d’être absents de la cour des grands. A Banjul, on suivra avec attention cette rencontre, surtout que la Gambie compte 3 points +0.
L’espoir va-t-il s’amenuiser pour les Gambiens au terme des 90 minutes ? Quoi qu’il en soit, il faut que cela arrive, et c’est une belle opportunité pour les Etalons de faire le jeu en vue de voyager dans la tranquillité dans quatre mois au pays du président Yaya Jammeh. La Namibie, que nous avons vue à l’aller à Ouagadougou, n’est pas un adversaire coriace. Le 26 mars dernier, elle avait étalé de nombreuses lacunes dans le jeu.
Si les nôtres s’étaient montrés plus percutants devant la cage d’Amel Mbaha, les visiteurs seraient repartis la valise pleine de buts au lieu de 4. L’homme du match, ce jour-là, était incontestablement Alain Sibiri Traoré. A Windhoek, on peut encore compter sur lui pour déstabiliser le réseau défensif adverse. Jonathan Pitroipa et Wilfried Sanou, qui étaient transparents, devront cette fois être à la hauteur. Pour que la qualification se dessine, l’implication des joueurs devra être totale et effective.
La dernière victoire des Etalons à l’extérieur, c’était à Blantyre contre le Malawi lors des éliminatoires de la CAN 2010 en Angola. Il faut répéter cela à Windhoek en jouant le jeu à fond, en étant offensif, conquérant, en pesant sur la charnière centrale en la pressant beaucoup. Le parcours de l’équipe, jusque-là, est sans faute et il n’y a pas de raison que le succès ne se prolonge pas hors de Ouagadougou.
Justin Daboné
L’Observateur Paalga